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Makenzy Orcel

Extraits

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Littérature française

L'ombre animale

"Je suis le rare cadavre ici qui n'ait pas été tué par un coup de magie, un coup de machette dans la nuque ou une expédition vaudou, il n'y aura pas d'enquête, de prestidigitation policière, de suspens à couper le souffle comme dans les films et les romans, et je te le dis tout de suite, ce n'est pas une histoire, je suis morte de ma belle mort, c'était l'heure de m'en aller, c'est tout". La voix qui parle, une voix de femme, monte du fond de l'abîme ou du tréfonds du ventre. Et la voix s'incarne, libre, puissante, en héroïne de sa vie de rien, celle d'avant la mort, d'avant que les siens ne l'abandonnent dans ce village perdu pour tenter leur chance à la ville. Il y a Toi, la mère, machine à tout subir et à tout faire, Makenzy, en père pire que maudit, Orcel, le frère mutique qui attend devant la mer pour oublier l'homme à la tête coupée, l'Envoyé de Dieu et ses bacchanales infernales, et puis les Loups qui rôdent en mauvais anges expropriateurs. Un roman âpre et fulgurant, tout entier porté par le souffle d'un verbe incandescent.

01/2016

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Poésie

Pur sang

Makenzy Orcel retrace en un long poème continu et narratif son itinéraire individuel, de l'?enfance à la naissance de l'?écrivain. Nourrie de l'?histoire contemporaine d'?Haïti, c'?est une voix qui émerge, se cherche et trouve ses mots. "Je ne veux pas écrire sur ce que tout le monde voit, et ce que tout le monde aime, ça ne m'??intéresse pas. Je veux être dans le sous-bassement des choses. Des lettres, de la société, de tout. Haïti, c'?est un pays d'?ombre, et je puise dans l'?ombre", M. O.

02/2021

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Littérature française (poches)

Les immortelles

Elle est prostituée, il est écrivain de passage. En échange de son corps, elle lui propose un marché : écrire l'histoire d'une jeune consoeur, la petite Shakira, morte après douze jours d'agonie dans les décombres du tremblement de terre de Port au Prince en 2010. La travailleuse de la Grand Rue souhaite faire de sa protégée, ainsi que de ses soeurs de métier que personne ne pleure, des Immortelles.

11/2014

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Poésie

Mûres métamorphoses

"Je pense que la poésie nous permet cette respiration au milieu du chaos". Un nouveau recueil de poèmes qui nous donne une fois de plus la mesure du talent de Makenzy Orcel.

05/2023

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Littérature française

Les latrines

"Les latrines", vaste plongée dans les bas-fonds de Port-au-Prince, est une grande aventure. De celles qui n'arrivent qu'une fois tous les dix ans chez un éditeur. Le talent est bouleversant. Comment écrire absolument quand on ne sait qu'écrire ? S'inventer alors sa propre mythologie, en faisant de la vie un acte de parole. Makenzy Orcel a compris qu'il ne faut pas y aller par quatre chemins. Il dessine ses fantômes. Le reste, ce sont des phases qui vont et reviennent comme une toupie. Ce roman est une fête du langage. Un parti pris de la jouissance alors que manque terriblement la jouissance. Des radoteurs sur la Place d'armes délient leur langue. Sous l'arbre à palabres, tout se raconte. La parole naît des latrines, se propage à la vitesse de la lumière et tourne dans la spirale du quotidien. Des dizaines de voix se lèvent, se racontent dans le vent. Dans ces lieux délabrés où la misère fait rage, les humbles partagent leur folie, leurs désirs et leurs secrets. Histoire d'un lieu et de ses ailleurs, mais aussi histoire des gens simples, dans l'urgence des gestes. "Les latrines" a été un pari audacieux pour Makenzy Orcel : "J'ai toujours rêvé d'écrire sur l'endroit où je suis né, alors j'ai décidé d'écrire sur les latrines, c'était difficile au début, je me demandais comment écrire sur les latrines sans se jeter soi-même dans la merde". Célébration de la vie. Célébration de la parole. Et on reste médusé devant l'exigence d'un regard qui sait aller au fond de la plaie. Makenzy Orcel nous rappelle que l'écriture est d'abord magie.

03/2012

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Littérature française

Maître-Minuit

On pourrait dire que Poto est né sous les tristes tropiques d'une dictature sanguinaire – terre d'apocalypse où la violence est partout – de père inconnu et de Marie Élitha Demosthène Laguerre, sa mère présumée qui erre chaque nuit dans les vapeurs de colle. On pourrait dire aussi que Poto a un vrai don pour se percher au niveau des étoiles, rêver sa vie, lui qui joue aux petits soldats avec des cafards dans ce qui lui sert de chambre et se raconte le monde, et tous les mondes possibles, à coups de crayon. Et puis Poto se met en chemin. Ses dessins dans un sac à dos, il mime le fou pour que la faune de la cité le laisse en paix, vivant de larcins et de jongleries, avec pour seule ambition de continuer à vivre et d'être un artiste… Jusqu'au jour où il se place sous l'étrange protection d'un tueur à gages à la solde du président-à-vie, le boss de la cité, qui tire les ficelles dans ces bas-fonds où tout un peuple joue chaque jour sa survie. Voici donc l'histoire d'un funambule, d'un arpenteur qui apprend tout de la vie en marchant, incarnation nouvelle de Maître-Minuit, géant haïtien légendaire, « un homme qui reste debout, avance toujours, quoi qu'il arrive ».

10/2018

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