#Economie

Saccage ou désherbage : pourquoi évacuer 20 % des livres de la Bpi au galop ?

80.000. C’est le nombre d’ouvrages à sacrifier dans le déménagement de la Bpi, Bibliothèque Publique d’Information, prévu en avril 2025. Quittant le centre Pompidou (Ier arrondissement) en travaux pour 5 ans, elle gagnera le quartier de Bercy (XIIe). Les équipes préparent un désherbage d’une ampleur inédite : 20 % des 390.000 livres disparaîtront. Pas pour tout le monde... 

Le 18/12/2023 à 12:35 par Nicolas Gary

20 Réactions | 1436 Partages

Publié le :

18/12/2023 à 12:35

Nicolas Gary

20

Commentaires

1436

Partages

Partager cet article sur Linkedin Partager cet article par mail Imprimer cet article
ActuaLitté

L’information a été rendue publique mi-novembre : la Bpi désherbe, terme technique de bibliothécaire pour désigner la mise au rebut de titres considérés comme obsolètes. Tout professionnel de la lecture publique a pris part, au moins une fois dans sa carrière à l’opération : on évalue les collections pour en réviser la pertinence, sortir des documents trop abîmés et, en somme, faire un peu de place. Le fruit de ce tamis peut être donné, revendu à bas prix ou pilonné, si l'état de délabrement est trop marqué. 

Vider les stocks, fissa

La Bpi ne déroge pas à la règle : on y déplante d'ordinaire 15.000 à 20.000 titres par an (livres et revues). En vue du déménagement, les équipes auront moins de 16 mois pour en trier quatre fois plus. Un volume qui dépasse de très loin non seulement les capacités de traitement. Ainsi 1250 documents partiront chaque semaine pour atteindre les 20 % que demande la direction de l’établissement – pourcentage pour lequel ActuaLitté n'a pas obtenu la moindre justification des responsables. 

En revanche, les équipes ont appris que les 80.000 documents alimenteront les stocks de Recyclivre, société spécialisée dans la récupération d'ouvrages, par la suite revendus dans une offre d'occasion. 

« Si encore nous avions des consignes, ou une méthodologie », déplore une titulaire contactée par ActuaLitté. « Nous avons réclamé des critères de sélection, mais depuis l’injonction tombée en septembre de supprimer 20 % des collections, aucune politique documentaire n’a vu le jour. » Malgré les demandes de « cadrage professionnel et intellectuel », réclamées lors d’une réunion du 24 novembre dernier avec Christine Carrier, directrice de la Bpi, Annie Brigant, directrice générale adjointe et Isabelle Antoine, secrétaire générale, aucun écrit ne fixe encore de ligne de conduite.

Autrement dit, les responsables avancent à tâton, développant des outils bricolés sur des valeurs improvisées, sans aucune vision : « Chacun est livré à lui-même et agit en fonction de… rien. » La date d’avril 2025 qui marquera le déménagement se rapproche donc avec une douloureuse urgence pour les personnels. Surtout que l’équipe responsable du retraitement l’a affirmé tout de go : traiter autant de volumes sur une telle période est tout bonnement impossible.

Détruire ou donner... Le dilemme ?

« La première solution qu’a avancée la direction était de pilonner », donc détruire tout bonnement l’ensemble des documents. Dans un exercice de novlangue prodigieux, on tente même de nier le désherbage, préférant une “désélection”. Personne n’est dupe : « C’est un travail d’examen en vue d’évacuer 20 % du catalogue. C’est du désherbage massif, tout simplement. »

En réalité, la direction se réfugie derrière « un retard de plusieurs années sur le désherbage ». Accumulé depuis combien d’années : là encore, la direction, sollicitée à plusieurs reprises, est restée muette. « Mais on n’est pas une bibliothèque de conservation, il faut sortir les livres qui ne sont pas d’actualité. Ce travail n’a pas été bien fait au cours des dernières années », lit-on cependant dans un compte-rendu du 24 novembre. La position de la direction est des plus radicales.

Pire : les personnels sont renvoyés vers leurs collègues, pour que ces derniers les aident à choisir, la direction soulignant que la Bpi « garde le maximum qu’on peut garder ». Pourtant, aucun engagement n’a été pris sur le nombre de titres à la réouverture du centre Pompidou : auraient-ils pu être stockés en sollicitant le Centre technique du livre et de l’enseignement supérieur (CTLes) ? « Ce serait trop compliqué à gérer », balayent les responsables.

Les missions de la Bpi révisées

« Il y a un véritable problème de place », reconnaît une source syndicale, « mais qui ne justifie certainement pas de laisser les personnels dans un tel désarroi. Surtout qu’à un an et demi du déménagement, nous sommes dans l’urgence. » En dépit d’un courrier adressé au ministère de la Culture pour obtenir des critères objectifs, rien n’avance.

Les ouvrages marqués d'une pastille rouge sont voués au désherbage
Les ouvrages marqués d'une pastille rouge sont voués au désherbage

Lors d’une rencontre avec le ministère de la Culture, portant sur le Centre Pompidou, la FSU a pourtant sensibilisé Valois à cette question d’évacuation en masse. « Nous n’avons pas obtenu de réponse de Rima Abdul-Malak, pourtant présente, au prétexte que nous ne suivions pas l’ordre du jour. Et qu’elle souhaitait poursuivre sur les sujets de la réunion, car à midi elle partait, pour défendre son budget devant le Sénat. » Le ministère de la Culture n'a pas non plus souhaité répondre à ActuaLitté. 

Le procédé, en dépit de ses théorisations n’a rien de la science exacte, mais nécessite a minima une méthodologie. « La Bpi a toujours maintenu un volume constant d’ouvrages, ayant pris en compte dès sa création une dilatation évidente pour certaines disciplines, forcément cumulative. D’autant plus que d’autres sont apparues, comme l’informatique qui n’existait pas : faire tenir ces catalogues dans un espace qui se restreint relève de l’impossibilité euclidienne. »

Confiscation du patrimoine...

