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Les Ensablés - Direction Etoile (1937) de Francis de Miomandre

Les éditions de l’Arbre Vengeur nous ont donné une réédition de Direction Etoile, de Francis de Miomandre (1880-1959). Bernard Quiriny, par ailleurs biographe de Henri de Régnier, auteur cher aux Ensablés , signe une préface pleine d’humour ; les dessins de Regis Lejonc accompagnent merveilleusement le lecteur dans ce conte désenchanté. Puisse cette réédition rendre de nombreux lecteurs au sixième lauréat du prix Goncourt ! Par Antoine Cardinale.

 

Le 24/04/2022 à 09:00 par Les ensablés

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24/04/2022 à 09:00

Les ensablés

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Un mot pour commencer des liens qui unissent Francis de Miomandre avec l’Histoire de l’art, ou plus modestement, avec la critique. Il fut aux premiers tâtonnements de sa carrière littéraire, tenté d’essayer le chemin de la critique d’art. Il écrira quelque part avec humour un résumé de cette expérience : dans tout homme de lettres sommeille un critique d’art, et que la sagesse est parfois de le laisser dormir. 

Jeune homme monté à Paris en 1904, il réussit à rencontrer, avec Edmond Jaloux, son compatriote marseillais, le grand critique Camille Mauclair, alors tout auréolé de son amitié profonde avec Mallarmé. Il donne des vers, se fait inviter –sa particule lui est utile- au Jockey club ou au Fouquet’s. Il parvient devint même à devenir secrétaire particulier de Félix Fénéon, qui est alors directeur artistique de la galerie Bernheim-Jeune, lequel engage de Miomandre comme « vendeur de tableaux ». Il est au premier rang pour assister avec délectation aux méthodes peu conventionnelles de Fénéon qui présentait les tableaux à l’envers, afin que le client ne soit sensible qu’au rythme, aux couleurs, en un mot à l’essence d’une œuvre et qu’à l’inverse il se désintéressât de l’anecdote. Toute l’avant-garde de la peinture contemporaine est accroché là : Modigliani, Van Dongen, Bonnard, Matisse, Seurat, Dufy et le Douanier Rousseau. Le soir, on reçoit la visite des maîtres, Monet et sa barbe de dieu-fleuve, « Rodin à l’élocution précautionneuse » parmi d’autres. De Miomandre semble faire preuve d’un zèle modéré. Il écrit à un ami en parlant de la galerie : « On est très bien ici pour dormir ». L’expérience dura une année, et s’il a peu apporté au négoce de M.Bernheim, le négoce de M.Bernheim va en revanche lui donner ses entrées dans la vie parisienne. 

En 1905, poursuivant dans cette spécialité, il entre en tant que secrétaire de rédaction à la revue L’Art et les artistes qui défend alors ceux qu’on appelait les Indépendants et qu’on nommera bientôt l’avant-garde. De visites en soirées et de conversations en articles, la vie littéraire parisienne s’ouvre à lui : il revendique de Gourmont pour son maître, Gide le trouve « exquis », il est pour Apollinaire le « pur et subtil Francis de Miomandre » ; Claudel aime à le recommander et même le sauvage Suarès lui prodigue des conseils -leur correspondance durera trente années. De cette période de critique d’art reste un livre, Visages, dans lequel il recueille ses portraits d’artistes et ses articles de critique et qui se lit avec beaucoup d’intérêt.

Un début dans la vie
Qui est Francis de Miomandre, né Francis Durand ? Un ancêtre, François de Myomandre de Sainte-Marie de Saint Pardoux, garde du Corps de la Maison de la Reine. Le 6 octobre 1789, avec deux autres gardes, il sauve la Reine d’une foule déchaînée qui envahit le château de Versailles et protège sa fuite. Les sans-culottes brandissent la tête des deux gardes au bout d’une pique, lui s’en tire par miracle. Il y a un héros dans la famille, autant lui emprunter son nom de plume.

Francis nait en Touraine en 1880. A huit ans la famille déménage à Marseille. A seize ans, sa mère meurt, elle qui était de l’aveu de l’auteur la douceur et la bonté même. Son père est un être extravagant, capable à lui seul de ruiner plusieurs familles, mais qui dut se contenter d’en ruiner, certes consciencieusement, une seule. Il prétend faire fortune dans les affaires : grand acheteur de brevets chimériques, projetant de fonder des laiteries en Afrique et de forer du pétrole en Normandie, en correspondance avec le monde entier, introuvable aux huissiers et aux tribunaux de commerce, allant d’Odessa à Alger et de faillites en saisies. Il s’évanouit un jour dans la nature, en laissant une lettre sur la table de la salle à manger. Francis a 17 ans, un jeune frère, pas un sou et le bac à décrocher : comment ne pas être touché par ce jeune homme auquel la vie a déjà repris tout ce qu’elle s’était gardé de promettre, et qui ne pourra trouver la sérénité que dans le monde tel qu’il le rêve.

