IMPRESSIONNISME (in-prè-si-o-nissm ») n. m. Système de peinture qui consiste à rendre purement et simplement l’impression telle qu’elle a été ressentie matériellement.
Le 02/10/2017 à 09:05 par Audrey Le Roy
0 Réactions | 0 Partages
Publié le :
02/10/2017 à 09:05
0
Commentaires
0
Partages
IMPRESSIONISTE (in-prè-si-o-nisst») n. m. Peintre qui se propose de représenter les objets d’après ses impressions personnelles, sans se préoccuper des règles généralement admises.
DEGAS (Hilaire-Germain-Edgard), peintre et graveur français, né à Paris en 1834. Il montra aux expositions des impressionnistes des intérieurs de théâtre, de cafés-concerts, des foyers d’opéra, des vues de cirque, des blanchisseries d’une vérité scrupuleuse, des études de danseuses, de ballerines, d’un dessin souple et vraiment magistral. Cet artiste original est un des plus intéressants qu’ait produits l’école impressionniste. Son talent a paru sous des formes variées : pastel, eau-forte, pointe sèche, lithographie. On lui doit plusieurs portraits de Manet.
Nouveau Larousse illustré, Paris, 1898
Degas doit d’être « célèbre » dès son vivant à sa présence récurrente dans les expositions impressionnistes. Il participe à la première en 1874 puis est présent en 1876, 1877, 1879, 1880 et 1881. C’est à celle de 1879, qu’il insiste pour qu’apparaisse le nom d’« Indépendant ». Degas refusera toute sa vie d’être catalogué. Degas est Degas, point barre !
Il commence sa carrière au Louvre, comme copiste, il y rencontrera Manet. Il en résultera une amitié orageuse. Du reste, comme toutes ses amitiés. Ils seront nombreux à se brouiller avec cet homme brusque et solitaire (Manet, Monet, Pissaro, Bonnat,…). Il vouera une fascination sa vie durant pour Ingres qu’il a eu l’occasion de rencontrer quand il était jeune et qui est, probablement, l’un des éléments déclencheurs de son appétence pour la peinture, le dessin.
Décidément plein de qualités, en plus d’être bourru, Degas est un indécrottable misogyne. Il affirme refuser de se marier pour ne pas s’entendre dire : « C’est bien joli ce que tu as fait là » (l’histoire ne dit pas s’il a reçu beaucoup de demandes…). Pingre, sauf en ce qui concerne la peinture. Pour faire simple, toute sa vie tourne autour de la peinture, comme celle d’un moine autour de Dieu. « Seule importe la peinture. Il n’a de compte à rendre qu’à la peinture. »
Poser pour lui, c’est s’oublier. Les seuls portraits qu’il a faits sont ceux d’amis et même eux l’ont parfois regretté. Qui d’autres que ses amis auraient pu accepter ? « Il leur aurait fallu reconnaître que poser pour Degas, c’était non pouvoir se reconnaître, mais devenir un Degas. » Il refuse tout embellissement, comme le dira Octave Mirbeau (1848 – 1917, critique d’art et écrivain) : il « ne flatte pas, par des prestidigitations de virtuosité, les goûts des bourgeois. » Degas recherche les angles de vues inédits, « voir par “en dessous” ou “travailler au 1er”, ces conseils qu’il se donne à lui-même expriment la même volonté d’en finir avec la convention d’un regard de “plain-pied” ». Diego Martelli, critique de son état, en fera les frais. Peint par un Degas qui a pris de la hauteur au sens propre comme au figuré (?), il jugera que cet angle lui fait de petites jambes.
Les tableaux de Degas vont vite prendre de la valeur dans les salles de vente. Ses tableaux qui étaient, jadis, vendus pour quelques billets, sont achetés des fortunes, ce qui fera dire au peintre : « Si vous savez ce que je regrette ce temps-là! J’étais peut-être déjà le cheval de course sur lequel on misait, mais, du moins, je ne le savais pas… »
Le Champs de courses. Jockeys amateurs près d’une voiture, 1877-1887
Il n’a que faire que ses toiles et dessins soient réalistes ou non, qu’une ombre soit au bon endroit. Son objectif n’est pas de peindre la réalité, il ne veut pas raconter une histoire. Le cheval, la danseuse, la baigneuse, la blanchisseuse, en tant que tels n’ont pas d’importance. Ce qui intéresse Degas c’est la force qui se dégage d’un corps, la tension d’un muscle, la couleur d’un ruban, les reflets, le contraste. « Ces “incohérences” n’ont pas de compte à rendre à la réalité. La logique picturale est la seule qui vaille. Et cette logique n’a que faire d’être “véridique” ».