Par ailleurs, sur ces 80.000 titres à dégager, « combien reviendront après les travaux ? Le déménagement donne l’occasion de redéfinir drastiquement l’offre documentaire proposée au public depuis 40 ans. Or, personne n’a demandé la disparition de ces documents ». Christine Carrier, à la tête de la Bpi, ne nous a pas apporté de précisions non plus.

À LIRE - Lettre ouverte de Patrick Bazin : Bénédicte Hamon répond

Certes, les équipes admettent de possibles retards dans le désherbage, mais « certainement pas dans de telles proportions. En outre, de nouvelles missions sont apparues, comme les expositions que nous organisons qui ont pris du temps aux personnels, mais également de l’espace au sein de l’établissement ».

Conclusion : « Nous assistons à une confiscation de l’offre, opérée par des professionnels de la culture, qui le décident arbitrairement. » Surtout que par le passé, la Bpi a collaboré avec des nombreux organismes, aussi bien associations que bibliothèques d’hôpitaux, de prisons, ou encore écoles, universités et bibliothèques publiques pour que les titres désherbés vivent plus loin. Près de 300 structures en ont ainsi bénéficié — jusqu’aux bibliothèques africaines, avec un millier d’ouvrages donnés en 2018.

Or, les conventions passées imposaient deux critères indérogeables, pour bénéficier des dons de livres : être situé en France et interdiction formelle de revendre les titres. Certainement pas le projet de Recyclivre.

Un stock volumineux pour rien 

Pour Jean-Marc Dechaud, président du Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne (SLAM), c’est la consternation qui règne. « Collaborer officiellement de la sorte avec une entreprise qui s’abrite derrière des vertus écologiques, pour lui fournir un stock qu’elle revendra, de manière très mercantile, c’est scandaleux. »

Utilisateur lui-même du rayon bibliographique de la Bpi, il se souvient d’avoir, pour son métier, consulté « des titres assez onéreux à l’achat, que j’étais heureux de parcourir gratuitement. Reviendront-ils, ou doit-on les considérer comme perdus à jamais », interroge-t-il ? Et de rappeler l’article L. 3111-1 du Code général de la propriété des personnes publiques (CG3P) : « Les biens de l’État sont logiquement inaliénables : ces livres achetés avec de l’argent public – nos impôts — qui alimenteront les stocks de cette société, cela pose un sérieux problème juridique. »

Collection publique VS patrimoniale

L'argument était bien tenté : si les fonds patrimoniaux sont en effet inaliénables, les collections de bibliothèques échappent à cette clause. Un guide émanant du ministère de la Culture, les qualifie comme «relevant du domaine privé des personnes publiques » : les collections publiques, au contraire de celles patrimoniales, sont bel et bien aliénables... donc donnables, revendables, etc.

/uploads/images/90ef75f5-e55c-42f6-ba7d-145be6c2d828-6580267200ede352623260.jpg

Ainsi, l’article L. 3112-1 du CG3P prévoit que : « Les biens des personnes publiques mentionnées à l’article L. 1, qui relèvent de leur domaine public, peuvent être cédés à l’amiable, sans déclassement préalable, entre ces personnes publiques, lorsqu’ils sont destinés à l’exercice des compétences de la personne publique qui les acquiert et relèveront de son domaine public. » 

En outre, la loi Robert de décembre 2021, dans son article 13 institue le désherbage comme une pratique encadrée. Elle a par ailleurs légalisé le don à des entreprises relevant de l’économie sociale et solidaire — ce qui est le cheval de bataille de Recyclivre.

La passion d'un algorithme ?

Les membres du SLAM s’intéressent d’ordinaire plutôt aux ouvrages rares qu’à la documentation, or « ils exercent leur métier avec une volonté de transmission et de partage, une valeur ajoutée. Là, nous parlons d’un algorithme et d’une plateforme de vente », s’agace le président. « Et pour quelle raison ne pas avoir sollicité des bouquinistes parisiens ou ces organismes avec lesquels la Bpi a pu collaborer par le passé ? » 

Alors que le ministère de la Culture travaille actuellement avec le Syndicat sur l’application de mesures et vérifications quant à la provenance des ouvrages patrimoniaux — une traçabilité, en somme — ce désherbage prend des allures de vide-grenier démesuré et inconscient. « Les bibliothèques se séparent de leurs documents, mais à condition qu’un cachet d’annulation soit apposé sur le tampon de l’établissement à qui le livre appartenait. Sans quoi, dans 20, 40 ans, l’État serait dans son droit que de réclamer à ce qu’ils soient restitués. » 

Recyclivre, partenaire particulier...

Sylvain Joly-Hauffray, codirigeant de Recyclivre relativise immédiatement : « Il est important de noter que si cette collecte n’était pas effectuée gratuitement par une société comme Recyclivre agrémentée ESUS et engagé dans un processus vertueux et circulaire, il le serait par une entreprise de recyclage (Veolia, Paprec, etc...). Ce service serait alors payant, en l’occurrence ici pour la Bpi. » 

C'est qu'il n'existe en réalité qu'une alternative à Recyclivre : Ammareal, qui fonctionne sur un modèle similaire et offre gracieusement une solution de collectes, avec d'autres avantages sur lesquels nous reviendrons.

Si à jour, il est impossible de définir quelle quantité d’ouvrages sera recommercialisable, le volume représente par ailleurs une portion congrue sur le volume global d’ouvrages récupérés – plus de 3 millions désormais. À ce titre, l’entreprise ne fournit pas de précisions sur les sources d’approvisionnement, évoquant simplement des partenaires associatifs aussi bien que des médiathèques. 

D’autre part, il souligne l’importance de la gratuité de la collecte pour l’établissement. « Cela leur permet aussi de reverser une partie des revenus, que la BPI a décidé de flécher vers une association. » Un point intéressant, que la direction ne semble pas avoir évoqué lors des discussions sur le sujet.