Dans cette drôle de ville de Marseille, caravansérail plein d’Orientaux aux yeux tristes, de joueur de belotes et de gendarmes corses, dans le fracas des tramways et des sirènes du port, il se lie à un groupe d’apprentis écrivains au nombre duquel on trouve Edmond Jaloux et Alexandre Arnoux. Francis les charme par son sens de l’amitié, par son érudition précoce et plus que tout par sa fureur d’écrire : articles, vers, compte rendus et critiques, tout lui est bon, tout lui est apprentissage. Il y a chez ce jeune homme nonchalant un élan vital, une force de travail qui impressionne. Son biographe, M. Rousselot, dénombre 80 romans, 50 traductions, et un travail de journaliste et de chroniqueur qui décourage tout recensement. Dans ses bonnes périodes, il est capable, selon le témoignage de Martin du Gard qui le côtoie de près vers 1916, d’écrire en une journée « cinq ou six articles » que s’arrachent les journaux. Capable aussi d’écrire la biographie de ses animaux domestiques –une tortue, un singe, un caméléon …- un éloge du papier peint, Naissance de Klina, puisqu’il faut bien vivre, un Essai sur la poésie arabe, sans rien entendre à l’arabe, ou une curieuse Histoire de la littérature française (à l’usage des Japonais) qui ne sera jamais publiée, pas plus que la Jeune Carpe, pastiche de la Jeune Parque, qui fit beaucoup rire Paul Valery. 

Un petit mousquetaire à l’assaut de Paris
En 1908, sa carrière se précipite avec Ecrit sur de l’eau. C’est un roman plein d’humour, d’ironie et de tendresse. Le héros se nomme Jacques de Meilhan, alter ego de l’auteur, pour lequel se lever tard est le premier article d’un provocant programme esthétique, social et moral. Ce sera le prix Goncourt 1908. Jules Renard, membre du jury note dans son Journal : Dîner Goncourt. Francis de Miomandre en est. Très jeune, vingt-sept ans, un petit mousquetaire, un gosse avec de l’aplomb.

Les cinq mille francs du prix seront vite mangés : d’abord trois cravates de soie blanche qu’il court acheter chez Charvet, la fête parisienne ensuite, et un mariage dans la foulée. A vingt-huit ans il faut bien faire honneur à la vie.

La maison d’édition marseillaise n’avait tiré que 500 exemplaires, il en restait quelques-uns seulement dans le commerce qui furent vendus en une heure quand le prix lui fut attribué. La suite tient du théâtre de boulevard : l’éditeur marseillais se précipite à Paris pour trouver une imprimerie, tombe dans les plaisirs de la capitale et au bout d’une semaine de noce, annonce à l’auteur « qu’il n’a pas eu le temps de s’en occuper ». Les critiques durent donc faire leur travail sans pouvoir lire le livre : Le Temps, journal sérieux, affirma qu’il s’agissait d’une étude de mœurs sur les grands paquebots ! Et l’auteur de conclure : Mon Goncourt ne fut un évènement pour personne, même pas pour moi. Ainsi allait la vie littéraire vers 1908 !

Finalement, on tira à 3 000 exemplaires, qu’il fallut sept longues années pour écouler… Mais le personnage de l’auteur était créé : dilettante, mondain, extravagant, une sorte de fou inoffensif de la vie littéraire parisienne, s’entichant d’invraisemblables animaux domestiques et s’immortalisant à travers des bons mots à la Sacha Guitry : Les écrits s’envolent, les bibelots restent ou Une femme fidèle, c’est une femme qui s’acharne sur un seul homme.
 
Majorque
Direction Etoile a été écrit en1937. Ce roman parisien est né loin de Paris lorsque de Miomandre ne supporta plus la Ville-lumière. Mais revenons en arrière. A la fin des années 1920, le succès littéraire lui assure des revenus financiers suffisants pour voyager et mener grand train : Cannes, Biarritz et Roquebrune, yachts, parties et cocktails. Civilisation du fox-trot et de l’Hispano-Suiza. Ce sont aussi les années espagnoles, les rencontres, et les premières traductions : Unanumo, Gomez de la Serna, Eugenio d’Ors. Il voyage à Majorque à la fin de l’été 1929 : c’est un coup de foudre, une révélation violente. Il en tirera bientôt un beau guide illustré plein de la lumière vibrante de l’île. Mais il faut bien revenir à Paris, qui plonge dans une crise économique et politique qui clôt les années insouciantes de l’après-guerre. 

