#Librairie

Attention, libraires (dé)masqués

BILLET d'HUMEUR – Après une tentative — qui a fait un gros flop — de Bruno Le Maire le 18 mars de rouvrir les librairies (voir ici), la plupart des acteurs/actrices de la chaîne du livre ont admis que celles-ci resteraient fermées pour un certain temps. L’arrêté du 14 mars annonçait de toute façon une fermeture jusqu’au 15 avril. Mais les semaines passant, de plus en plus de librairies se sont mises à proposer un système de retrait à la porte de la librairie, de livraison à domicile, etc.

Le 23/04/2020 à 09:56 par Auteur invité

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23/04/2020 à 09:56

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ActuaLitté

ActuaLitté, CC BY SA 2.0 (photo d'illustration)

Et c’est au moment où une date de réouverture se précise, et que le gouvernement autorise le Click & Collect pour les librairies, sans risque pour les client·e·s d’avoir une amende de 135 euros, que la machine s’emballe. Tout le monde y va de son initiative : du distributeur qui propose de livrer directement chez eux/elles les client·e·s des librairies, au libraire qui propose de déposer le livre devant chez vous.

On peut aussi se poser la question du matériel sanitaire utilisé pour permettre ces démarches alors que les personnes qui travaillent dans les Ehpad ou dans les soins à domicile en manquent toujours.

Ceux qui ont un pistolet chargé...

Il est vrai que sans librairie, la chaîne du livre ne peut fonctionner et notamment ne peut faire rentrer de l’argent. Le ministre de la Culture n’a pas dit autre chose le 16 avril à la radio : « Les librairies sont le poumon économique de la chaîne du livre ». Pour autant on peut se poser la question des motivations ou des raisons qui poussent de plus en plus de libraires à s’activer partiellement au lieu d’agir dans le respect commun :

  • • raisons financières. Mais objectivement, ces ventes sont infimes et ne représentent qu’une toute petite partie du chiffre d’affaires habituel ;
  • • garder du lien « social » : mais en réalité, garder un lien à tout prix avec sa clientèle habituelle en lui donnant un livre vite fait via un « guichet sans contact » après une commande à distance ;
  • • problème de stock : le diminuer (un tout petit peu) en prévision des centaines de nouveautés qui vont arriver à la réouverture (celles qui étaient programmées entre mi-mars et mi-mai) ;
  • • faire concurrence à Amazon, qui continue de vendre des livres.

Si le soutien des lecteurs-lectrices et client·e·s aux libraires est touchant et sincère, la décision de réouverture ces jours-ci des librairies est désolante et démesurée : le gain est bien trop petit et le risque est trop grand. Être solidaires, c’est l’être avec tous les citoyen·ne·s, pas en premier lieu avec son comptoir.

Rien de très convainquant il me semble, pas plus que d’éventuelles pressions des maisons d’édition, des distributeurs alors qu’eux/elles aussi sont à l’arrêt.

PODCAST: Réouverture, avec patience et humilité

À noter qu’en même temps que les librairies s’activent, Amazon ferme ses entrepôts pour quelques jours (mais pas ses marketplaces…) suite non pas aux beaux discours du gouvernement ou à la mobilisation de ces mêmes libraires, mais beaucoup plus sûrement grâce à la mobilisation des salarié·e·s d’Amazon, des syndicats et des visites répétées de l’inspection du travail. Du coup, le premier des arguments mis en avant à la mi-mars — selon lequel il fallait rouvrir les librairies puisqu’Amazon continuait de vendre des livres — ne tient plus vraiment.

Cherche la main et tu auras l'échelle
Charlotte Henard (photo d'illustration)

Et ceux qui creusent...

Plongeons maintenant dans les déclarations de ceux qui appellent vertement à la réouverture des librairies. Le dénominateur commun de ces prises de position c’est le caractère vital, fondamental de leur démarche.

Ne pas rouvrir ce serait, au choix (chacun se reconnaîtra…) la mort de la librairie indépendante, la mort des petits éditeurs, et la fin de leur grandiose contribution à l’émancipation intellectuelle du genre humain.

Certains en appellent à la résistance comme à d’autres « époques sombres et difficiles » (si si), crient à l’injustice de ne pouvoir vendre de livres ni d’exercer leur métier — et insultent en passant les libraires qui pensent autrement.

La fermeture des librairies aurait ainsi empêché de « transformer ce temps difficile de confinement en une période intense et privilégiée ». Les familles endeuillées, les centaines de milliers de personnes en première ligne et/ou obligées de travailler sans protection, les personnes qui n’ont pas de quoi manger et qui font la queue par centaines devant les lieux de distribution de nourriture apprécieront ce désir de légèreté, et cette insouciance.

Comme l’a si bien dit la librairie L’Écume des pages [Facebook, 20 avril] : « Si lire c’est résister, acheter ou vendre un livre ne fait pas de nous des résistants. »

RÉSISTANCE: 39-45 à l'heure du Covid

Tout ça fleure bon la patrie en danger, qui va assez bien avec l’idée que nous sommes en guerre et qu’il faut en appeler à la mobilisation nationale. Les instits et les coiffeurs et les coiffeuses, le personnel de restauration (et aussi dans une version plus contrainte les réfugiée·e·s), mais qu’ils aillent dans les champs ramasser les fraises et les asperges ! Les libraires qui refusent de réintégrer leurs lieux de travail, ces lâches, ces couards, qu’on les soumette à la vindicte publique (de celle qui dispose de capital culturel bien entendu…) !

Embed from Getty Images

Certains disaient dès la mi-mars [Le Point, 18 mars] qu’il était évident que les librairies ne pourraient pas fermer plus de quelques jours. Ça ne vous rappelle pas un certain ministre qui disait que les écoles ne fermeraient pas, quelques heures seulement avant que ne soit annoncée leur fermeture ? Comme quoi il n’y a pas qu’au gouvernement qu’on peut dire des âneries…

Certain·e·s aussi en appellent à la liberté et osent comparer leur confinement au quotidien des détenus en prison et évoquent le risque d’infidélité de leur clientèle si la fermeture des librairies est prolongée.

On trouve ici en partie les mêmes arguments que chez Amazon qui, tout en dissimulant la part très majoritaire de ce qui est non essentiel dans les produits qu’elle expédie, justifie ses ventes comme un service rendu aux client·e·s confiné·e·s et désœuvré·e·s.

Toi... tu creuses

Il y a aussi la version « militante », qui explique qu’elle réamorce la vente par correspondance en accord avec les revendications des syndicats de la Poste, mais c’est omettre qu’une des revendications c’est justement d’arrêter l’acheminement de tout ce qui n’est véritablement pas indispensable (matériel médical, nourriture…). Ça doit faire plaisir au PDG de La Poste qui se vantait début avril qu’un nouveau record de volume de colis avait été franchi et disait qu’il fallait se fixer de nouveaux objectifs.