Une bien trop belle occasion 

« Ce partenariat répond surtout par une solution vertueuse à une problématique récurrente pour les établissements de prêt : nous employons des collaborateurs en parcours de réinsertion, et à ce titre créons de l’emploi, en recyclant des ouvrages qui viennent de France et restent en France. Quelle serait l’alternative ? La revente via un prestataire comme Momox, société allemande ? » 

/uploads/images/6e34f3ce-577a-40d3-8147-3fb0ee23bb1e-658026800522b242383770.jpg

Pour suivre ce désherbage, une personne de l’équipe se rend chaque semaine à la Bpi, pour examiner les stocks, avant l’acheminement vers l’entrepôt situé dans l’Essonne. « La capacité logistique dont nous disposons, peu de services en disposant », insiste Sylvain Joly-Hauffray. Quant à la critique à peine voilée de ce qu’Amazon serait leur meilleur partenaire pour écouler les ouvrages, le codirigeant répond : « Un tiers des ventes s’effectue désormais sur notre site. Les 70 % souvent avancés et attribués à tort à Amazon représentent en réalité l’ensemble des marketplace sur lesquels on retrouve notre offre. »

En revanche, le cachet d’annulation n’évoque rien pour le codirigeant.

Habiller la mariée ?

Selon les informations qu’a obtenues ActuaLitté pour 2021, les partenaires de Recyclivre sont Abebooks, Fnac (cumulant moins de 15 % des ventes), Rakuten et Amazon (affichant plus de 50 %). Sauf qu’Abebooks est une propriété d’Amazon : leurs ventes cumulées de 2021 dépassaient celles réalisées en direct sur le site de Recyclivre. À ce titre, elle se présente comme le premier vendeur de livres d’occasion sur Amazon. 

Par ailleurs, les bibliothèques ne représentent qu’un faible canal du volume global — moins de 13 % —, quand les particuliers sont trois fois plus importants. Un déploiement en Espagne, avec l’ouverture d’espaces de collecte ainsi qu’un entrepôt à Madrid a donné une dimension européenne depuis 2019. Et L’Italie fait partie des prochains territoires visés. 

Actuellement, la société serait à la recherche de nouveaux investisseurs, voire d'un repreneur : on comprend d’autant mieux l’intérêt en communication que présente l’accord avec la Bpi. 

L'estampillage, véritable blanc-seing 

Qu’en est-il alors de cette estampille — les formulations varient « retiré des collections », « exclu des collections » ou « sorti de l'inventaire / des collections ». De fait, en l’absence de ce marquage explicite, rien ne certifie que le livre n’a pas été volé — flirtant alors avec une forme de recel pour l’organisation qui le revend, et de complicité pour l’acheteur ?

Dans l’ouvrage Désherber en bibliothèque : manuel pratique de révision des collections, sous la direction de Françoise Gaudet et Claudine Lieber, Yves Alix (anciennement Inspecteur général des bibliothèques) indique :

Dans la pratique, le désherbage n’étant pas nécessairement une opération ponctuelle, le plus recommandable est de faire prendre une délibération annuelle à l’assemblée (conseil municipal, conseil général, conseil d’administration de l’université ou de l’établissement public) et de joindre en annexe la liste détaillée des documents désaffectés, l’essentiel étant de formaliser les procédures et d’assurer leur pérennité. [...] Ces règles comprennent, par exemple :

– la formalisation dans les actes juridiques pris par la collectivité des critères retenus pour chaque type d’élimination ;

 les formalités administratives qui seront accomplies systématiquement : apposition d’une marque de sortie, annulation des documents sur les registres d’inventaire et les fichiers, procès-verbal mentionnant le nombre d’ouvrages éliminés et leur destination, etc.

L’Enssib précise que « les collections courantes, principaux objets visés par les campagnes de désherbage, relèvent du domaine privé. Ils sont aliénables et peuvent donc être facilement retirés de la bibliothèque, à condition d’en établir une liste. Il est cependant recommandé de faire valider l’élimination et la destination des ouvrages réformés par une délibération (ou un arrêté municipal) de l’autorité de tutelle ».

L’établissement de formation nous confirme toutefois que « tout ouvrage qui sort des collections doit en effet se voir apposer une pastille de sortie d’inventaire. C’est une obligation légale».

Un marquage de rigueur

Cette marque de sortie, comme nous l’indiquent les syndicats de la Bpi, sera tout bonnement impossible à apposer sur un tel volume, mais l’établissement n’en a cure. Les modalités pratiques d'identification des ouvrages faisant l'objet d'une collecte et d'une donation à Recyclivre ne font pas l'objet d'une stipulation contractuelle précise, et sont donc laissées à la libre appréciation de la Bpi. Sauf que depuis le 1er janvier 2023, un changement est survenu dans le circuit du désherbage des monographies imprimées. Avec l’obligation de l’estampillage. La confusion règne…

Et là encore, la direction a préféré garder le silence, malgré nos différentes relances.

Pourtant, Yves Alix l’indique clairement dans l'article Désherbage et domanialité : « Le tampon “sorti des collections” (ou autre formule identique) est, naturellement, de rigueur. Il servira de justification en cas de dérapage. » Comprendre : éviter tout doute quant à l’origine des documents ainsi revendus. 

 

Nombre de municipalités insistent d’ailleurs sur ce point : la mention « exclu des collections » [ou assimilée] doit être obligatoirement apposée sur le document désherbé. Si le droit français n’accorde qu’une place très limitée à la coutume, cette dernière peut tout de même se développer dans le cas d’un silence législatif : ce serait le cas ici ?

Quand la concurrence a du bon

ActuaLitté n’a pas obtenu copie de la convention passée avec Recyclivre : nous avons pu en revanche avoir confirmation que la seule autre entreprise en mesure d’exécuter une telle prestation n’avait « pas du tout été sollicitée».

De fait, Ammareal, qu’a cofondée Renan Ayrault, s’étonne même de ce silence : « Nous avions rencontré les responsables de la Bpi lors du Congrès de l’Association des Bibliothécaires de France à Dunkerque, en juin dernier. Ils nous avaient informés qu’un pré-contrat était passé avec Recyclivre », nous indique-t-il.