Vient la cinquantaine : ses amis, Jaloux, Gide, Larbaud, Valery, Supervielle, ont mieux réussi, eux ses camarades, ses égaux, ils sont maintenant loin devant lui dans cette course de fond qu’est la carrière littéraire. Il existe certes, il a un nom, une œuvre, il publie sans difficultés et traduit ; son public le suit. Mais il ne sort pas de l’emploi de dilettante doué, de romancier de la high life parisienne, de consul à Paris de la République littéraire hispanique et d’excentrique des lettres françaises. En un mot, il lui faut bien constater qu’il est un second rôle de la vie littéraire de son temps. Et voilà maintenant qu’il constate que le temps de l’argent facile est passé ; les tirages baissent, et le fisc le traque pour des raisons auxquelles il ne comprend goutte.

En 1934 il prend la décision de partir, laissant tout derrière lui.  Dans le nord de l’île de Palma, vers la presqu’île de Formentor, il fait construire sa maison (une cabane dit-il) près du village de Pollença : Las Siete Higueras, les Sept Figuiers. Pour financer cette fuite, il lui a fallu vendre son inestimable bibliothèque : trente ans de tirages limitées, d’éditions rares qu’on offrait à l’ami Omandre, d’envois, d’autographes et de dédicaces, de mots drôles et chaleureux de la génération dorée de la littérature française, de Marcel Proust à François Mauriac : un catalogue de 75 pages, dans lequel est énuméré et évalué une vie d’amitiés littéraires. La vente marche bien, mais il a déçu ses amis, en blesse beaucoup, et le fâche à jamais avec d’autres.

D’autant qu’on le soupçonne aussi –à tort semble-t-il -  d’avoir vendu sa correspondance qui contient trente ans de secrets et d’indiscrétions.

Trop tard, Francis de Miomandre est parti. Il s’installe, dit qu’il passe son temps dans les cafés de Palma, mais travaille en réalité autant qu’à Paris, dans un décor vieux de trois mille ans. Il installe son bureau dans une dépendance dont il apprend –c’est un symbole dit-il gravement- qu’elle servait d’écurie à l’âne de la maison. Georges Bernanos, autre exilé français, lui rend visite. De Miomandre s’improvise jardinier et maçon : il a une ânesse, un chat et un chien. Les journaux parisiens, Paris-Midi, Comoedia, font des reportages sur la vedette littéraire devenu paysan. Comme d’habitude, on l’a dit, de Miomandre travaille beaucoup : le noceur parisien était un bourreau de travail, l’estivant de Formentor l’est tout autant. Il traduit Don Quichotte, qu’il veut irréprochable. C’est réussi puisque son Quichotte reste encore la traduction référence, celle qu’on peut lire aujourd’hui dans la collection Bouquins de Laffont. Des traductions donc, mais aussi des contes, des articles, des poèmes –en espagnol-, et des romans, dont Direction Etoile qui va nous occuper maintenant.

Ligne 6
Un homme, une femme : une rencontre et beaucoup de séparations. L’éblouissement d’un soir et puis une vie d’habitudes grises. Une féerie enchaînée à la réalité, une vie accrochée à une étoile. Le chaos du métropolitain, ligne 6, vu depuis la solitude ensoleillée de Formentor. 

Dans une voiture du métropolitain, le narrateur se rend de mauvaise grâce, par une noire et froide soirée d’hiver, dans une fête canaille donnée au fond du quinzième arrondissement. Devant lui s’assoit une jeune femme. Il la regarde, elle le regarde. Ils ne voient plus rien autour d’eux. C’est une chanson parisienne. Ils se sourient et avant qu’un mot soit prononcé, ils scellent l’alliance de toute une vie. Mais les mots, les silences et les regards ont-ils exactement le même sens pour un homme et pour une femme ? Le miracle d’un instant est-il un signe du destin ou seulement la récréation d’un soir qu’il faut saisir et oublier ? 

Elle fit un pas vers moi et me tendit la main. Je la pris et la serrai entre les deux miennes, longuement. 

-C’est vous ! dit-elle alors. Et sa voix –que j’entendais pour la première fois, -claire et profonde, plus vivante que toute chose vivante sur cette terre, se répercuta en moi, à l’infini, comme dans une citerne vide, y créant mille mirages d’écho. « C’est vous ! » et ce simple mot me bouleversa de fond en comble. J’étais né de son premier regard et ce mot venait de me baptiser.

Pétrarque n’use pas d’autres mots lorsqu’il se remémore Laure aux blanches mains : tous les amoureux, pourvu qu’ils soient un peu poètes ont ces mots-là. Il est vrai, pour paraphraser Miomandre, qu’un poète sommeille en tout amoureux, mais qu’il est généralement sage de le laisser dormir.
Direction Etoile réserve bien des surprises. Il faut parfois accepter, pour sentir la beauté d’un livre, d’en passer par les souvenirs blessés de son auteur.