« Regarder un Degas, c’est devoir accepter l’inexplicable. »
Si l’homme est abject, l’artiste est charisme et nuance. C’est encore Apollinaire qui en parle le mieux dans un article hommage publié dans le Mercure de France, le 16 octobre 1917 soit quelques jours après la mort du peintre : « Degas, cet artiste misanthrope, misogyne et particulièrement caustique n’en est pas moins l’un des représentants les plus délicats de la grâce cultivée et de la légèreté au XIXe siècle. »
Les 100 tableaux qui racontent Degas de Pascal Bonafoux (écrivain, historien de l’art et commissaire d’expositions) et publié par les éditions du Chêne, est sans aucun conteste possible un beau livre qui doit trouver sa place dans votre pile à lire et non sur votre table basse en guise de décoration !
Pascal Bonafoux – Les 100 tableaux qui racontent Degas — Éditions du Chêne — 9782812315930 – 29,90 €
Paru le 13/09/2017
260 pages
Editions du Chêne
15,00 €
Plus d'articles sur le même thème
Ry Cooder a été élu en 2014 8e meilleur guitariste de tous les temps par le magazine Rolling Stone. L'album Buena Vista Social Club, il en est à l’origine. La musique de Paris Texas de Wim Wenders, ou plus récemment de My Blueberry Nights de Wong Kar-wai, c’est encore lui. Une légende vivante de l’art d’Eliades Ochoa et Company Segundo, mais quel rapport avec celui d’Albert Camus ? Un recueil de nouvelles réjouissant, Los Angeles Nostalgie (trad. Ariane Bataille), retrouvé par la maison des échos de l’Antiquité, Les Belles Lettres.
02/06/2024, 11:00
Roman singulier construit en microchapitres très incisifs, Magma est le cri du cœur d’une femme qui ne demande qu’à être aimée et entendue. Empêtrée dans une relation toxique, elle se coupe peu à peu du monde, sous les yeux impuissants du lecteur. Écrit par la poétesse islandaise Thóra Hjörleifsdóttir, l’ouvrage est publié cette année aux éditions Agulla, dans une traduction de Jean-Christophe Salaün.
30/05/2024, 10:25
Après avoir réenchanté les enquêtes policières avec son Commissaire Toumi, donné un coup de jeune aux dialogues pédants façon Bouvard et Péuchet dans les deux tomes des Experts (dont plusieurs case sont devenues des mêmes sur les réseaux sociaux), voici qu'Anouk Ricard s'en prend au western tout public, tendance Lucky Luke. Elle maltraite cet univers hyper codé avec une malice contagieuse et sa fausse candeur fait des merveilles.
30/05/2024, 08:40
Deux garçons et un dragon sans ailes parcourent une immense forêt enneigée, tentant de fuir les inquiétants monstres qui s’y tapissent. Ce sont les deux princes du royaume des neiges. Ils ont fugué du château où ils ont été enfermés toute leur enfance, à la recherche de la princesse du royaume du feu. Une aventure émouvante dans des décors magnifiques.
28/05/2024, 09:41
Paru en 2002, Le Livre des illusions (Actes Sud) est un livre apocalyptique. Sombre et violent, il est hanté par l’absence. L’autodafé final ranime les heures les plus noires de l’histoire de l’humanité. Né du néant, tout retournerait pour finir au néant, cendre ou poussière. L’énigme du berceau et celle de la tombe convergeraient vers cette idée irrémédiable.
27/05/2024, 12:45
Signée par le scénariste Ram V et le dessinateur Sumit Kumar, These Savage Shores plonge le lecteur dans le sud-ouest de l'Inde des années 1760, durant les guerres anglo-mysoriennes – époque où la Couronne britannique et la Compagnie des Indes orientales exercent leur influence sert de toile de fond à une exploration profonde des horreurs du colonialisme, métaphoriquement représentées par des vampires.
27/05/2024, 12:41
Une écriture sobre, efficacement dépassionnée, au-dessus de tout nationalisme effusif, imprégnée de la géographie algéroise, centrée autour des banlieues, des gares et des rails, mais surtout attentive aux petites choses du quotidien, la vie ordinaire, les existences simples. Tel est l’art du récit cultivé par Salah Badis, la clarté du style sur fond de tremblements de terre. Ecrire, c’est voir Alger autrement, dans sa nudité tragique.