Une perte financière sèche pour l'État

« C’est d’autant plus surprenant qu’ils connaissent notre activité et nos actions », poursuit Raphaël Boukris, l’autre dirigeant. « Depuis, nous espérons toujours pouvoir avancer avec la Bpi. Sans avoir le sentiment que leur position soit définitive, il y a quelque chose de frustrant à n’être pas été consulté : pourquoi ne pas nous donner notre chance, et répartir cette prestation ? »

Et d’ajouter : « La Bpi, sous tutelle du Ministère de la Culture, dispose d’un fond de grande qualité et le volume que représente ce désherbage est significatif : le potentiel commercial l’est tout autant. » De fait, Ammareal, dans ses collaborations avec des collectivités, reverse 10 % du montant de la vente, directement payés au Trésor public. « Ces 80.000 exemplaires représenteraient des sommes non négligeables : 50 à 100.000 €, obtenus par commission sur les ventes. » Plutôt que rien.

On comprendrait que le politique se voit reprocher son inaction. Attendu que les deux sociétés disposent de l’agrément Entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS), pourquoi opter pour la moins-disante ? « En outre, nous reversons également 5 % de nos revenus à des organismes associations au titre de la lutte contre l’illettrisme et en faveur de la lecture, parmi lesquelles Le Secours Populaire et Bibliothèque sans Frontières. »

Le sot et le bon sens

Quant à la problématique du cachet “retiré des collections”, Ammareal fournit des précisions : « Il s’agit d’un usage déjà très ancien, puisque ce tampon apporte la preuve que le livre n’a pas été volé et qu’il est donc formellement sorti des collections. Si ce n'est pas une obligation légale, cette pratique est encore utilisée par la grande majorité des bibliothèques. Probablement 70 % pour les petites villes et associations, mais proche de 100 % pour les moyennes et grandes villes et Bibliothèques Départementales. »

Et d'ajouter : « C’est un formalisme qui protège les vendeurs, les clients, les responsables d’établissement, et le contribuable. » Certes, le tampon disparaîtra à l'avenir avec l'informatisation des collections et les puces RFID introduites dans les ouvrages. Mais dans l'intervalle, le cachet s'avère obligatoire : les pièces que commercialise Recyclivre ne sont pas systématiquement frappées, comme a pu le constater ActuaLitté. 

« Ammareal est prêt à apposer le tampon des collections sur les livres que la Bpi lui adresserait, afin de les aider à gérer la complexité liée à la quantité. Nous trions chaque livre. Apposer un tampon pour nous est tout à fait gérable. »

En attendant, une pétition des titulaires de la Bpi demande que l'on mette fin « au saccage des collections ». L’article L2141-1 du CG3P indique : « Un bien d'une personne publique mentionnée à l'article L. 1, qui n'est plus affecté à un service public ou à l'usage direct du public, ne fait plus partie du domaine public à compter de l'intervention de l'acte administratif constatant son déclassement. » L’estampillage en fait-il partie ? Nous ne désespérons pas d'obtenir des précisions de la direction de l'établissement. Le ministère de la Culture a par ailleurs été contacté pour apporter son éclairage.

Crédits photo : ActuaLitté, CC BY SA 2.0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

20 Commentaires

 

BOUC23

18/12/2023 à 22:44

Et "Bibliothèque sans frontières"
....vous y avez pensé ???

Marianne L.

19/12/2023 à 04:37

Vaste sujet et article intéressant et documenté, que j'ai lu avec intérêt. Merci ! Et courage aux personnels de la BPI !

Mark

19/12/2023 à 07:41

Et si la Bpi était tout simplement intégrée à un réseau, par exemple celui des bibliothèques de la Ville de Paris ? Les livres "écartés" d'un établissement et ne figurant pas déjà dans les collections (rationalisation sans suppression) sont mis en réserve générale. Les lecteurs ne les trouvent plus sur les rayons, mais peuvent facilement les faire venir dans une bibliothèque publique de leur choix. La réserve générale se trouve dans des lieux où la place ne manque pas, les livres tiennent moins de place, puisqu'ils n'ont à être accessibles qu'aux magasiniers, et les chercheurs sont satisfaits : ils sont habitués à faire venir des livres en une semaine dans leur bibliothèque habituelle.

Rien de rare à la BPI

24/12/2023 à 14:07

La BPI ne possède aucun livre rare. Ils sont tous présents dans des BU parisiennes ouvertes à tous et à la BnF notamment s'ils s'inscrivent dans le cadre du dépôt légal.
La BPI n'a pas de mission de conservation.

Didier Schulmann

24/12/2023 à 23:01

Cher Monsieur,

Quelle est donc votre définition du "rare" ? La BPI conserve ...
(j'insiste : conserve ; toutes les bibliothèques conservent leurs collections ; écrire -comme vous vous y abandonnez- que "la BPI n'a pas de mission de conservation" doit certainement ulcérer à bon droit les agents publics qui accomplissent leur mission dans cet établissement : ce sont des conservatrices et des conservateurs ...!)
... des titres non seulement épuisés, mais carrément introuvables y compris sur les plateformes en lignes, des collections de périodiques fort peu courants et dont la litanie des livraisons remonte souvent aux premières années de ces revues.
Au demeurant, je vous concède volontiers que toutes les sections de la BPI ne semblent pas, aux yeus de l'usager, logées selon les mêmes critères de renouvellement et d'actualisation des collections ...
Cette observation milite en faveur d'une analyse fine et précautionneuse du catalogue, armée des meilleures bibliographies thématiques et le concours d'experts extérieurs qui connaissent leurs champs disciplinaires, soit pour l'enseigner, soit pour avoir récemment soutenu une thèse, toutes opérations qui ne s'accomplissent pas à la hâte ni à la serpe ...