Un voyage dans le métropolitain, autrefois la ligne 5, ligne 6 aujourd’hui, de la station Raspail à la station Etoile. : treize chapitres, treize stations. Edgar-Quinet, Maine –qui n’est pas encore Montparnasse- Pasteur, Sèvres-Lecourbe, Cambronne, La Motte Picquet, Dupleix, Grenelle –qui n’est pas encore renommé Bir-Hakeim-, Passy –pour une raison inconnue, pas de station Trocadero- Boissière, Kléber et enfin Etoile, sans Charles de Gaulle qui n’était alors après tout qu’un simple colonel (pour Ecole militaire, c’est trop tard, il fallait changer à La Motte-Picquet). Ligne 2, dans la brumeuse rive droite, d’autres enfants s’aiment et s’embrassent, adossés aux Portes de la nuit. Le métro est une chanson d’amour triste.

Ce roman est-il une visite de Paris ? pas vraiment. Bien sûr on va de la barrière de Charonne aux cabarets des Champs Elysées, du quai des Célestins aux Buttes-Chaumont, de l’avenue des Ternes aux Batignolles. Il y a des inventeurs fous, des danseuses mondaines, un peintre génial, une grande bourgeoise opiomane, une soubrette qui devient duchesse, un gourou suisse, une épouse aussi snob qu’une grue, des généraux balkaniques en exil et un cruel prince oriental, on passe de la grande vie à la débine, et de Paris à Budapest et à Corfou.

Les personnages ont des noms extravagants : Antarès, Phénix, Electra, Aldebaran, Perle et bien sûr Bellatrix, la belliqueuse : des noms qui sont comme des masques de carnaval. Tout ceci conserve à ce roman des parfums de bal de la Belle Epoque : cet avant-guerre se parfume encore au vétiver.

La guerre d’Espagne se chargera de renvoyer de Miomandre en France. Martin du Gard le vit revenir, sans un sou en poche, la vie à refaire à cinquante ans, en chemise rose et toujours l’air d’un gigolo, l’angoisse au cœur et voulant rire de tout. Le public l’avait un peu oublié, pas le fisc. Comme il est loin le temps du Bœuf sur le toit, des soirées bleues à Guéthary, loin le lawn-tennis, le crawl à Saint-Raphaël, les cocktails, la danse surtout !, Disparu son seizième arrondissement : de Régnier, rue Boissière, Paul Valéry, rue Villejust, René Boylesve, rue des Vignes, Elémir Bourges, rue du Ranelagh, Apollinaire, rue Gros ! Paris n’a pas attendu l’après-guerre pour changer, plus vite encore que le cœur d’un mortel ! C’est une vie qui est passée. Etoile, tout le monde descend !

J’ai vieilli
Les amoureux du cinéma français connaissent cette charmante comédie de 1935 dont le titre est Ferdinand le noceur : Paulette Dubost y est pétillante et elle trouve là un de ses premiers rôles de fausse ingénue. Fernandel interprète le rôle du collaborateur zélé, intègre et intelligent d’un industriel perdu de petites maîtresses et menant à grandes guides une vie nocturne compliquée. L’honnête Ferdinand, homme de la plus haute moralité, comme on disait autrefois, va cependant être soupçonné de cacher en réalité un séducteur et le dernier des débauchés : Ferdinand le noceur. De Miomandre, lui, passa toute sa carrière entière pour Francis le noceur. Malentendu qui en fit le romancier en titre de la vie parisienne et du microcosme littéraire, mais qui cachait le travailleur acharné derrière le masque du dilettante, et le clown triste derrière l’Auguste impertinent. Est-ce qu’un malentendu qui dure toute une vie représente un destin ? 

Quand elle revient de ses brèves aventures parisienne, Zazie, autre héroïne du Métropolitain, les résume en un mot : J’ai vieilli. Le héros du roman qui nous occupe pourrait en dire de même. L’histoire de Francis de Miomandre[i], se termina plus tristement que celle de Ferdinand, mais il reste de cette vie un témoignage charmant et triste : Direction Etoile.

Il existe à Paris une rue Francis de Miomandre. Elle circonscrit, comme c’est gai, le cimetière de Gentilly.
 

 
[i] Tous les éléments à caractère biographique de cet article sont tirés de l’ouvrage passionnant de Remi Rousselot, Francis de Miomandre, un Goncourt oublié, Editions de la Différence, 2013

 
 

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Direction Etoile

Francis de Miomandre

Paru le 25/11/2021

247 pages

L'arbre vengeur

16,00 €

Francis de Miomandre, un Goncourt oublié

Rémi Rousselot

Paru le 12/09/2013

282 pages

Editions de La Différence

20,00 €

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Les Ensablés - Le Ciel de Nieflheim de Jacques Chardonne

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24/09/2023, 12:11

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Les Ensablés - Oeuvres de Hugues Rebell (1867-1905)

Avec une préface documentée de Nicolas d’Estienne d’Orves (notamment romancier « Prix Roger Nimier » et spécialiste de Rebatet), la collection « Bouquins » a publié récemment un recueil des œuvres principales de Hugues Rebell dont seuls les gens de mon âge rappelleront qu’elles furent rééditées dans les années 80 par Hubert Juin, dans la collection 10/18, avec d’autres auteurs « fin de siècle ». Par Hervé Bel.