Sans oublier que ce triste record a été obtenu grâce à une armée d’intérimaires et de sous-traitants puisque, comme à Amazon et ailleurs, les salarié·e·s les moins précaires exercent massivement leur droit de retrait ou se mettent en arrêt maladie. [NdR : En Île-de-France plus de 80 % des colis transitant par La Poste sont sous traités au privé.]

BIBLIOTHÈQUE: des imbéciles et des livres

Épatant : personne ne parle de rouvrir les bibliothèques. Pourtant, en termes de diffusion et d’accès à la culture, y’a pas mieux ! En passant, si la réouverture des librairies était réellement une question de diffusion de la culture, (donc de) fournir des livres, il suffirait de mettre à disposition gratuitement sur les pas de portes les services de presse qui s’entassent dans les réserves…

Étonnamment le SLF, le syndicat de la librairie française, qui ne s’est jamais illustré dans la défense des petites mains qui travaillent en librairie — c’est de fait le syndicat des patrons de librairies — a durant cette crise affiché des positions correctes tout en demandant des aides financières et en accomplissant ses missions habituelles. Il s’est opposé à une réouverture à la mi-mars et demande un cadre et des moyens pour une réouverture à partir du 11 mai en n’omettant pas les questions sanitaires pour les employé·e·s et les client·e·s.

Le communiqué du président du SLF du 17 avril a d’ailleurs incité certains de ses adhérent·e·s à afficher leur désaccord. [NdR :  Voir la tribune de Georges-Marc Habib, publié sur le site de Livre Hebdo le 17 avril. Un sommet dans le genre dont un certain nombre de passages entre guillemets enrichissent ce texte !]

Indignados
- HOGRE - domaine public

Comme une évidence, les inégalités sociales (santé, économie…) resurgissent en temps de crise. Il en est de même pour cette pandémie concernant les librairies. Les petits commerces qui ont dû fermer depuis le 16 mars traversent une période très difficile, surtout ceux qui n’ont pas ou très peu de trésorerie qui permettrait de faire la transition pour payer les salaires, les loyers, les factures en attendant le versement des aides qui pour certains seront loin d’être suffisantes.

Livres Hebdo (LH) le magazine destiné aux professionnel·le·s du livre s’illustre particulièrement depuis le début de la pandémie. C’est le principal organe d’expression, via son site internet, des partisans à tout crin de la réouverture le plus tôt possible des librairies. LH, surnommé « la voix de son maître », est également réputé pour ignorer la plupart du temps les revendications et les luttes menées par les salarié·e·s dans les métiers du livre — y compris en son sein bien évidemment.

Ainsi, concernant la restructuration prévue courant 2020 et le licenciement de la moitié de la rédaction — et alors que la Société des journalistes de Livres Hebdo et la section syndicale SNJ parlaient de démantèlement — LH parle de « redéploiement » dans un article paru le 24 janvier 2020…

Malgré de beaux discours, les questions de santé publique passent après l’essentiel : les clients·e·s doivent recommencer à consommer le plus vite possible. Mais que l’on se rassure, le terminal CB est désinfecté après chaque paiement (attention au court-circuit, hein).

Essayons de réagir avec lucidité, de prioriser ce qui doit l’être en pensant aux personnes « en première ligne » et de garder le sens du collectif.

Le Bon la Brute et le Truand soit deux libraires et une éditrice

33 Commentaires

 

Arpenteurs

23/04/2020 à 12:40

1/quand on fait une tribune de ce genre, on a au moins le courage de la signer
2/venez voir si le chiffre qu’on fait en ce moment est anecdotique au regard d’une petite librairie
3/ venez voir si on ne respecte pas TOUTES les consignes de sécurité
4/venez voir si on pique des masques à ceux qui en ont le plus besoin ( non on les fabrique sur des modèles officiels d’hopitaux)
5/ venez voir si le tpe est à risque: non paiement exclusivement à distance.
On pourrait continuer la liste longtemps... juste en cohérence avec tout ce qui est dit dans cet article, ne rouvrez pas le 11 mai!!!!
Dans 15 jours rien ne sera réglé!!! Rien! Et ce sera bien plus dangereux de faire rentrer des gens que de faire du pickup sécuritaire... comme visiblement la préoccupation est la première ligne , ce sera toujours le cas pour vous. Donc attendez au moins septembre tranquillement pour ne mettre personne en danger de façon certaine!!!!

Flo des Beaux Jours

23/04/2020 à 18:14

Cette réponse de votre part illustre malheureusement à la perfection ce qui est dénoncé dans cette article qui est un coup de gueule, mais aussi une piste de réflexion sur les enjeux actuels de notre métier.
Qu'y opposez-vous ? Rien.
Seulement des considérations pratiques et économiques, rien au sujet de ce qui est ici dénoncé : le manque de cohésion, le manque de solidarité, le manque d'action collective qui nous permettraient de peser pour sauver nos librairies tout en nous préoccupant de notre place et notre responsabilité dans la société. Tout en ayant le sens de ce qui est COMMUN.
Et puis cette cerise sur le gâteau : la solution du "pickup sécuritaire" (coucou Georges Orwell !).
Si ça résume votre vision de l'avenir du métier, au secours :gulp:

PS : je n'ai pas participé à la rédaction de cet article, je ne sais pas qui s'y est collé mais peu importe. L'invalider parce qu'il n'est pas signé n'est pas un argument valable.

Arpenteurs

23/04/2020 à 20:06

Si nous n’avons pas agi plus tôt en pick up c’est certes parce que nous avons respecté l’urgence sanitaire des hôpitaux mais aussi parcequ’apres Discussion avec des confrères on avait convenu que si certains se lançaient ils risquaient de mettre à mal la profession pour les aides qui pourraient être peut être obtenues pour la librairie. On a donc bêtement fait passer l’unite Avant notre petite trésorerie à la con comme vous dites... Après avoir reçu les conditions d’octroiement de ces aides il y a 48h , ça laisse pantois... bref, on regrette presque d’avoir pensé effectivement qu’il fallait penser d’abord à ce qui était le sens commun...

Alexis Argyroglo

23/04/2020 à 13:55

Bonjour le Bon, la Brute et le Truand,
Gérant d'une petite librairie qui propose un service de retrait, ne pas rouvrir serait plus simplement l'impossibilité de verser les salaires à la fin du mois. Pas plus, pas moins. La situation n'est plaisante pour personne, quelles que soient les décisions prises pour faire face et les conditions mises en oeuvre. Que des librairies puissent différer leur réouverture, tant mieux. Mais pour votre complète information, sachez que depuis lundi le chiffre d'affaire est correct, objectivement (-20% environ de perte). Bonne journée

NestorM

23/04/2020 à 15:04

Merci pour cette tribune courageuse et donnant espoir à celles et ceux qui pensent qu'on peut être libraires sans devenir de bons petits soldats de la Cause économique.