Cpks

19/12/2023 à 08:17

Il est normal de désherber, il faut bien laisser de la place aux nombreuses parutions - surtout que la BPI va continuer d’acheter pendant ces 5 années de fermeture.
Il existe des techniques de désherbage très bien décrites dans « Désherber en bibliothèque ». Le personnel de la BPI doit sûrement les connaître. Ou alors, la direction va confier ce travail à des vacataires inexpérimentés. Ce qui est absurde car c’est la tâche des professionnels du livre.
C’est le choix des revendeurs commerciaux qui pose problème. Pourquoi ces dons à des plateformes géantes, qui décrivent mal le livre dans leurs notices et trompent ainsi l’acheteur. De plus c’est une concurrence déloyale avec le petit libraire ou bouquiniste, qui lui, achète ce qu’il propose à la revente.
La bonne solution serait de proposer régulièrement des braderies de livres ouvertes aux particuliers - comme font les bibliothèques des Arts décoratifs, ou des musée.
Ainsi les chercheurs, les étudiants, peuvent en bénéficier à prix très bas, plutôt que de devoir acheter sur ces mastodontes du bouquin.
Quand au délicat problème du tampon, ce devrait être une évidence pour tout bibliothécaire consciencieux !
Signé: une bibliothécaire à la retraite, qui a beaucoup « pilonné » et redonné des livres aux vraies associations sans but lucratif.

tatou

19/12/2023 à 09:11

Il est normal de désherber (même si le terme induit l'idée de "mauvaises herbes"!) pour ce qui concerne une bibliothèque qui n'a pas de vocation patrimoniale, ni même, à proprement parler, documentaire. Etudiants, nous cachions le soir derrière les rayonnages des livres-clé pour être sûr de les trouver le lendemain, ce que permettait l'accès direct... On était loin de Sainte-Geneviève, ou de Sainte-Barbe...
Une telle institution n'a donc pas vocation à conserver tous les livres (relire Borges). Donc, désherbage. Ne procédons-nous pas nous-même à de telles opérations chez nous, en éclaircissant nos rayonnages, car tous les livres ne sont pas des chefs d'oeuvre impérissables de la pensée mondiale ?
Difficile pour le profane d'estimer le bien-fondé d'une telle opération à hauteur de 20 % du catalogue, dès lors qu'on n'a pas accès au chiffre annuel (2 % ?, 5 %, plus ?, moins ?). Là-dedans, quelle est la part des annuels ? On peut se passer du code civil 2021, et l'envoyer en Afrique n'aurait que peu de sens...
Pour le reste, pourquoi ne pas les offrir aux bouquinistes parisiens, en dédommagement du préjudice que connaîtra cette profession, conséquence du raz de marée olympique ??

Team ActuaLitté

19/12/2023 à 09:54

Bonjour tatou :
le volume annuel habituel est indiqué dans l'article : 15.000 à 20.000 par an.
Avec un principe standard : un livre désherbé = un livre acheté.
Merci de nous lire

tatou

19/12/2023 à 13:56

Donc, si je comprends bien, sur 390000 exemplaires, on désherbe en moyenne 18 000 livres par an, soit 4,6 %, mais on nous dit que ce travail n'a pas été effectué pendant quelques années, allez, mettons 4 ans, ce qui n'est pas loin des 20 % demandés "par la direction". Donc, vraiment, où est le problème ?? Et ne faut-il pas simplement appliquer les règles qui s'appliquaient lors des précédentes opérations du même type, pour exercer ce salutaire travail ??

Team ActuaLitté

20/12/2023 à 07:46

Bonjour
C'est en effet la logique que l'on pourrait attendre.
Mais ce fonctionnement induit de remplacer tout livre desherbé par un nouveau livre. Sans quoi on crée en effet un vide dans une collection qui était pensée comme constante.

Et les 5 ans de fermeture

24/12/2023 à 14:12

Les acquisitions vont continuer pendant les 5 années de fermeture et on retrouvera des chiffres corrects à la réouverture.
Par ailleurs, le concept du stock constant a été élaboré pour faire comprendre rapidement la méthodologie de travail mais c'est bien plus complexe en réalité. Certains secteurs deviennent moins importants avec le temps, d'autres prennent plus de place. Il ne faut pas tout caricaturer.
Je vous propose de faire un tour à la BPI, de regarder les rayons et de faire des taux de recouvrement avec la BnF, les BU et les BM : vous revenez ensuite nous dire combien d'unica vous avez trouvé, ok ?

Hocine

19/12/2023 à 10:35

Article confus, prétendant traiter du devenir des livres de la BPI, mais menant une charge aux limites de la bonne foi contre Recyclivre. Pour avoir souvent acheté directement des livres chez eux, je peux témoigner de l'excellence de leur services, et avoir reçu des livres issus de désherbage parfaitement identifiés. Mon impression générale sur cet article : une guerre -personnelle- picrocholine!

Didier Schulmann

19/12/2023 à 12:21

... mais enfin, cher Monsieur, la BPI est un établissement public qui constitue ses collections en dépensant du budget public provenant des recettes fiscales de l'Etat ! Ce n'est pas pour les déclasser et les transférer gratuitement à une plateforme commerciale, aussi vertueuse et professionnelle soit-elle, mais qui en tirera sinon du profit en tout cas du chiffre d'affaire valorisable auprès de ses actionnaires, alors qu'il existe des organismes caritatifs de redistribution comme Bibliothèques sans Frontières, ou d'autres qui oeuvrent en milieu carcéral ou tout autre environnement qui, sans budget, cherche à accéder à des ressources culturelles !

Le buveur d’encre

20/12/2023 à 17:05

Cher Didier,
Enfin une réponse pleine de bon sens.
Bien amicalement,
J. C

Nicolas Gary - ActuaLitté

20/12/2023 à 07:48

Bonjour
Commentaire confus découlant d'une lecture hâtive et précipitée d'une enquête fouillée, peut-être trop pour la capacité d'attention du lecteur qui finit par commenter un sujet qu'il n'a pas compris – surtout si c'est pour aboutir à cette conclusion.
Merci de nous lire. Vraiment.

Didier Schulmann

19/12/2023 à 10:39

En date du 21 novembre dernier, les responsables de bibliothèques françaises dans les domaines Beaux-Arts, Architecture & Patrimoine ont reçu le mail suivant :

"Bonjour à tous,
La Bpi (Bibliothèque publique d'information) propose en don des catalogues de salons avec ses volumes illustrés de 1673 à 1914. Certains sont des reprints par l'Echelle de Jacob, d'autres des éditions originales. La collection constituée de 72 volumes est complète."