26/05/2024, 19:40
Le futur. Quand exactement ? Impossible à déterminer. Notre narratrice, Saki Watanabe, indique être née le 10 décembre 210, à Kamisu 66. « Juste avant ma naissance, les bambous, connus pour ne fleurir qu’une fois par siècle, avaient tous éclos en même temps. Cela faisait suite à une série d’épisodes climatiques anormaux, dont une sécheresse de trois mois et des chutes de neige en plein été. » Une chose est certaine : le monde a bien changé. Et ses règles aussi.
23/05/2024, 15:39
Créé en 2004, Facebook connecte aujourd’hui presque trois milliards d’humains à travers le monde, ce qui suscite à la fois passions et critiques. Accusé de manipuler les données, de voler du temps de vie, Mark Zuckerberg laisse rarement indifférent. Journaliste et éditeur de presse, Alexandre Arditti a, lui, imaginé le meurtre de l’entrepreneur, à travers un polar bref, sec, au titre programmatique. Par Étienne Ruhaud.
22/05/2024, 11:13
À peine quelques semaines que Jean Malaurie a quitté le monde des vivants pour rejoindre les âmes de tous les habitants des terres glacées septentrionales dont il a plaidé la cause tout au long de sa vie après en avoir découvert l’exception culturelle alors qu’il n’était encore qu’étudiant !
21/05/2024, 13:03
Les grands romans modulent le temps, central dans nos vies. Écrit par Haruki Murakami, publié au Japon en 2003, Kafka sur le rivage (trad. Corinne Atlan) le dilate, le remonte, le transgresse, pour le suspendre finalement dans un village édénique des plus modestes. La taille du livre, qui compte plus de six cent pages, accroit ces tours singuliers, à la prégnance envoûtante. Elle nous propose une lecture qui dure, aux motifs dédaléens. Par Galien Sarde.
19/05/2024, 19:51
Parmi les nombreuses punchlines de Baudelaire, l’une évoque « le plaisir aristocratique de déplaire » dans la pratique du mauvais goût. Un autre dandy, Oscar Wilde, confessait : « Je vis dans la terreur de ne pas être incompris. » Certains y verront les postures de deux esthètes à l’esprit adolescent, une chose reste certaine : pour la plupart, décevoir est la pire chose… Alors pourquoi l’inverse d’un plaisantin, Gilles Deleuze, a affirmé, en réponse à un critique, « décevoir est un plaisir » ?
17/05/2024, 19:33
Depuis le film de 1956 avec Louis de Funès et Bourville, qu'est ce qui a changé dans La traversée de Paris ? Les pistes cyclables peut-être ? Les métro blindés et leurs odeurs nauséabondes ? Les embouteillages ? Les engueulades entre cyclistes et automobilistes à chaque carrefour ?
16/05/2024, 17:02
Laurent Mantese, professeur de philosophie, fait une entrée époustouflante sur la scène de l'imaginaire francophone avec La Sonde et la Taille, dernière aventure de Conan le barbare, à l'apogée de son déclin. Un texte par Les mots délivrent.
16/05/2024, 15:51
Les taxis seraient-ils ces bateaux humanitaires (qui sillonnent la Méditerranée pour tenter de sauver des émigrants expédiés, par des passeurs sans scrupules, sur des embarcations inadaptées vers des Édens présumés sur l’autre rive) que nombre de politiques de tous bords et de toutes nationalités ont décidé d’affubler de ce qualificatif dégradant, pour justifier leurs positions délétères et pour dévaloriser, sinon décrédibiliser, les actions de sauvetages en mer ?
15/05/2024, 16:34
Homme à tout faire, Will Bear est un homme au passé compliqué et solitaire. Il effectue des courses parfois louches, souvent dangereuses, pour le compte d'une organisation puissante dont il ne sait pas grand-chose. Comment en est-il arrivé là ? C’est une autre histoire. Celle qui nous intéresse, la voici : un jour, alors qu’il est en pleine mission, un coup de téléphone inattendu chamboule sa vie. Une jeune femme affirme être sa fille biologique.
15/05/2024, 14:42
Deux personnages pénètrent dans une zone sauvage contrôlée par l’armée. Au milieu d’une nature désolée, ils errent, munis d’un appareil servant à capter les énergies telluriques. Un nouvel ouvrage signé Michael Jordan, traduit de l'allemand par Julie Degaumin.