Amis Arpenteurs, détendez-vous... Et si vous saviez qui a écrit cette tribune ça changerait quoi ?

Arpenteurs

23/04/2020 à 18:17

Totalement d’accord. Merci pour cette réponse claire et mesurée.

Arpenteurs

23/04/2020 à 18:22

Un grand merci pour ce conseil de détente car oui étrange allez savoir pourquoi on est un peu inquiet pour notre avenir...
On ne sert pas LA cause économique mais connement et humblement juste notre cause économique et accessoirement celle de nos 3 jeunes salariés libraires...
Et simplement quand on revendique des choses si haut et fort publiquement et qu’on tape sur les autres, on a juste la décence d’assumer. Et pourquoi ne pas le faire si on est aussi sûr de ce qu’on dit!?!

NestorM

23/04/2020 à 19:26

Cette tribune que je sache ne vise pas à empêcher quiconque de faire ce qui lui semble bon (donc pourquoi s'enerver comme ça ?) mais revient je trouve de manière pertinente sur un certain nombre d'arguments discutables avancés par des personnes de la profession pour reprendre rapidement une activité économique non vitale. Comme dans toute situation complexe, l'important c'est de débattre et de confronter des idées idéalement contradictoires, il en restera toujours quelque chose. En tout cas cet article me plait car il propose une position qui me touche particulièrement. Etre un.e commerçant.e en 2020 n'empêche pas de placer d'autres arguments avant celui de la reprise économique à tout prix. Cet article essaie de porter le regard sur des arguments sociaux et sanitaires qui sont parfois un peu trop vite balayés ou du moins mis au second plan devant l'urgence de sauver la trésorerie et le chiffre d'affaires. Car oui c'est super important (pour le moment) de sauver les chiffres (oui oui je suis aussi libraire et je vois bien ce qui arrive sur mon compte en banque), mais l'état actuel du monde ne peut pas ne pas nous faire aller au-delà. On n'est plus dans les années 50-60. Certaines urgences méritent qu'on modifie en profondeur certaines de nos priorités. Et réfléchir à comment faire pour qu'une vie véritablement humaine soit encore possible dans 15 ou 20 ans (ou peut-être l'an prochain), nécessite sûrement de voir au-delà du critère trésorerie de ma petite entreprise. Cette crise nous y incite. Prenons le temps d'en profiter. Car si la précipitation provoque un étalement dans le temps de la situation actuelle, on passera de "on avait une petite chance de sauver les meubles" à "c'est mort et bien mort pour longtemps". Alors oui détendons-nous et tentons de penser un peu plus loin que le bout de notre calculatrice...

Arpenteurs

23/04/2020 à 19:56

Nous allons transmettre la fin de votre message à nos 3 jeunes salariés libraires qui effectivement seront forcément détendus...
Le système du pick up n’a en rien été précipité! Nous avons eu un mois pour y réfléchir et le mettre en place efficacement en se souciant prioritairement des questions sanitaires.
Dans 15 jours rien n’aura beaucoup changé: les libraires et autres qui tiennent ces propos devraient être cohérents et ne pas réouvrir! Le système de pickup est bien moins dangereux qu’une réouverture... personnellement c’est bien ce qui nous préoccupe plus...

NetsorM

24/04/2020 à 12:10

Bien volontiers pour le transfert, étant moi même "jeune libraire salarié" je suppose que d'autres que moi peuvent comprendre qu'appartenir à une profession commerçante d'empêche pas de penser au-delà des strictes nécessités comptables et économiques. La critique ne vous empêche en rien de pratiquer ce que vous êtes en train de faire, d'autres choisissent d'autres voies et s'en défendent, pourquoi s'en priver ? En outre, certain.e.s libraires considèrent que devenir un comptoir à emporter n'a plus grand chose à voir avec le métier qu'ils ou elles souhaitent exercer, quel mal à ça ? Bon courage !

Tramendon

23/04/2020 à 17:44

Il est amusant de constater une fois de plus que chacun crois systématiquement que son point de vue est moins relayé que celui des autres. Moi-même, il n'y a pas si longtemps, je trouvais qu'on laissait beaucoup la parole à ceux qui défendait une fermeture stricte des librairies, jugeant irresponsables les libraires qui préféraient tenter de faire un peu leur travail.
Tout comme Arpenteurs, j'estime que si l'on veut avoir un tant soit peu de crédibilité lorsque l'on rédige une tribune qui entend faire la morale a une partie de ses confrères, on a le courage de ses actes en signant.
Mais quand je lis "la décision de réouverture ces jours-ci des librairies est désolante et démesurée", je comprends que nous avons de toute façon affaire à des gens si persuadés de détenir LA vérité, qu'il ne sert à rien d'essayer de dialoguer.
Et bien sûr on n'est jamais bien loin du point Godwin, avec une bonne petite culpabilisation des familles ("Les familles endeuillées, les centaines de milliers de personnes en première ligne et/ou obligées de travailler sans protection, les personnes qui n’ont pas de quoi manger et qui font la queue par centaines devant les lieux de distribution de nourriture apprécieront ce désir de légèreté, et cette insouciance." : il est tellement facile de faire pleurer dans les chaumières, pourquoi ne pas s'en donner à cœur joie ?).
Le débat ne vole pas bien haut…

Aurele

23/04/2020 à 19:54

Je ne comprends pas cette tribune qui est totalement déconnectée de la réalité : les librairies independantes risquent juste de ne pas survivre à cette crise....donc elles essaient juste d'éviter cela et ce n est pas gagné. Les bibliotheques n'ont pas ce probleme. Il ne faut pas tout mélanger.

Cyrano

23/04/2020 à 19:54

J'ai bien essayé de vous lire mais l'écriture inclusive est une telle horreur que je vous quitte

Illisible

24/04/2020 à 07:40

Oui.C'.e.e.s.tT. TeRR.i.ble.e cette manie d'ajouter n'importe quoi, n'importe où...
Et venant d'un éditeur, ça explique sans doute une des raisons des difficultés de l'édition...

Sissi

23/04/2020 à 21:58

C'est marrant, le texte donne l'impression de voir des gens n'ayant pas de choix pourri à faire reprocher à d'autres gens n'ayant la lattitude qu'entre deux choix vraiment pourri d'avoir fait un choix vraiment pourri.
Mais bon, on se fait plaisir comme on peut.

Remi

23/04/2020 à 22:03

Je suis libraire et j'ai choisi de suivre le mouvement de click ans collect avec toute la sécurité sanitaire possible.
Ça marche très bien, les clients sont très prudents et nous aussi, comme chez la plupart des confrères je crois.

Je suis assez sidéré par cette agressivité malvenue je trouve, à nous faire passer pour des requins que nous ne sommes pas.
Jouez à être les plus purs si ça vous amuse. C'est bien dommage, moi je comprends tout à fait votre position, essayez de comprendre la mienne avec davantage de tolérance.