Les catalogues de Salons de Beaux-Arts ne sont pas de "beaux livres" que l'on déguste ligne-à-ligne ou page à page, mais ce sont des usuels indispensables à n'importe quel agent public oeuvrant dans le champ du patrimoine et des musées, à tous les marchands d'art et commissaires priseurs, à tous les enseignants et étudiants en histoire de l'art, aux professionnels de l'édition, etc ...

Disposer de ce viatique en accessibilité facile et fluide au coeur de Paris est une mesure d'intérêt public que la numérisation de ces collections sur Gallica ne remplace pas : d'expérience, la consultation physique de ce genre d'ouvrages offre des conditions de maniabilité, de rapidité et de fiabilité d'accès aux données que ne permet pas leur dématérialisation.

La direction de la BPI est en train de se livrer à un casse en règle, à une liquidation des actifs et du capital intellectuel et social du Centre Pompidou, dans les mêmes termes que ce à quoi la présidence du Centre Pompidou condamne le parcours historique des collections du musée national d'art moderne qui est appelé à disparaître ...

LOL

24/12/2023 à 14:02

Ces livres sont présents dans des BU parisiennes ouvertes à tous ainsi qu'à la BnF. Personne n'est privé de rien.

Didier Schulmann

24/12/2023 à 22:39

... les "BU parisiennes ouvertes à tous" (???) et la BnF n'offrent résolument pas l'accessibilité fluide, rapide, facile et immédiate dont on jouit à la BPI et qu'appelle le plus couramment la nécessité de consulter ces références.

Attention aux raccourcis

20/12/2023 à 10:00

Les acquéreurs de la BPI savent très bien faire leur désherbage et n’ont pas attendu cette action pour faire ce travail.
La BPI n’a aucun rare ou unique dans ses collections. On les retrouve partout dans Paris (BU, BM, BnF).
Quant à aller stocker au CTLEs qui est déjà quasiment saturé et qui prévoit l’entrée des livres plusieurs années à l’avance, cela n’a pas de sens, d’autant plus que la BPI ne relève pas de l’enseignement supérieur.

Bibliothécairedelouest

21/12/2023 à 07:09

Il est normal que la BPI désherbe et il est normal qu'elle désherbe beaucoup. La BPI c'est la bibliothèque d'actualité par excellence et ses collections qui sont peu importantes (moins de 400 000 livres) sont très consultées. Un taux de renouvellement de plus 10% serait logique. Les amoureux des fonds anciens, des ouvrages épuisés, les trouveront à la BNF. Courage à la direction qui doit composer avec les syndicats et un personnel impossible a renouveler !

Plus d'articles sur le même thème

ActuaLitté

Librairie en quartier populaire : le projet de Rachida Dati étudié à Montpellier 

Comediedulivre2024 – La Comédie du livre bat son plein : 10 journées de livres (et de cinéma, aussi), et bien plus encore, au coeur de Montpellier et dans les alentours. En marge de ces festivités – rencontres, lectures, et on en passe et on en oublie –, la Métropole réfléchit avec le ministère de la Culture au déploiement souhaité par Rachida Dati : celui de librairies et bibliothèques, implantées dans des quartiers populaires.

17/05/2024, 19:23

ActuaLitté

De la traçologie à la victimologie, le droit se dit en français

La Commission d'enrichissement de la langue française a mené l'enquête, pour débusquer les termes empruntés à l'anglais dans le vocabulaire du droit, et proposer des équivalents en français. Une manière de mieux nommer le monde, et peut-être d'en percer quelques mystères...

15/05/2024, 12:41

ActuaLitté

Hugues Ghenassia-de Ferran, de Valois à l'Institut français

Un arrêté du Premier ministre et de la ministre de la Culture, en date du 10 mai 2024, mettait fin aux fonctions du sous-directeur des affaires juridiques du service des affaires juridiques et internationales du secrétariat général de la rue de Valois. Hugues Ghenassia-de Ferran se dirige en effet vers l'Institut français.

14/05/2024, 08:50

ActuaLitté

Verdissement, métapopulation... La langue française et l'écologie

Après plusieurs listes de vocabulaire consacrées au sport, en vue des Jeux olympiques et paralympiques, la Commission d'enrichissement de la langue française se tourne à nouveau vers un domaine très contemporain. L'écologie, où les immenses défis suscitent des innovations aussi bien technologiques que langagières...

06/05/2024, 09:30

ActuaLitté

Face aux écrans, la lecture comme “alternative stimulante”

En janvier 2024, Emmanuel Macron avait constitué un comité d'experts, chargé de produire un rapport sur l'exposition des jeunes aux écrans. Ce long rapport de 142 pages, rendu public ce 30 avril, évoque notamment les bienfaits de la lecture et la manière dont elle est devrait être présentée comme une « alternative stimulante » aux smartphones et autres consoles.

03/05/2024, 14:08

ActuaLitté

JO et JP de Paris 2024 : l'usage de la langue française en jeu ?

Lors d'un scrutin public réunissant 54 votants, 47 députés ont adopté une proposition de résolution portant sur l'usage de la langue française aux jeux Olympiques et Paralympiques de Paris en 2024. Elle vise à placer la langue française au cœur des événements sportifs de cette année, mais ses détracteurs, du côté des Insoumis et des Socialistes, pointent « de la communication politique » avant tout.

03/05/2024, 09:49

ActuaLitté

Rachida Dati : un Pass Culture européen, à la façon d'Erasmus

Invitée ce 26 avril sur les ondes de RTL, la ministre de la culture, Rachida Dati, a évoqué la question du Pass Culture, généralisée en France en 2021 pour les jeunes de 18 ans, avant d'être étendue à d'autres classes d'âge. À la demande du président de la République, la voici militant pour un Pass Culture élargi à l'échelle européenne, « un peu sur le modèle d'Erasmus ». 