11/09/2023, 11:55

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Les Ensablés - Le meneur de Loup (1857) d'Alexandre Dumas (1802-1870)

Dumas ? c’est Gaston Pescou, signant Peskow ou Peskov, mais aussi G. de Morlon, baron de Cherville, qui est en réalité –pour les trois-quarts- l’auteur caché de ce roman. Il est dans sa spécialité : le roman de chasse. Qu’on en juge par quelques titres tirés de sa bibliographie : Les Aventures d'un chien de chasse, Histoire d'un trop bon chien, Contes de chasse et de pêche, Contes d'un coureur des bois, Montcharmont le braconnier, Le Gibier plume et la même année Le Gibier poil, sa science s’étendant même aux sauvages horizons de l’Afrique et de l’Asie avec Les Éléphants, état sauvage, domestication.

Par Antoine Cardinale

27/08/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les Étangs de la Double, de Geneviève Fauconnier

En 1995, les éditions Le Croît vif, à Royan (Charente Maritime), rééditaient trois romans de Geneviève Fauconnier (1886-1969) : Les Trois Petits Enfants bleus (1927), Claude (1933) et Les Étangs de la Double (1935). La même année, Omnibus reprenait Pastorale (1942), intégrant cet autre roman de la même auteure dans Gens de Charente et de Poitou, au sommaire duquel figurent aussi des romans de Jean-Richard Bloch, Pierre Véry, Ernest Pérochon, André Theuriet et Pierre Loti. En outre, Les Étangs de la Double reparaissait en 2020 aux éditions La Geste, à Niort, en Nouvelle-Aquitaine. Par François Ouellet.

13/08/2023, 11:19

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Les Ensablés - Le fer rouge de Paul-André Lesort, ou l'emprise

Paul-André Lesort (1915-1997) aurait pu intituler son cinquième roman L’emprise, mais il a choisi un titre plus incisif : Le fer rouge. Paru en 1957, l’ouvrage de ce romancier étiqueté « grand écrivain catholique » choqua autant les lecteurs que la critique, à quelques rares exceptions près comme Jean Cayrol (« Ce n’est pas un spectacle auquel il nous convie,...mais une quête, une aventure avec « risques et périls»... Son honneur est de déranger et de se déranger...Beaucoup n’ont pas compris la route surprenante qu’il put choisir sans avertissement »). Par Marie Coat.

30/07/2023, 10:05

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Les Ensablés - Petit Louis, d'Eugène Dabit

Chers amis des Ensablés, notre site accueille aujourd'hui une nouvelle contributrice, Isabelle Luciat, à qui nous souhaitons la bienvenue au sein de notre équipe. Pour son premier article, elle a choisi "Petit Louis" deuxième roman d'Eugène Dabit, qui avait rencontré le succès avec L'Hôtel du Nord, paru en 1929. Hervé BEL.

16/07/2023, 09:00

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Les Ensablés – Des hommes passèrent…, de Marcelle Capy

Pendant la première moitié du XXe siècle, de nombreux romans « champêtres » ont été publiés, et les Ensablés n’ont pas manqué d’en chroniquer. Parmi ceux qui nous ont particulièrement marqués, rappelons l’admirable Campagne (prix Femina 1937) de Raymonde Vincent que les éditions Le passeur viennent de rééditer et La vie d’un simple, d’Émile Guillaumin. Il me faut en ajouter un autre, récemment paru chez La Thébaïde d’une romancière complètement oubliée, Marcelle Capy. Par Hervé BEL

02/07/2023, 12:20

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Les Ensablés - Cinis in cinerem, de Régis Messac (1893-1945)

Les Éditions de La Grange Batelière achève par Cinis in cinerem (allusion à la Genèse « tu es poussière et tu retourneras à la poussière), la publication des quatre romans policiers de Régis Messac, auteur que nos amis des Ensablés commencent à connaître (Quinzinzinzilli, Le mystère de Monsieur Ernest). A mon goût, c’est le roman plus étonnant, le plus attachant aussi, car il s’y mêle le gothique, le fantastique, la psychanalyse et le scientisme du XIXème siècle, dans une ambiance mystérieuse : plaisir assuré pour tous ceux qui ont aimé Gaston Leroux, Maurice Leblanc, Stevenson, Edgar Poe, et j’en passe. Par Hervé Bel