Après, si le commerce vous révulse, ne faites pas commerçant.

NAUWELAERS

23/04/2020 à 22:03

Quand on écrit une tribune, on signe de son nom.
Et soit on trouve que les librairies indépendantes peuvent crever, soit on pense qu'il faut tout faire pour qu'elles survivent !
Toutes mes excuses si je caricature...
Il s'agit de confronter les points de vue opposés en présence.
Réouverture: en prenant certes toutes les précautions possibles pour préserver le personnel et la clientèle.
Et puis bon Dieu...ne pas attendre une vie et un fonctionnement socioéconomique à risque zéro !
Pas possible !
Et une fois de plus...
Personne ne pipe mot au sujet des nombreux Relay restés ouverts, avec tabac (indispensable !), journaux et périodiques...et même livres ?
Pourtant cela en fait des lieux ouverts, des gens au boulot et des clients et clientes !
CHRISTIAN NAUWELAERS (oui mon vrai nom, j'assume)

NAUWELAERS

23/04/2020 à 23:12

Sissi impératrice du charabia ?
Je n'ai rien compris à son intervention !

Tsiane

23/04/2020 à 23:59

Attristée d un tel forum. Un libraire est aussi un commerçant. Préférer du chômage partiel et geindre sur le manque à gagner ou offrir un collect et click en toute sécurité non au dépens des soignants. J'ai attendu pour acheter des livres en collect et click(pas à amazon) comme d autres vont courir. J en suis heureuse.

tsiane

24/04/2020 à 00:21

Chocking : réponse de monsieur gallimard dans l émission c est à vous..Nous avons un réseau de distribution dans les gdes surfaces alimentaires et les distributeurs des gdes enseignes (il s est visiblement retenu de citer amazon). Pas larmoyant sur les librairies. ..

Mehdi

24/04/2020 à 00:42

Merci Remi, merci les arpenteurs et Christian Nauwelaers et les autres.
Cette fronde virulente est détestable...
J ai mis en place un système de retrait et de livraison depuis le 6 avril. Et je l assume.
Je voudrais juste signaler à ces râleurs de relire l art. 8 du décret numéro 2020-293 du 23 mars 2020
Ce décret autorise ce que nous faisons.
Je respecte votre décision de ne pas ouvrir, respectez la notre. Il n y a rien à dire, rien à contester, rien à critiquer.
Je ne suis qu un petit libraire d une ville moyenne et je ne suis pas hors la loi.

NestorM

24/04/2020 à 00:54

CQFD je crois. Vus les discours qui s'étalent sous cette tribune, elle n'est que plus pertinente.

Et Tramendon, pourquoi le registre de l'émotion et le rappel de tragédies humaines en cours ferait voler le débat moins haut que sa sainteté comptable ?

Sur l'écriture inclusive, pareil, ça fait souvent un tri salvateur.

Et sur l'obsession de la transparence du nom comme souvent dans pareil environnement, donnons la parole à Michel Foucault : « Ne me demandez pas qui je suis et ne me dites pas de rester le même : c’est une morale d’état civil ; elle régit nos papiers. Qu’elle nous laisse libre quand il s’agit d’écrire. » L’Archéologie du savoir, 1969

Courage à tou.te.s :-), la fin du vieux monde sera longue et difficile... surtout si le débat est aussi vite clos.

Tramendon

24/04/2020 à 18:51

Vous m'avez bien mal lu cher NestorM.
En quoi dénoncé-je l'émotion ? Il n'est absolument pas question, dans le passage que de cite, d'émotion, mais de recours éhonté, provocateur et caricatural à une culpabilisation idiote.
Je suis certain que la personne qui ose écrire ça n'a jamais été léger ni insouciant de sa vie. Parce qu'il ne faudrait peut-être pas oublier que des "familles endeuillées", les "centaines de milliers de personnes en première ligne et/ou obligées de travailler sans protection" et les "personnes qui n’ont pas de quoi manger et qui font la queue par centaines devant les lieux de distribution de nourriture", il y en a eu avant et il y en aura après le Covid-19, partout dans le monde, et ça n'est pas systématiquement dû aux libraires qui proposent à leurs clients fidèles de venir retirer leurs maigres commandes.

TIBI/RIVOLI

24/04/2020 à 02:26

Defendre les livres et utiliser l'écriture inclusive est antinomique : soit les livres, soit le charabia.

Michel L.

24/04/2020 à 09:41

"Si nous n’avons pas agi plus tôt en pick up c’est certes parce que nous avons respecté l’urgence sanitaire des hôpitaux mais aussi parcequ’apres Discussion avec des confrères on avait convenu que si certains se lançaient ils risquaient de mettre à mal la profession pour les aides qui pourraient être peut être obtenues pour la librairie."

Ce n'est plus un métier, c'est Walking Dead simulator.

NAUWELAERS

24/04/2020 à 10:32

Nestor M. termine son message du 23 avril par: «...penser un peu plus loin que le bout de notre calculatrice».
Moi je suis du côté des professionnels intègres et passionnés qui espèrent continuer à exercer leur métier et à payer leurs collaborateurs quand c'est le cas.
Sans s'enrichir du tout...
Quels mots méprisants.
Et le 24 avril,Nestor M. évoque un «tri salvateur» (?).
De quel «tri salvateur» (on trie qui ou quoi pour sauver qui, monsieur M. je vous prie ?)s'agit-il ?
Moi ce tri,je pense qu'il vaut mieux ne pas le classer mais le déclasser...
Et je signe de mon nom,n'en déplaise aux mânes de Michel (Foucault), monsieur M.
Bon déconfinement...et on se détend ?
CHRISTIAN NAUWELAERS

NestorM

24/04/2020 à 12:27

Etant si fier de votre nom, je me suis dit qu'il fallait vraiment que je m'intéresse à vous. C'est ce qui semble vous tenir à cœur. J'ai donc eu le plaisir de faire l'enquête que permet le fait de vivre dans une société panoptique. Et cela m'a confirmé votre besoin de reconnaissance, et le temps dont vous disposer pour chasser toute tentative de critique de vos valeurs, dans plusieurs domaines : la francophilie supposée, doublée d'une croisade assidue contre tout écart à la norme académicienne, l'amour pour l'Etat de droit (souvent euphémisme d'une idéologie disons rigoriste), la haine des féminismes... Bref, tout ça n'augure rien de bon quant à la teneur de nos échanges à venir. Mieux vaut s'en tenir là et vous épargner l'occasion de nouvelles saillies "intègres et passionnées". Bon vent. Et concernant mon nom, vous trouverez aisément ma biographie : Nestor Makhno pour vous servir :coolgrin:. (révérence)

Snoofie

24/04/2020 à 10:42

Sur ce « billet d’humeur » (un peu long pour un billet) : comment l’idéologie peut conduire à prôner la mort du petit commerce en prétendant lutter contre l’affreuse domination de l’économie.