15/05/2024, 10:07
S'il y a bien un ministre de la culture qui a marqué durablement le paysage français, c'est Jack Lang, arrivé au pouvoir en 1981 au sein de l'équipe de François Mitterand et toujours actif quatre décennies plus tard. Sans être fanatique des livres politiques en général, je dois avouer que cet album consacré à la carrière de Jack Lang est incroyablement réussi. Comme l'annonce le titre, il est Formidable.
15/05/2024, 08:30
Un petit enfant joue dans la cour de récré quand des grenades volent dans sa direction. Heureusement, la maîtresse vigilante les renvoie à l'expéditeur d'un habile coup de pelle à sable. Bienvenue dans la maternelle la plus sécurisée du monde. Les criminels reconvertis qui y travaillent parviendront-ils à trouver l’amour ? Une comédie décalée sur fonds d’explosions et de fusillades.
14/05/2024, 10:11
Conte post-apocalyptique, Once upon a time at the end of the world (trad. Julien Di Giacomo) raconte la rencontre entre Maceo et Mezzy, deux adolescents aussi esseulés l’un que l’autre. L’alliance de la carpe et du lapin, dans un univers où l’une mangeait plutôt du rat et l’autre des confiseries…
13/05/2024, 14:33
« Qui fut donc Marie-Adélaïde de Savoie, mère de Louis XV ? » Telle est la question à laquelle essaie de répondre l’historienne Elisabetta Lurgo en publiant la biographie de la duchesse de Bourgogne chez Perrin, Marie-Adélaïde de Savoie - Duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV.
13/05/2024, 11:20
2016. Le Grand Nord du Canada. Celui dont l’accès ressemble aux cercles concentriques de l’enfer dantesque. Ces villes si éloignées de la civilisation, qu'elles incarnent l'ultime étape avant la fin du monde. Et des températures négatives hors norme. Telles qu’orteils et doigts ne connaissent pas même le stade des engelures : ils tombent directement…
12/05/2024, 19:03
Je confesse une réelle passion, survenue voilà quelques mois, pour le scénariste Donny Cates. Assez peu intéressé (en tout cas pour le moment), par le travail d’auteur qu’il a pu réaliser dans les grandes maisons de comics, j’ai remonté le cours des œuvres publiées chez Dark Horse Comics et Images Comics. Motif ? Elles ont déployé les bases d’un univers personnel et extrêmement puissant.
12/05/2024, 13:06
Dans l’univers de Valiant, que propose l’éditeur Bliss, Gilad occupe une place particulière : celle de soldat immortel – aka Le Guerrier Éternel – présent depuis la nuit des temps (et peut-être même dès l’aurore de la nuit des temps…). Il protège l’Humanité, certes, mais avant tout le géomancien. Dans cet épisode, c’est plutôt LA géomancienne… Tama, que l’Impératrix Virago a décidé de dévorer. Parce qu’elle est comme ça, Virago, elle bâfre de l’énergie vitale…
10/05/2024, 17:47
En janvier dernier, la collection de la Pléiade rééditait les deux volumes - de 1993 et 1994 -, de l’oeuvre complète de Pierre de Ronsard, le prince… de la Pléiade. La bande de poètes du XVIe siècle cette fois. Plus proches des meilleurs rappeurs actuels que nos poètes d’aujourd’hui, faut bien s’en rendre compte. Leur projet : sublimer la langue méprisée, la réinventer, lui donner de la chair, lui injecter du sang, la faire battre comme un coeur...
07/05/2024, 18:33
À l’écart des hommes qui ne cessent de s’entretuer, une espèce animale s’est développée depuis des siècles pour devenir bien supérieure à celle des humains. Osamu Tezuka signe avec ZéroMan une huitième publication chez les éditions FLBLB.
06/05/2024, 16:54
Avec Baguenaudes, Marion Jdanoff nous convie à une réflexion plastique et poétique sur la question de la représentation de l’érotisme. Elle développe un dictionnaire formel construit autour de multiples recherches sur le rapport au corps.
06/05/2024, 16:23
Quand on merde, dans certains métiers, il importe de se faire gentiment oublier. Un plombier qui provoque un dégât des eaux, par exemple, deviendra surveillant de piscine. Mais un homme de main tuant le type qui n’aurait pas dû mourir… Lucien n’a plus le choix, pour échapper à son patron : il troque ses baskets contre une soutane, et une nouvelle vie…
04/05/2024, 22:41
Au XIIIe siècle, un jeune héraut est missionné pour aller chercher une épouse au futur duc de Bretagne. Mais sa mission s’annonce plus compliquée que prévu : la demoiselle en question se fait passer pour un homme, porte l'épée et a usurpé l’identité de son père, dans le seul but de se venger de l’assassin de sa famille. Une aventure riche en rebondissements dans la France du Moyen-Âge.
