#Roman francophone

Le retour du gang

Edward Abbey

Le super-excavateur géant Goliath, le plus terrifiant engin jamais construit par l'homme, menace de saccager les déserts de l'Ouest américain. Les membres du Gang de la Clef à Molette, révoltés, sont bien décidés à enrayer la course du titan. Entre cette bande de quatre insoumis et la machine industrielle s'engage un combat désespéré. Les usines explosent, les bulldozers s'évanouissent dans la nature... Contre l'asservissement des esprits, tous les coups sont permis ! Suite au mythique Gang de la Clef à Molette, Le Retour du Gang, révolte nostalgique et chant d'amour aux espaces sauvages, est le dernier roman d'Edward Abbey.

Par Edward Abbey
Chez Editions Gallmeister

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Genre

Poches Littérature internation

Avertissement


Quiconque prendra ce livre au sérieux sera immédiatement abattu. Quiconque ne le prendra pas au sérieux sera enterré vivant par un bulldozer Mitsubishi.

 

EDWARD ABBEY

 

 

SI l’amitié vaut richesse et bonne fortune, alors j’aurai été un homme riche et heureux tout au long de ma vie. C’est pourquoi, préférant penser que chaque nouveau livre peut être mon dernier (car qui sait ? – et l’on finit aussi par se lasser de ces gribouillages infernaux), je dédie ici Le Retour du Gang à mes amis fidèles qui ont tant enrichi le haut Moyen ge de ma vie oisive et insouciante, voire irresponsable, à savoir, c’est-à-dire, soit et donc :

à Clarke Cartwright, mon amante, ma camarade, mon épouse de ces dix dernières années, délice et réconfort quotidien de son homme, mère à plein temps de nos enfants ;

à Joshua, Aaron, Susie, Becky et Ben, mes cinq magnifiques enfants, amours de ma vie ;

à Jack Loeffler, trompettiste de jazz, musicologue, rat de rivière, inépuisable source de bonne humeur et de fous rires, qui m’a sauvé, plus d’une fois, des luxueux marais mortels de la mélancolie ;

à John DePuy, peintre paysagiste, marcheur du désert et compagnon de misanthropie, qui partage avec moi un sain mépris pour la lamentable race humaine (une espèce parmi d’autres dans l’univers du vivant) ;

à Douglas Peacock, mi-homme, mi-grizzly, aventurier et éco-guerrier, Ken Sleight, explorateur du monde sauvage, Ken Sanders, éditeur, et Dave Foreman et Bart Kohler et Mike Roselle et Howie Wolke, fondateurs d’EF ! et authentiques héros américains ;

à Bill Hoy, Jim Carrico et Jim Stiles, collègues rangers du temps où assurer cette fonction était encore un honneur ;

à Pam et Clair Quist, Bob Quist, Richard Quist, Mark Jensen, Amil Quale et Bartley Royal Henderson IV, descendeurs de rapides et grands Vikings ;

à Dave Petersen, Bill Eastlake, Barry Lopez, Chuck Bowden, Byrd Baylor, Alan Harrington et Edward Hoagland, mes frères en écriture ;

à Steve Prescott, Brendan Phibbs et Ian Macgregor, médecins, qui m’ont tiré, plus d’une fois, en luttant parfois contre ma mauvaise volonté, du bord de la tombe ;

à Bob Greenspan, Ingrid Eisenstadter, Karilyn et Marilyn McElhenny, Lisa et Laurel et Colin Peacock, Peter et Marian et Katy et Sarah Gierlach, Don Spaulding, D.K. et Sue Adams, Vic Williams, Anne Spaulding, Dan O’Sullivan, Dusty Teal, Tommy Thompson, Jane Woodruff, Susan Prescott, Tom et Carolyn Cartwright, Jane Sleight, Kathy et Celestia Loeffler, Nancy Morton, Leli Sudler, Bill Broyles, Terry et Suzi Moore, Geoffrey Platts, Ann Woodin, Carolyn Petersen, Mary Sojourner, Alice Quevas, Caroline Hogue, Tom Arnold, Owen Severence, Linelle Wagner, Ernest et Nanette von Bulow, Malcolm Brown, Jon Soderlund, Pat Conley, Amador Martinez, Ralph Newcomb, Bill McReynolds, Kevin Briggs, Jim Ferrigan, Katie Lee, Dick Kirkpatrick, “Mitch” Mitchell, Robert Crumb, Roger Grette, Wally Mulligan, Hendrik von Oss, Gregory McNamee, Bob Lippman (avocat !), Bob Redford (acteur), Mark Richards (pistolero), Donn et Carol Rawlings, Ed Twining, Tom Gross, Brian Walker, Dave West (agent secret), Tom Austin (chef de police), Cliff Wood (rancher) et sa famille, et Drummond Hadley (rancher-cow-boy-poète), à tous ceux-là ma gratitude pour l’affection, le bon temps et les aventures que nous avons partagés, que je n’oublierai jamais, qui jamais ne se perdront.

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trad. Jacques Mailhos
02/11/2017 445 pages 12,00 €
Scannez le code barre 9782351786550
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