NAUWELAERS

24/04/2020 à 16:03

Une double réponse...
MERCI à Snoofie !
Je suis d'accord avec vous.
Monsieur M, vous devriez écrire des romans.
N'importe quoi !
Allez-vous accuser Nicolas Gary ou Antoine Oury ou d'autres qui signent leurs écrits de leur nom d'être des egomanes ?
Vous êtes monsieur l'inspecteur M ?
Société panoptique ou non, vos allégations sont débiles,monsieur.
Je ne suis sur aucun réseau social et n'importe qui peut techniquement prendre mon adresse courriel comme pseudo.
J'en ai déjà été victime sur Facebook,monsieur l'inspecteur !
Je n'ai aucune -lisez bien,M: AUCUNE,c'est clair- haine du féminisme mais les idéologues extrémistes -terme épicène -désolé,je ne peux pas.
Votre ton comminatoire et sournois: «Ah je sais des choses sur vous» alors que vous ne savez RIEN et que vous avez tout faux n'est qu'un signe de malveillance de votre part.
Et peut-être de susceptibilité (hypertrophiée) blessée...
Je n'ai pas le plaisir de vous saluer: je salue les personnes que je connais...et au fait méfiez-vous des impostures du web...et des homonymes mêmement !
Et évitez de salir ce forum avec votre négativité agressive.
Là je ne suis pas très courtois,c'est vrai, mais je me défends contre les attaques gratuites et sournoises d'un inconnu qui semble avoir la passion triste de nuire.
Confinez vos errements et cela ira mieux, monsieur l'inspecteur M !

NAUWELAERS

24/04/2020 à 16:15

Suite et fin de ma réponse au sieur Makhno, qui dévoile son nom.
Oui je suis francophile.
Oui j'aime l'État de droit: sur ces deux points,je ne vous contredis pas.
L'État de droit est une honte,vive l'arbitraire, la dictature ?
Vive le fait du prince ?
La Justice bafouée par l'«émocratie» ?
Et moi je n'ai pas le droit selon l'inspecteur Makhno d'aimer la France,la francophilie et la culture française en général ?
Mais pas seulement cela: pour le reste,je suis un inconnu pour vous.
Je n'étale pas ma vie partout avec un narcissisme imbécile (périssologie),
Monsieur Makhno.
Je déteste cela...tout comme les accusations fausses,mensongères,calomnieuses proférées même par écrit pour nuire et se pousser du col.
Faute d'autre talent sans doute ?
Et votre «tri» (un message précédent qui ne s'adressait pas encore à moi), on attend des explications.
Puisque vous êtes libraire mais également inspecteur (raté,désolé) et trieur de je ne sais qui et quoi !
Avec une légitimité en béton armé j'imagine.
Voilà c'est exprimé et ce qui est écrit ici est correct et authentique.
CHRISTIAN NAUWELAERS (le vrai,méfiez-vous des imposteurs)

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“Désarroi et colère” : France Inter supprime La Librairie francophone

Une tribune signée par plus de 560 autrices, auteurs et acteurs du monde du livre dénonce l'arrêt de La Librairie francophone, émission présentée par Emmanuel Kherad, sur décision de France Inter. L'émission était coproduite et diffusée sur différents territoires francophones par Radio-Canada, RTBF (Belgique), Radio Télévision Suisse et France Inter. Elle avait même déployé en février 2019 une version télévisée.

13/05/2024, 00:01

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Vietnam : une liberté d'expression violemment bâillonnée 

Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la République Socialiste du Viêt Nam (RSV) est un État communiste autoritaire dirigé par un parti unique. La peine de mort reste intouchable au Viêt Nam. Selon Amnesty International, le régime de Hà Nôi se classe au troisième rang mondial (85 exécutions) en 2018. Les données sur la peine de mort sont classées « secret d'État ». Une menace très sérieuse pour la liberté d'expression, un terrible facteur d'intimidation, une forme ultime et barbare de censure au Viêt Nam. Un texte de Nguyên Hoàng Bảo Việt.

09/05/2024, 09:19

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Blocages : les Alumni de Sciences Po saluent "la fermeté de l'administration"

La mobilisation étudiante pro-palestinienne, débutée à Sciences Po Paris par une occupation, continue. Récemment, des étudiants de Sciences Po Reims décidaient encore d'occuper leur bibliothèque. Des actions qui répondent à la situation à Gaza et visent à inciter Sciences Po à revoir ses partenariats avec des universités israéliennes.

06/05/2024, 18:09

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Publicité et télévision : “Cachez ce livre que je ne saurais vendre”

Renny Aupetit est propriétaire de deux librairies sur Paris, Le Comptoir des lettres (75005) et Le Comptoir des mots (75020). Le libraire considère avec défiance les arguments rejetant l’ouverture de la publicité à la télé, pour l’édition. En trois points, il propose une autre manière d’envisager cette perspective.

29/04/2024, 14:03

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51

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IA : un rapport “équilibré” remis à Emmanuel Macron

Alors que la « Commission IA » remettait son rapport au Président de la République le 13 mars 2024, les réactions continuent d'affluer concernant le positionnement de la France face aux enjeux de l'intelligence artificielle. Si des associations de traducteurs telles que En Chair et en Os et l'Association des traducteurs littéraires de France appelaient à sauver « le geste humain », une nouvelle tribune d'un collectif rassemblant divers acteurs des milieux culturels salue, elle, « un rapport équilibré ».

27/03/2024, 10:08

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“Produire un livre écologique n’est pas possible”

La Volte annonce donc son vingtième anniversaire : vingt ans d'aventures éditoriales où se retrouvent des histoires d'émancipation, de la science-fiction sociale et politique, avec une passion pour les jeux de langage. Elle avait déjà annoncé en janvier qu'elle renforcerait cette année son engagement écologique et affirmerait son identité visuelle. Maintenant, place aux projets.

23/03/2024, 15:38

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“Faire front commun face à la massification annoncée des IA dans le travail”

Après le collectif En Chair et en Os, c'est au tour de l'Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) de réagir au rapport, IA : notre ambition pour la France, remis au Président de la République le 13 mars dernier. Ces membres, après l'avoir lu « avec beaucoup de colère », appellent les pouvoirs publics à « ne pas céder aux sirènes de la compétitivité mondiale, et l’ensemble des artistes-auteurs à faire front commun face à la massification annoncée des intelligences artificielles dans leur travail ».

22/03/2024, 13:31

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Bastien Vivès, condamnable ou martyr de la liberté d'expression ?

L’Observatoire de la liberté de création (OLC) dénonce « une loi absurde et son application ubuesque » dans l’affaire Bastien Vivès. Dans une tribune, ses membres justifient leur positionnement : à chacun de se faire un point de vue...