01/05/2024, 18:02
Ce roman est à la fois poétique et truculent, avec des phrases qui semblent sortir d'un conte moderne et des expressions qui évoquent un passé ancestral. Écrit à la première personne, ce livre baroque emprunte son titre à un proverbe derviche et raconte avec une drôlerie vivifiante les premières années d'une jeune Turque, née juste après la Seconde Guerre mondiale. Chronique par Jean Doutrepont.
30/04/2024, 16:25
1975, Ouganda. Kirabo n’a que 12 ans lorsque cette histoire commence. Orpheline de mère, elle ne s’est jamais vraiment interrogée sur cette femme absente de sa vie. Aimée, bien entourée, pourquoi se serait-elle inquiétée ? Jusqu’à récemment. Pour autant, les réponses demeurent les mêmes : « Ne pense pas à elle ; pense à tes grands-parents et à ton père ». Et cette fois-ci, c’est une nouvelle réalité qui s’impose à elle : et si sa mère n’avait simplement pas voulu d’elle ?
29/04/2024, 12:56
Il y a un peu plus d’un an, nous vous parlions des Grandes personnes, structure éditoriale détonante dont chaque livre invite à une aventure matérielle avec l’objet même du livre. Nous vous proposons aujourd’hui un nouveau petit tour d’horizon de leurs dernières sorties qui permettra de percevoir l’originalité de leurs publications.
29/04/2024, 10:07
Autres articles de la rubrique Livres
BONNES FEUILLES - "'Il a disparu sans pourquoi ni comment. Il a disparu gracieusement, même pas pour un fifrelin !... Juste non, ce n'est pas possible, ajouta-t-il après réflexion. C'est invraisemblable qu'un nez disparaisse, n'importe comment c'est invraisemblable.
01/06/2024, 07:30
BONNES FEUILLES - “Je ne sais pas plus que vous ce que vous allez lire car ce n'est point un roman ni un drame avec un plan fixe, ou une seule idée préméditée, avec des jalons pour faire serpenter la pensée dans des allées tirées au cordeau.”
01/06/2024, 07:00
BONNES FEUILLES – Lori s'aventure en Angleterre, sur les traces de sa défunte Tante Dimity. Elle tentera tant bien que mal de réunir les écrits de sa tante, perturbée par une série de mystères à la résonnance mystique. La Mort de Tante Dimity est le premier tome d'une cosy mystery de Nancy Atherton, traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Ancion et Axelle Demoulin pour Verso.
31/05/2024, 18:22
Cette 21e semaine (du 20 au 26 mai) de l'année est marquée par le retour de Mortelle Adèle pour un 21e tome. L'héroïne de Mr Tan et Diane le Feyer arrive directement en première place avec 23.063 exemplaires vendus. Derrière elle, Virginie Grimaldi confirme sa bonne forme en occupant les 2e et 3e place avec Plus grand que le ciel (20.554 ventes) et Une belle vie (19.472 ventes).
31/05/2024, 15:57
De nombreux récits de voyage nous emmènent sillonner le monde à l’aide d’une voiture, que ce soit en autostop ou alors directement, en transformant une voiture du quotidien en instrument permettant de faire le tour de la planète.
31/05/2024, 13:11
BONNES FEUILLES - « Il n’y a aucune barrière entre mon corps et l’argent que je tire de son exploitation. On rémunère mon inutilité, n’est-ce pas le meilleur pied de nez que l’on puisse faire à ce système dégénéré ? »
31/05/2024, 10:21
Alors que se préparent en grande pompe les jeux olympiques de Paris 2024, il est peut-être temps de porter un regard informé sur ce que furent véritablement les jeux dans l’Antiquité, loin d’une reconstruction imaginaire, au plus près de la réalité historique.
28/05/2024, 16:46
Merveilleuse parution chez Bouquins d’un inédit de Jean-René Huguenin. Les enfants de septembre, roman ébauché et par conséquent forcément inachevé révèle toute la palette émotionnelle et stylistique de JRH, auteur génialement prometteur décédé à 26 ans. Par Denis Gombert
26/05/2024, 09:00
BONNES FEUILLES - « Oh ! reprit le secrétaire, l'œuvre a une vogue inouïe. Tout le monde chic de l'univers entier en fait partie pour avoir l'air de mépriser la mort. Puis, une fois qu'ils sont ici, ils se croient obligés d'être gais afin de ne pas paraître effrayés. Alors, on plaisante, on rit, on blague, on a de l'esprit et on apprend à en avoir.