27/04/2024, 12:02

ActuaLitté

Le psychiatre Raphaël Gaillard élu à l'Académie française

Raphaël Gaillard, Professeur de psychiatrie à l'Université Paris Cité et responsable du pôle hospitalo-universitaire au sein du GHU Paris Psychiatrie & Neurosciences, site Sainte-Anne ainsi que président de la Fondation Pierre Deniker, vient d’être élu à l’Académie française, succédant ainsi au président de la République, Valéry Giscard d’Estaing au fauteuil numéro 16.

25/04/2024, 17:49

ActuaLitté

L'Europe exclut le livre du règlement sur les retards de paiement  

L'Europe a récemment exempté le secteur du livre d'un nouveau règlement sur les retards de paiement. Une décision saluée comme une victoire pour les libraires par le Syndicat de la librairie française (SLF) et la fédération européenne des libraires, l'EIBF, à laquelle il appartient, qui se sont vaillamment battus pour convaincre les différents acteurs impliqués.

24/04/2024, 18:18

ActuaLitté

Livre d'occasion : le Conseil permanent des écrivains souhaite une “concertation”

Le Conseil permanent des écrivains (CPE) a exprimé ses préoccupations suite à la publication d'une étude réalisée par Sofia et le Ministère de la Culture, datée du 10 avril 2024. Cette étude met notamment en lumière une augmentation significative des ventes de livres d'occasion, qui représentaient 20 % du marché en 2022.

22/04/2024, 13:32

ActuaLitté

IA et culture : Rachida Dati missionne le CSPLA

Devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, Rachida Dati avait annoncé qu'elle saisirait prochainement le Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique (CSPLA) sur plusieurs points liés à l'intelligence artificielle. Deux missions ont été officialisées, sur la transparence et l'effectivité des droits.

17/04/2024, 16:13

ActuaLitté

Des pubs télé pour le livre, une décision qui favorisera Vivendi ?

Après le SNE, c'est au tour du Conseil permanent des écrivains (CPE) - ADAGP, ATLF, Cose-Calcre, EAT, Maison de Poésie, Pen Club, Sacem, SAIF, SAJ, Scam, SELF, SGDL, SNAC, Union des Poètes, UPP -, et la Fédération des éditions indépendantes (FEDEI), d'affirmer leur opposition à la publicité pour le livre à la télévision, et le décret no 2024-313 du 5 avril 2024 qui la rend possible pendant une période d'au moins deux ans.

17/04/2024, 12:43

ActuaLitté

Le syndicat des éditeurs contre la publicité télévisée pour les livres (sans régulation)

Le Syndicat national de l'édition (SNE) exprime de sérieuses préoccupations suite à la publication du décret du 5 avril dernier, autorisant la publicité pour les livres à la télévision pour une période de deux ans. Les éditeurs craignent que cette mesure ne fragilise le secteur de l'édition et n'appauvrisse la création littéraire, en l'absence de régulations spécifiques pour cette « expérimentation ».

17/04/2024, 10:52

ActuaLitté

Construire une offre de lecture pour les handicapés visuels, un temps long

Mi-mars, deux députés prenaient d’assaut le ministère de la Culture que Rachida Dati investissait tout juste. Et d’interpeller la rue de Valois quant à la politique d’aide à la lecture pour les personnes atteintes de handicaps. Plus spécifiquement, pour ce qui touche à l’édition en braille…

16/04/2024, 16:54

ActuaLitté

Emmanuel Macron : "une contribution" prélevée sur le livre d'occasion    

Lors de sa visite au Festival du livre de Paris qui s'est ouvert ce vendredi, le président Emmanuel Macron a annoncé l'introduction d'une nouvelle mesure pour préserver la loi sur le prix unique du livre neuf face à la concurrence croissante du marché du livre d'occasion. 

12/04/2024, 15:33

ActuaLitté

Rachida Dati : encourager la lecture avec des bibliothèques en HLM  

Dans le cadre d'une démarche visant à renforcer l'accès à la lecture, en particulier parmi les jeunes, la ministre de la Culture, Rachida Dati, a révélé un projet innovant : établir des librairies et des bibliothèques au sein des logements sociaux et des zones rurales défavorisées. Cette annonce fait suite à l'étude récente du Centre national du livre qui signale une diminution alarmante de l'intérêt pour la lecture chez les jeunes français, particulièrement entre 16 et 19 ans, de plus en plus captivés par les écrans...

12/04/2024, 12:00

ActuaLitté

La DRAC PACA à la recherche d'une nouvelle direction

La direction régionale des affaires culturelles de Provence-Alpes-Côte d'Azur connaitra un changement de direction au 1er septembre prochain, annonce le ministère de la Culture. Bénédicte Lefeuvre, actuellement à sa tête, avait été nommée en janvier 2021. 

10/04/2024, 09:23

ActuaLitté

Face au livre, “les réseaux sociaux ont réussi leur entreprise”

Le Centre national du livre (CNL) a présenté une nouvelle étude consacrée aux jeunes Français et à leur pratique de la lecture. Au sein d'un « millefeuille de mauvaises nouvelles », dont la prédominance des écrans ou l'émergence d'une lecture « multitâche », les résultats montrent un attachement réel à l'activité et une certaine efficacité de l'école pour la promouvoir.

09/04/2024, 14:55

ActuaLitté

Lecture : oubliez les influenceurs, les jeunes écoutent leur... mère

Paradoxe complexe : certes, les jeunes apprécient la lecture pour le plaisir, mais préfèrent les outils numériques qui, tout en leur donnant des moyens de rester en contact, génèrent une forte dépendance. L'étude du Centre national du Livre (CNL), menée avec Ipsos, interroge ainsi le rapport qu'entretiennent les 7-19 ans avec les livres, en France. Et si les tendances ne sont pas nouvelles, elles s'aggravent.

09/04/2024, 10:00

ActuaLitté

La langue française en marche : francophonie et défis en 2024

À l'occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie (16-24 mars 2024), le ministère de la Culture a publié le Rapport au Parlement sur la langue française, marquant le 30e anniversaire de la loi du 4 août 1994 sur l'emploi de la langue française, plus connue sous le nom de loi Toubon. Cette publication offre notamment un panorama des initiatives publiques pour promouvoir le français et le plurilinguisme.