22/03/2024, 11:26

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Pour une traduction humaine : “Il en va de l'avenir de nos professions”

Quelques jours après la présentation du rapport de la commission IA au Président de la République, qui en salue les recommandations prônant le tout-IA dans de nombreux domaines, le collectif En Chair et en Os, « pour une traduction humaine », s'adresse aujourd'hui à toute l'édition, et appelle le monde du livre et de la culture à se mobiliser pour préserver le geste humain, sans céder au technosolutionnisme.

18/03/2024, 11:42

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Expression, publication, lecture : des libertés à défendre

Depuis la Foire du Livre de Londres, cinq organisations internationales représentant les auteurs, éditeurs, libraires et bibliothécaires cosignent une déclaration. Ce texte, reproduit en intégralité ci-dessous, constitue un appel aux gouvernements et aux sociétés dans leur ensemble à veiller sur des libertés fondamentales autour des textes et de leurs auteurs : expression, publication et lecture.

14/03/2024, 11:14

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Traduire par l'IA, le risque d'“un appauvrissement sensible de la langue”

Face à la montée de l'intelligence artificielle dans le domaine de la traduction, l'Association des Autrices et Auteurs de Suisse (AdS) tire la sonnette d'alarme. Lors de son 15e Symposium suisse, l'association a publié une prise de position vigoureuse, soulignant les limites de l'IA en matière de traduction littéraire et réclamant une régulation claire pour protéger les droits et la valeur du travail humain.

06/03/2024, 12:54

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"Les IA génératives menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels"

L'ADAGP l'affirme : « Les systèmes d’intelligence artificielle (IA) générative, capables de produire instantanément des contenus visuels à la demande des utilisateurs, menacent aujourd’hui l’activité des auteurs des arts visuels. » En réaction à ce constat, la société de perception et de répartition des droits d'auteur a publié une déclaration générale d’opposition. Elle s'explique dans un communiqué, reproduit ici par ActuaLitté.

23/02/2024, 17:08

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Mort d'Alexeï Navalny : “Il n’a jamais reculé devant le pouvoir”

Le décès d’Alexeï Navalny, survenu ce 16 février au centre pénitentiaire de Kharp à l'âge de 47 ans, provoque un soulèvement — et les regards fusent vers Vladimir Poutine, qui se serait définitivement débarrassé d’un opposant. Le Pen Club français a diffusé un hommage, ici proposé en intégralité.

17/02/2024, 10:49

ActuaLitté

L'étude sur le partage de la valeur du SNE, “un éclairage partiel et biaisé”

Dévoilée le 1er février dernier, l'étude sur le partage de la valeur du livre, commandée par le Syndicat national de l'édition, n'a pas vraiment convaincu. La quasi-totalité des organisations d'auteurs ont dénoncé ses résultats, assimilés à une pure et simple tentative de manipulation. L'Association des traducteurs littéraires français (ATLF) ajoute sa voix revendicative, dans un texte reproduit ci-dessous.

15/02/2024, 10:03

ActuaLitté

Une étude sur les revenus qui “ne reflète en rien la réalité” des auteurs

Le Syndicat national de l'édition, organisation patronale du secteur, a présenté le 1er février les données de son étude sur le partage de la valeur du livre entre les maisons d'édition et les auteurs. Une étude dont les méthodes et la présentation des résultats ont été largement décriées par les auteurs et leurs représentants. Le Conseil Permanent des Écrivains (CPE), dans un texte reproduit ci-dessous, signifie ses propres réserves, mais aussi ses attentes vis-à-vis du ministère de la Culture.

14/02/2024, 11:46

ActuaLitté

“La juste rémunération des auteurs et autrices est cruciale”

La Ligue des auteurs professionnels a pris connaissance de l'étude du Syndicat National de l'Édition (SNE) publiée le 1er février dernier. Dans une tribune adressée à ActuaLitté, l'organisation remet en cause la méthodologie, déjà amplement pointée. Leur texte est ici diffusé dans son intégralité.

06/02/2024, 11:03

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L'étude irréelle où “les éditeurs sont moins payés que les auteurs”

Au moment même où l’Europe envisage de légiférer sur un statut professionnel pour les auteurs, incluant notamment de meilleures rémunérations et une lutte contre les contrats abusifs, le Syndicat national de l’édition a publié une enquête sur « le partage de la valeur entre auteurs et éditeurs ». Or, la présentation des données a révélé un biais tel qu’il laisse entendre que les éditeurs sont moins bien payés que les auteurs. La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse réagit dans les colonnes de ActuaLitté.

04/02/2024, 10:15

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L'industrie du livre redoute le projet européen sur les délais de paiement

En Belgique, l'interprofession s'est regroupée pour interpeller les députés européens, sur la question des retards de paiements. Le projet qu’examinent en effet le Parlement et le Conseil ramènerait à 30 jours le délai maximum. Une modification que l’industrie du livre ne supportera pas sans de lourdes conséquences.

31/01/2024, 10:19

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IA : les industries culturelles veulent rencontrer Attal “sans délai”

Quelques jours après une missive adressée à Rachida Dati pour l'exhorter à garantir « l'avenir du droit d'auteur » face au développement de l'intelligence artificielle, les industries culturelles maintiennent la pression. Elles communiquent cette fois avec Gabriel Attal, directement, pour faire part de leurs inquiétudes et solliciter « un échange sans délai ». Nous reproduisons ci-dessous le courrier envoyé au Premier ministre, ce 25 janvier 2024.

25/01/2024, 15:38

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“Icône réactionnaire” : parrain du Printemps des poètes, Sylvain Tesson dérange

Le printemps des poètes, manifestation qui se déroule chaque année à Paris – du 9 au 25 mars 2024 –, a choisi Sylvain Tesson comme parrain de son édition 2024. Un coup pour l’événement poétique, puisqu’il s’agit par ailleurs de la 25e édition. Le choix, que la directrice artistique depuis 2017, Sophie Nauleau, a amplement salué… mais que nombre de poètes et artistes contestent vivement.

17/01/2024, 18:52

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Québec : l’industrie du livre se prononce sur l’intelligence artificielle et le droit d’auteur  

Dans le cadre de la consultation publique en cours sur l'intelligence artificielle générative et le droit d'auteur, les associations du milieu du livre rappellent au gouvernement canadien l’importance cruciale de favoriser un développement responsable de l’intelligence artificielle et de promouvoir le respect du droit d’auteur.

15/01/2024, 16:22

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Pendant la crise, “c’est avant tout la création qui trinque”

Consacrée à la littérature contemporaine, la maison d'édition Onlit, « reposant exclusivement sur une petite équipe d’indépendants », nous informe de la fin de ses activités. Pierre de Mûelenaere, à la tête de la structure, en explique les raisons, et en profite pour remercier tous ceux qui ont participé au projet, ou l'ont soutenu.