11/06/2023, 09:00

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Les Ensablés - Le tramway des officiers (1973) de Georges Thinès

Georges Thinès  (1923-2016) est un écrivain belge de langue française né en 1923 à Liège et décédé en 2016 à Court-Saint-Étienne. D’abord attiré par les lettres classiques, il fut étudiant en philosophie et lettres à la Faculté universitaire Saint-Louis de Bruxelles. Après son engagement à la Royal Navy durant la guerre, Georges Thinès renonce à la philologie et s’oriente vers la psychologie. Professeur à l’université de Louvain, il fut un spécialiste de renommée mondiale dans le domaine de l’éthologie animale. Excellent musicien, fondateur de l’orchestre symphonique de Louvain, il fut encore poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste. Par Armel Job

28/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Les aiguilles à tricoter de Denis Belloc, le bas bruit de la violence

Décédé en 2013 à l’âge de 64 ans, Denis Belloc ( (1949-2013) a marqué d’une empreinte noire la littérature française. Son œuvre, une dizaine de romans parus, s’abreuve au sirop de la rue. Mais ce liquide est violent et amer. C’est l’univers de la toxicomanie dans Képas (Lieu commun, 1989) ou de la prostitution dans Suzanne (Lieu commun 1988) qui forme le décor des romans de Belloc dont l’entière matière est autobiographique. Par Denis Gombert.

14/05/2023, 09:00

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Les Ensablés - Heureux les pacifiques de Raymond Abellio (1907-1986)

En janvier 1947, les éditions du Portulan publièrent un épais volume au titre biblique, « Heureux les pacifiques », que la critique accueillit avec force éloges, n’hésitant pas à parler de «roman fracassant et excitant » (Pierre de Boisdeffre), de « roman d’une génération » (Maurice Nadeau), tous se montrant impressionnés par  la justesse d’un tableau riche et complexe d’une époque charnière (1934-1945): ainsi Pierre Descaves, selon lequel ce roman est « sans aucun doute, le document le plus important, le plus impressionnant qui nous ait été donné depuis quinze ans, sur l’état d’une jeunesse que guettait le conflit de 1939-1940 et les années, noires et rouges, des refus ou des abandons ». Par Marie Coat

30/04/2023, 16:45

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Les Ensablés - Le renard à l'anneau d'or, de Nelly Kristink    

Mariève a vingt-trois ans lorsqu’elle épouse Gilles, de dix ans son aîné. Ce mariage la conduit à s’installer chez lui, dans un domaine forestier des Hautes Fagnes, à l’est de la Belgique. Le manoir du Rondbuisson, situé à l’orée du bois, est la résidence de quelques personnages rustiques et gentiment intrigants. Tout semble en place pour assurer le confort de Mariève, dans un cocon où l’on ressent plus qu’ailleurs le rythme envoûtant des saisons. Mais pourquoi n’y semble-t-elle pas heureuse ? C’est l’histoire de la lente dégradation d’un amour s’abîmant au grattage de l’écorce. Par Louis Morès. 

10/04/2023, 09:47

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Les Ensablés - Jeunes femmes en uniforme, de Terreska Torrès

« Elles sont les premières. Cinq filles. Jeunes, timides, heureuses, excités, cœurs battants et prêtes à mourir pour la France. » Nous sommes en 1940. La France vient de perdre la guerre. À Londres, la France libre sous l’impulsion du général de Gaulle fait ses premiers pas. Pour la première fois, les femmes prennent part au conflit sous l’uniforme français. Un Corps féminin de Volontaires de la France libre est créé, dans lequel s’enrôlent les héroïnes de ce roman, ainsi que son autrice, Tereska Torrès. Par Carl Aderhold.

26/03/2023, 17:17

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Les Ensablés - Kikou Yamata (1897-1975), la Japolyonnaise

Qui se souvient aujourd’hui de Kikou Yamata, une écrivaine née à Lyon en 1897 d’un père japonais et d’une mère française et décédée en 1975 à Genève ? Étonnante et attachante figure, auteure d’une œuvre importante. Par François Ouellet

12/03/2023, 10:00

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Les Ensablés - Génération hussards, de Marc Dambre

En septembre 2022, Marc Dambre, spécialiste de Roger Nimier, a publié chez Perrin une somme passionnante (je pèse mes mots) intitulée Génération hussards, en référence à une mouvance littéraire des années 50. L’occasion d’aborder avec lui non seulement la vie et la production littéraire des « hussards » les plus connus, mais aussi d’en (re)découvrir d’autres, dont Stephen Hecquet, objet d’un récent article des Ensablés, et de revisiter trente années de vie culturelle française. Par Hervé Bel

20/02/2023, 09:56

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Les Ensablés - Henry Thoreau sauvage, de Léon Bazalgette

Emmanuel Bluteau m’a envoyé ce livre, Henri Thoreau sauvage, qu’il vient de rééditer dans sa maison d’édition, la Thébaïde, avec ce petit mot : « Voilà un vrai ensablé ! ». Par Hervé Bel.