26/05/2024, 08:30
BONNES FEUILLES - De septembre 1961 à 1962, dans la province sécessionniste du Katanga, située dans l’ex-Congo belge, une guerre oubliée mais sanglante s'est déroulée. Riche en cuivre et en uranium, le Katanga était gouverné par un régime minier pro-occidental qui a défié les Nations Unies et leurs casques bleus.
25/05/2024, 08:30
Liu Cixin revient sur le devant de la scène littéraire avec La mort immortelle (traduit du chinois par Gwennaël Gaffric), le dernier volet de l’un des cycles de science-fiction chinoise les plus populaires de ce siècle. Les éditions Actes Sud proposeront une édition collector, à retrouver en librairie le 5 juin prochain.
25/05/2024, 07:30
Semaine chargée dans domaine de l’édition. Pas moins de 42 sorties se sont hissées parmi les 200 meilleures ventes de la semaine 20 (13 au 19 mai 2024). Mais, sans surprise, Virginie Grimaldi attire toujours le regard avec sa première place : elle demeure indétrônable avec 17 .154 ventes enregistrées...
24/05/2024, 16:10
Le succès des bandes dessinées est tellement grand qu’on retrouve les personnages les plus célèbres mis à peu près à toutes les sauces. Si, bien sûr, le cinéma se régale en créant des longs métrages à succès autour des grands héros des comics, des univers parfois moins attendus s’inspirent aussi des histoires mises en bandes dessinées.
24/05/2024, 09:10
La France est-elle vraiment en déclin ? Les Français sont-ils aussi désabusés que certains le prétendent ? Le politologue Eddy Fougier propose dans Ne désespérons pas de la France et des Français, un essai sous forme de plaidoyer en faveur d’un changement de regard sur la France et ses habitants.
24/05/2024, 07:30
Quelle est la puissance de la musique sur notre cerveau ? Comment la mesurer, et surtout, comment l'utiliser ? Le journaliste scientifique Michel Rochon s'interroge sur l'influence que peut avoir la musique sur notre cerveau, et dévoile dans Comment la musique transforme notre cerveau un essai riche et détaillé.
23/05/2024, 20:10
BONNES FEUILLES - Après La Putain du Diable, qui a connu un succès critique inattendu, et Les Chutes, un recueil oscillant entre désespoir moqueur et exigence impérieuse d’exister, Melchior explore dans sa poésie les désillusions amoureuses avec une touche à la fois personnelle et universelle.
23/05/2024, 19:22
Le Canada, avec ses vastes étendues sauvages, ses villes cosmopolites et sa riche histoire, est une source d'inspiration pour de nombreux artistes, écrivains et créateurs de jeux. On retrouve tout particulièrement des liens entre les jeux, la littérature et la culture canadienne, ce que démontrent les œuvres qui mettent en valeur l'imaginaire et la diversité du pays.
23/05/2024, 13:43
BONNES FEUILLES – Lorsqu’une rencontre fortuite rapproche Sloane et Rowan, meurtriers et adversaires, une amitié surprenante émerge entre eux. Butcher & Blackbird, premier tome de la série Ruinous Love, est une killer romance signée Brynne Weaver, traduite de l’anglais (Canada) par Lauriane Crettenand, pour le nouveau label du Seuil : Verso.
23/05/2024, 13:06
BONNES FEUILLES – Afin de traquer le responsable de la disparition d’un espion américain, Sam Joseph, agent de la CIA, est chargé de recruter Mariam Haddad, haute fonctionnaire travaillant au palais présidentiel syrien. Entre amour, mystère, et enquête, le nouveau roman thriller d’espionnage de David McCloskey a été traduit de l’anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj, pour Verso.
23/05/2024, 08:00
Jeune couple s’éclate en plein air narre l’effondrement d’une famille indienne après que Sreenath, l’aîné, a été filmé à son insu dans un moment intime. À travers les tensions familiales, Aravind Jayan esquisse une Inde divisée, tiraillée entre l’aspiration à la modernité des jeunes générations et le conservatisme des familles traditionnelles. Un roman traduit de l’anglais (Inde) par Benoîte Dauvergne.
21/05/2024, 10:30
Commenter cet article