15/01/2024, 11:35

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AI Act : les industries culturelles sollicitent Elisabeth Borne

L'Union européenne tente d'encadrer le secteur des intelligences articielles, avec un texte inédit, travaillé depuis plusieurs mois, l'IA Act. La France fait partie des pays où une opposition à une régulation trop stricte s'exprime, ce qui n'est pas pour satisfaire les représentants des industries culturelles, attentifs au respect du droit d'auteur. Dans un courrier à la Première ministre reproduit ci-dessous, ils font part de leurs inquiétudes.

22/12/2023, 16:33

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Face à la loi immigration, les bibliothèques et “l’accueil inconditionnel”

L'adoption de la loi immigration marque un tournant dans le second quinquennat d'Emmanuel Macron, avec un texte qui penche très à droite et remet en question quelques acquis en matière d'accueil et de traitement des étrangers. L'Association des bibliothécaires de France (ABF) répond à cette actualité dans une tribune tournée vers l'engagement, le partage et la solidarité à l'égard des nouveaux arrivants sur le territoire français.

22/12/2023, 12:32

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Vers une modernisation des outils de gestion pour les éditeurs de livres

Les industries culturelles ont toujours été au premier plan des innovations de rupture — IA Générative, streaming audio, NFT — se positionnant même au centre des débats sur l’intelligence artificielle. Pour autant, leur gestion des flux de données s’appuie encore sur des infrastructures des années 2000. Cela a tendance à freiner leur propre évolution au sein des changements sociétaux et technologiques. Une tribune de Crealo.

21/12/2023, 10:36

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Vera Molnár (1924-2023), ou la géométrie du sensible

C’est avec une profonde tristesse que l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) rend hommage à l’artiste de l’abstraction géométrique et de l’art génératif, Vera Molnár, décédée aujourd’hui à l’âge de 99 ans. Elle avait noué avec l’INHA des liens profonds qui se sont concrétisés par le don d’un corpus important d’estampes en 2022 dans lequel la dimension pionnière et généreuse de son œuvre, reflétait pleinement sa personnalité. 

08/12/2023, 11:59

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Les auteurs jeunesse s'engagent contre le pilon des livres

À l’occasion du salon de Montreuil, La Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse lance une action militante en s’opposant au pilon ! L'objectif : en finir avec le pilon en participant à une campagne de dons.

30/11/2023, 17:31

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Achats de livres : la Normandie incite les maires à “privilégier” les librairies

Hervé Morin, président de la région Normandie, et Philippe Normand, président de Normandie Livre & Lecture, ont uni leurs forces pour une noble cause : le soutien public aux librairies locales. Dans un courrier aux édiles, ils incitent ces derniers à préférer les enseignes indépendantes pour les achats de livres des médiathèques et des écoles. Nous reproduisons ci-dessous l'intégralité de la missive.

30/11/2023, 10:41

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400 salons BD en France : “Faire un festival, c’est faire société”

9 manifestations tournées vers le 9e art fondent le Club 99, une fédération des festivals BD & Arts associés destinée à faciliter les échanges et la valorisation des événements. Un manifeste accompagne cette création, qui rappelle et proclame la diversité des festivals et salons, ainsi que leur rôle indispensable à l'écosystème du livre.

29/11/2023, 11:42

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AI Act : la culture réclame une régulation des modèles de fondation

Les négociations européennes autour de l'AI Act, texte censé encadrer le développement et l'usage des technologies d'intelligence artificielle, sont plus mouvementées que prévu. Des pays membres, dont la France, souhaitent désormais limiter l'intervention de l'Union, pour ne pas freiner la compétitivité des acteurs européens. Des organisations du secteur de la culture s'inquiètent de cette analyse, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

17/11/2023, 13:59

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La bonne résolution du Parlement européen pour les auteurs

Trois organisations d'auteurs se réjouissent du vote de deux commissions du Parlement européen en faveur d'un cadre de l’Union pour la situation sociale et professionnelle des artistes et des travailleurs des secteurs de la culture et de la création. Elles appellent le Parlement européen à voter la proposition lors de la séance plénière, le 20 novembre, dans un texte que nous reproduisons ci-dessous.

16/11/2023, 13:16

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Manuel Vilas : “L’imagination, c’est gratuit : on ne paye ni impôts ni taxes”

Comediedulivre2024 – Manuel Vilas, l'auteur espagnol, a captivé le public français avec ses œuvres telles qu'Ordesa, Alegria et Les Baisers (Éditions du sous-sol, trad. Isabelle Gugnon). Son style unique et sa plume d'une grande beauté offrent un regard inédit sur la vie humaine et notre époque contemporaine. Avec Irene (trad. Isabelle Gugnon) il présente à Montpellier un nouveau chef-d'œuvre. 

18/05/2024, 14:48

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Damasio : “L’époque a furieusement besoin d'entendre la voix des voltes”

Comediedulivre2024 – Une carte blanche, donnée par la Comédie du livre, offre chaque année à un écrivain. Cette année, Alain Damasio en profite, alors que les éditions de La Volte qui le publient, fête leurs 20 ans. Ses invitées et invités seront Vinciane Despret, luvan, Palo Alto, Karim Kattan, Floriane Pochon, Jacques Barbéri, Fabrice Capizzano, Léo Henry.

18/05/2024, 09:47

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Cela fait déjà 15 ans qu’ActuaLitté se met au service des Ensablés, cet ensemble d’œuvres oubliées exhumées par l'équipe. Alors, pour fêter cet anniversaire si particulier, les chroniqueurs anonymes sont passés de l’autre côté des lignes. Interview.

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"Quand on parle d'exil on a envie de rétablir une certaine vérité"

Les Prix de la Porte Dorée étaient remis ce mardi 14 mai au Palais du même nom. Dans la catégorie bande dessinée, Charles Berberian a été primé pour Une enfance orientale. La présidente du jury et scénariste de la BD Aya de Yopougon, Marguerite Abouet, salue une oeuvre « intime et universelle ». ActuaLitté s'est entretenu avec elle.

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Ce mardi 14 mai, l'ambiance était littéraire au Palais de la Porte Dorée. Dans ce lieu d'exception, qui accueille entre autres le Musée de l'immigration, étaient remis les Prix de la Porte Dorée, récompensant une oeuvre qui traite de l’exil, les identités plurielles ou l’altérité liée aux réalités migratoires. Pour le Prix BD, c'est Charles Berberian qui a été désigné lauréat, avec Une éducation orientale (Casterman). ActuaLitté a eu l'occasion de s'entretenir avec lui.

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Ouverte en 2015, la librairie Au café des livres traverse aujourd'hui une mauvaise passe, qui met en sursis sa survie. L'accumulation des crises s'ajoute aux difficultés économiques actuelles, pesant sur la trésorerie de l'enseigne. ActuaLitté lui ouvre ses colonnes, pour relayer un appel aux lecteurs et aux lectrices.