05/02/2023, 09:00

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Les Ensablés - Deutschland de René Trintzius (1898-1953)

Quiconque vous demanderait ce qu’évoque pour vous le nom de Trinztius, vous resteriez coi ou chercheriez en vain du côté des érudits anversois de la Renaissance. Bien oublié aujourd’hui, René Trintzius fut très connu dans le monde des lettres de la première moitié du siècle dernier. Né en 1898 dans une famille bourgeoise de Rouen -son père était un architecte renommé- il abandonna très en amont une carrière de magistrat pour se consacrer dans un premier temps au journalisme, puis rapidement à l’écriture de pièces de théâtre et de romans. Par Marie Coat

22/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - Malpertuis (1943) de Jean Ray (1887-1964)

Au carrefour de ruelles obscures se dresse Malpertuis. Quentin Moretus Cassave, le maître de cette grande maison, s’éteint sur son lit de mort et fait lire à sa famille réunie les articles de son testament. Pour recevoir l’héritage, les héritiers doivent s’engager à venir vivre au sein de ce lieu rempli de mystères et seul le dernier d’entre eux recevra la fortune. Le dernier ? Dans cette demeure hantée peuplée d’une faune étrange et où le temps s’étire à la croisée des mondes, les périls sont immenses. Jean-Jacques Grandsire, un jeune neveu de Cassave, nous confie avec effroi les heurts et malheurs de Malpertuis. Un chef-d’œuvre du fantastique belge à redécouvrir. Par Louis Morès. 

08/01/2023, 09:00

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Les Ensablés - une biographie de Marie Borrély (1890-1963)

J’ai parlé, il y a quelques mois dans cette chronique, de Maria Borrély (1890-1963), une romancière d’exception de la Haute-Provence. Voici qu’une belle biographie vient de lui être consacrée par Danièle Henky aux éditions Le Papillon rouge, Maria Borrély. La Vie d’une femme éblouie. La biographe, qui a commencé à s’intéresser à Maria Borrély au début des années 2000, a pu avoir accès aux archives de l’écrivaine, se nourrir des souvenirs de Pierre Borrély, le cadet des deux fils de l’écrivaine, qu’elle a maintes fois rencontré, travailler aux premières rééditions avec Paulette Borrély, la femme de Pierre. Par François Ouellet

25/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - La baie des Wallons (1991) de Viviane Dumont

Dernier tome d’une trilogie de romans historiques suivant sur trois générations l’histoire d’une famille aux XVIe et XVIIe siècles dans les Provinces-Unies et les Pays-Bas espagnols, La Baie des Wallons relate les aventures du jeune Tristan de Noirfontaine, un orphelin seul héritier de sa lignée ne rêvant que d’exploration au point de s’embarquer dans un navire à la conquête du Nouveau Monde. C’est avec enthousiasme qu’il participera àl’émergence d’une nouvelle ville et d’une société lui offrant une vie pleine de promesses, à condition de faire preuve de prudence et de ne pas oublier ses racines.

Par Louis Morès.

11/12/2022, 09:00

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Les Ensablés - Adieu mes quinze ans de Claude Campagne

Un chef-d’œuvre de la littérature jeunesse : Adieu mes quinze ans fut en 1960 un véritable phénomène éditorial : plus de 650.000 exemplaires écoulés. Le livre fut traduit en 11 langues et adapté en un feuilleton de 10 épisodes qui fit les beaux jours de l’ORTF au tout début des années 70. Il faut croire que ce roman sur l’adolescence possédait quelque chose de particulier qui avait pu toucher toute une génération. Elle se retrouvait dans le portrait de Fanny, l’héroïne du roman qui voyait du jour au lendemain sa vie bousculée avec l’apparition de deux êtres et d’un secret. Mais quoi ? Par Denis Gombert

27/11/2022, 11:34

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La balade du dialogique : Kafka sur le rivage, de Murakami

Les grands romans modulent le temps, central dans nos vies. Écrit par Haruki Murakami, publié au Japon en 2003, Kafka sur le rivage (trad. Corinne Atlan) le dilate, le remonte, le transgresse, pour le suspendre finalement dans un village édénique des plus modestes. La taille du livre, qui compte plus de six cent pages, accroit ces tours singuliers, à la prégnance envoûtante. Elle nous propose une lecture qui dure, aux motifs dédaléens. Par Galien Sarde. 

19/05/2024, 19:51

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Le Temps des crocodiles

18/05/2024, 16:28

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Un voyage initiatique dans la prose palestinienne

BONNES FEUILLES - Les éditions Actes Sud proposent une réédition du texte palestinien Lumière bleue, d'Hussein Al-Barghouti, traduit de l’arabe (Palestine) par Marianne Weiss.