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Auteurs et fondateurs du groupe Duo Intermezzo, Marielle Gars et Sébastien Authemayou ont adressé à ActuaLitté une communication portant sur le livre-disque hors norme, Libertad. Ouvrage autour d’Astor Piazzola, préfacé par Frédéric Lodéon (animateur radio de légende) et publié aux éditions Parole, il connaît un arrêt de commercialisation définitif, que les auteurs évoquent dans ce texte, reproduit dans son intégralité.

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Obligations de l’éditeur et résiliation d’un contrat : cas pratique

Le manquement par l’auteur ou par l’éditeur à l’une de ses obligations légales ou contractuelles est susceptible d’entraîner la résiliation du contrat d’édition, à savoir de mettre un terme de la relation contractuelle entre les parties. Le 18 avril 2024, le Tribunal judiciaire de Marseille a fait une application classique du cheminement conduisant à la résiliation du contrat, permettant également de rappeler les obligations à la charge de l’éditeur. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

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SalondulivredeTurin2024 – Oiseaux et chevaux, ou les soeurs Nothomb à Turin : Juliette et Amélie étaient attendues dans une salle archi-comble de lecteurs et lectrices, au salon du livre. Elles ont abordé de leur rapport à langue, à l’écriture et de leur passion pour des animaux, l’oiseau et le cheval, présents dans leurs derniers ouvrages, Psychopompe et Éloge du cheval (2022 et 2023 chez Albin Michel).

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Avec le mois de mai s'impose un mot d'ordre : toutes et tous sur les ponts ! Mais ce sont surtout des nouvelles de la lettre Books By Women après les traditionnels brins de muguet. Et comme toujours, la voici proposée en intégralité, rien que pour vos yeux, comme dirait l'autre... Une mouvement d'allégresse et d'humeur par la librairie Un livre à soi (Longjumeau).

10/05/2024, 08:43

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Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20

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Lettre à Paul Auster : “Tu étais l’Amérique”

L'écrivain Paul Auster, réputé pour son approche existentialiste et sombre dans ses œuvres littéraires, est décédé à 77 ans des suites d'un cancer du poumon à Brooklyn. Né à Newark de parents immigrants juifs polonais, Auster était un pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine et apprécié particulièrement en France. Son éditrice, Marie-Catherine Vacher, partage ici une lettre adressé à l'auteur.

02/05/2024, 06:30

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Valentine Tedo : “J'avais peur de la fin”

Avec Petite fille, Valentine Tedo signe son premier roman. Elle en raconte la genèse pour ActuaLitté.

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Audrée Wilhelmy : une virée onirique en Allemagne

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29/04/2024, 10:51

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“La littérature noire doit déranger la littérature officielle”

Les éditions du Chemin de fer inaugureront leur collection Train de nuit, consacrée à des romans noirs à haute vélocité, parfois, mais surtout forte teneur en valeur littéraire. Pour ouvrir ce projet, les cofondateurs François Grosso et Renaud Buénerd ont choisi de publier Les jours de la peur, premier roman de l’Italien Loriano Macchiavelli (trad. Laurent Lombard). Une décision qu’ils assument, plus que pleinement…

28/04/2024, 16:08

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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La dessinatrice Elizabeth Pich a une suggestion : restons idiots

LeLivreaMetz24 – Le questionnaire de Proust est un excellent outil pour en découvrir davantage sur son écrivain préféré en un temps limité. Elizabeth Pich, autrice et illustratrice germano-américaine, a accepté de se prêter au jeu, invitée cette année du festival Le Livre à Metz.

21/04/2024, 14:52

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Le directeur de RFI, Jean-Marc Four, face à la désinformation

LeLivreaMetz24 – Comment décrypter l’information dans un monde globalisé, nourri de milliards de données chaque jour ? C'est une des questions que se posent l'auteur de La guerre de l'Information (Tallandier), David Colon, le journaliste et grand reporter Olivier Weber, et le jeune directeur de Radio France internationale (RFI), Jean-Marc Four. Ce dernier a accepté d'évoquer ce complexe et épineux sujet auprès d'ActuaLitté, à l'occasion du festival qui allie littérature et journalisme, Le Livre à Metz.

20/04/2024, 18:20

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Sylvain Prudhomme dépasse les bornes familiales

PrixFrontieres2024 – Le 6 mars dernier, Sylvain Prudhomme a été désigné lauréat 2024 du 4e Prix Frontières, pour son roman L'enfant dans le taxi, paru aux Editions de Minuit. À l'occasion de la remise de la récompense littéraire durant le Festival Le Livre à Metz, ActuaLitté a pu s'entretenir avec le Prix Fémina 2019.

20/04/2024, 14:48

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Rosella Postorino : “J’écris parce que la mort existe”

VoixItaliennes – Dans cette série d'entretiens nous donnons la parole à des écrivaines et journalistes italiennes qui s’expriment à propos de leur activité d'écriture mais aussi de leur engagement social ou politique. A travers des voix parmi les plus intéressantes de la littérature italienne contemporaine nous aurons un portrait des défis et des questions qui animent le débat culturel dans le Bel Paese.

20/04/2024, 12:56

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"Dans la littérature comme le journalisme, aller au-delà des apparences"

LeLivreaMetz24 – « Gare aux apparences » est le grand thème de l'édition 2024 du festival qui allie journalisme et littérature, Le Livre à Metz. Une expression qui devrait être, - car elle ne l'est pas toujours -, un des principaux mantras du monde de la presse. C'est en tout cas l'avis de David Le Bailly, journaliste et auteur de l'Hôtel de la Folie, paru au Seuil la rentrée littéraire dernière, qui avec cet ouvrage remporte Le Prix Le Livre à Metz.

19/04/2024, 11:00

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“Un prix d'autant plus précieux qu'il est décerné par des enfants”  

LeLivreaMetz24 – Le prix jeunesse Graoully 2024 - à ne pas confondre avec l’ancien Graoully d'or, tourné SF - a été décerné à Marie Caudry pour son album, Ah ! Les voyages, publié chez Thierry Magnier. L’autrice recevra sa gratification littéraire à l’occasion du festival Le Livre à Metz, qui cette année alerte, « gare aux apparences »... Une expression qui va à ravir à l'œuvre ici récompensée… 

19/04/2024, 09:00

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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Grégoire Delacourt : “Croire en la générosité, dans une époque où l’égoïsme tue”

Dans l'univers littéraire, peu d'auteurs parviennent à tisser une connexion aussi profonde et réfléchie avec leur œuvre et leur lectorat que Grégoire Delacourt. Ce 17 avril, il publiera La liste 2 mes envies, suite des aventures de la mercière d’Arras, Jocelyne, qui avait conquis 1,5 million de lecteurs. En avant-première, le romancier évoque son parcours, son écriture et bien d’autres choses.

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48