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Laurent de Sutter : pourquoi décevoir est un plaisir ?  

Parmi les nombreuses punchlines de Baudelaire, l’une évoque « le plaisir aristocratique de déplaire » dans la pratique du mauvais goût. Un autre dandy, Oscar Wilde, confessait : « Je vis dans la terreur de ne pas être incompris. » Certains y verront les postures de deux esthètes à l’esprit adolescent, une chose reste certaine : pour la plupart, décevoir est la pire chose… Alors pourquoi l’inverse d’un plaisantin, Gilles Deleuze, a affirmé, en réponse à un critique, « décevoir est un plaisir » ?

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L'histoire de la femme qui développa le vaccin Covid-19

Katalin Karikó est un nom que l'on entend rarement, voire jamais. Et pourtant, elle a considérablement contribué à l'élaboration du vaccin contre la Covid-19. Un rôle qui lui a valu le prix Nobel de médecine 2023. Ne jamais renoncer, c'est l'oeuvre d'une femme qui a toujours cru en elle et qui, sacrifice sur sacrifice, a réalisé ses rêves.

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Jeux de cartes : une histoire qui s’écrit avec des livres

S’il ne semble rien n’y avoir de plus commun que de jouer avec des cartes (à jouer précisément !), ces petits bouts de carton ont pourtant une longue histoire derrière eux. A l’heure du numérique, et des jeux de cartes virtuels, il est peut-être temps d’en revenir au début de cette passion presque universelle et ludique.

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Virginie Grimaldi et Franck Thilliez : deux fois, plutôt qu'une

On a l’impression de voir double en observant ce qui se passe : trois doublés et pas des moindres, pour cette semaine 19 (6-12 mai), à commencer par Virginie Grimaldi. La romancière place Une belle vie en poche en tête des ventes hebdomadaires (19.154 ex.) et ajoute Plus grand que le ciel, sa nouveauté, juste après (16.536 ex.). Le ton est donné.

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BONNES FEUILLES – 1915 : Adelaide est désormais sans recours. Un secret effroyable a emporté ses parents, la forçant à s'exiler loin de la Californie, marquée par l'empreinte de la damnation.

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Laurent Mantese, professeur de philosophie, fait une entrée époustouflante sur la scène de l'imaginaire francophone avec La Sonde et la Taille, dernière aventure de Conan le barbare, à l'apogée de son déclin. Un texte par Les mots délivrent.

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BONNES FEUILLES – Melissa Slade avait tout pour elle : une beauté éclatante, un conjoint attentionné et de ravissantes jumelles. Toutefois, son existence idéale s’est effondrée en un instant, quand elle s'est retrouvée au cœur d’un procès pour l’assassinat de ses filles. Un roman de Diane Jeffrey, traduit de l’anglais par Jean Esch.

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La mer, théâtre d'humanité et de désespoir

Les taxis seraient-ils ces bateaux humanitaires (qui sillonnent la Méditerranée pour tenter de sauver des émigrants expédiés, par des passeurs sans scrupules, sur des embarcations inadaptées vers des Édens présumés sur l’autre rive) que nombre de politiques de tous bords et de toutes nationalités ont décidé d’affubler de ce qualificatif dégradant, pour justifier leurs positions délétères et pour dévaloriser, sinon décrédibiliser, les actions de sauvetages en mer ?

 

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Quand on nous a rendu service, quand on nous a reçu avec sympathie et délicatesse, et dans tant d’occasions où l’on a bénéficié de la générosité des autres, on peut tout simplement faire le choix d’un livre en forme de remerciement. C’est un cadeau qui sera sans doute toujours bien reçu.

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Homme à tout faire, Will Bear est un homme au passé compliqué et solitaire. Il effectue des courses parfois louches, souvent dangereuses, pour le compte d'une organisation puissante dont il ne sait pas grand-chose.  Comment en est-il arrivé là ? C’est une autre histoire. Celle qui nous intéresse, la voici : un jour, alors qu’il est en pleine mission, un coup de téléphone inattendu chamboule sa vie. Une jeune femme affirme être sa fille biologique. 

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Deux personnages pénètrent dans une zone sauvage contrôlée par l’armée. Au milieu d’une nature désolée, ils errent, munis d’un appareil servant à capter les énergies telluriques. Un nouvel ouvrage signé Michael Jordan, traduit de l'allemand par Julie Degaumin.

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La capitale de l’Irlande, hier encore marquée par un riche passé industriel, a profondément changé de visage depuis le début des années 90, avec la montée en puissance du secteur des technologies de l’information et de la communication. La ville garde, néanmoins, également, un aspect artistique et patrimonial important. 

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