28/03/2024, 17:18

ActuaLitté

Aides exceptionnelles : le livre, un secteur peu aidé par le ministère

Investissements d'avenir, Plan France 2030 et Plan de Relance à la sortie de la crise Covid sont autant de « crédits exceptionnels » du ministère de la Culture, qui, entre 2017 et 2023, ont représenté plus de 3 milliards €. Avec la Cour des Comptes, le Sénat s'est penché sur la gestion et les attributions de cette somme conséquente, pour soulever plusieurs défaillances...

25/03/2024, 16:43

ActuaLitté

Question à Rachida Dati : en France, les auteurs ont-ils un travail ?

Ce 25 mars, un grand rassemblement est prévu devant le ministère de la Culture — un happening dont certaines organisations d’auteurs ont le secret. Évidemment, une pareille réunion sur la place des Colonnes de Buren attire l’attention du cabinet de la ministre. Au point que Rachida Dati a proposé une rencontre à trois organisations — précisément celles qui portent l’initiative de la Nuit des auteurs et autrices…

25/03/2024, 16:15

ActuaLitté

Braille : que fait la France pour fournir des livres aux aveugles ?

Avec l’ajustement du prix de vente des livres en braille sur le montant des titres classiques, une nouvelle politique d’inclusion a été mise en oeuvre. Le Centre de transcription et d'édition en braille (CETB), à l’origine de cette initiative, réduit les inégalités, avec cependant une problématique majeure : une offre encore trop faible, en regard de la production des éditeurs.

22/03/2024, 14:32

ActuaLitté

Marc Lizano entre au conseil d'administration du Centre national du livre

Le 13 mars dernier, le conseil d'administration du Centre national du livre s'est partiellement renouvelé, avec l'arrivée de nouveaux membres et des mandats reconduits pour d'autres. Signalons ainsi l'entrée de l'illustrateur Marc Lizano, et le retour de Sabine Wespieser.

21/03/2024, 15:59

ActuaLitté

La château de Jacquou le Croquant bientôt restauré

Immortalisé par Eugène Le Roy dans son roman Jacquou le Croquant (1899), le Château de l'Herm à Rouffignac Saint Cernin de Reilhac fait partie des 18 sites sélectionnés pour 2024 par la Mission Patrimoine de Stéphane Bern. L'objectif est de réunir 100.000 € pour participer au financement des travaux de restauration.

21/03/2024, 15:24

ActuaLitté

Gilles Pécout nommé président de la Bibliothèque nationale de France

Quelques jours après le départ de Laurence Engel, la Bibliothèque nationale de France s'est trouvé une nouvelle présidence, en la personne de l'historien Gilles Pécout. Ambassadeur de France à Vienne depuis 2020, il a été nommé lors du Conseil des ministres de ce mercredi 20 mars et prendra ses fonctions dès le 18 avril prochain.

21/03/2024, 09:43

ActuaLitté

IA, Académie française, auteurs : Rachida Dati devant les députés

Une semaine après son passage devant la commission de la Culture du Sénat, la ministre Rachida Dati faisait de même à l'Assemblée nationale, face à la commission des affaires culturelles. L'occasion de s'exprimer sur quelques sujets supplémentaires, et d'expliciter les travaux du ministère sous son ère.

20/03/2024, 16:19

ActuaLitté

Pass Culture : vers un fonds de dotation privé pour la part collective ?

Pensé comme un dispositif de démocratisation de l'accès à la culture, le Pass Culture restera associé aux quinquennats d'Emmanuel Macron. Pour son premier passage devant la commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale, la ministre Rachida Dati a déjà évoqué sa réforme, « pour que l'on puisse l'utiliser à plein ».

20/03/2024, 12:37

ActuaLitté

En octobre, un Sommet de la Francophonie tourné vers la création

Pour la première fois depuis 1991, la France accueillera au mois d'octobre prochain le Sommet de la Francophonie. À l'occasion de la Journée internationale de la Francophonie, ce 20 mars, l'Élysée a dévoilé une partie du programme de cet événement, entre le château de Villers-Cotterêts et le Grand Palais...

20/03/2024, 09:02

ActuaLitté

Amiens : le nouveau pôle de conservation de la BnF se dévoile

La Bibliothèque nationale de France (BnF), en collaboration avec la ville d'Amiens, la Communauté d'Agglomération Amiens Métropole, le département de la Somme, la région Hauts-de-France, et le Ministère de la Culture, annonce la sélection des cabinets d'architecture TVK (Trévelo & Viger-Kohler) et Carmody Groarke pour concevoir son nouveau centre de conservation à Amiens, situé sur l'ancien emplacement de l'hôpital Nord. 

19/03/2024, 16:10

ActuaLitté

Après les bouquinistes, "il faut sauver Guignol du Champs de Mars"

Après les bouquinistes des quais de Seine, préservés in extremis du désastre par une résistance opiniâtre et des indignations internationales, c’est au tour des activités culturelles, ludiques, séculaires, d’être sommés de disparaître corps et biens par le lobbying olympique. Toute la vie parisienne est priée de céder la place à la surveillance algorithmique. Par Mustapha Saha.

18/03/2024, 16:24

ActuaLitté

Laurence Engel quitte la présidence de la BnF

Médiatrice du livre à la grande époque des abonnements de lecture illimités, Laurence Engel fut nommée par François Hollande à la présidence de la BnF. Depuis avril 2016, elle fut la première femme à occuper ce poste, mandat prévu pour 5 années. Mais tout s’achève, un jour où l’autre, et Emmanuel Macron entend changer de tête.

17/03/2024, 10:49

ActuaLitté

Vincent Bolloré : “Je n'ai aucun projet idéologique”

« J'ai eu la chance de naître dans une famille catholique bretonne. » Une manière comme une autre de se présenter, qui pose tout de même un certain cadre. Vincent Bolloré aime jouer et, durant son audition à l’Assemblée nationale, il ne s’est pas privé. Il était en effet sollicité pour répondre aux questions de la Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la télévision numérique terrestre ce 13 mars.

14/03/2024, 11:59

ActuaLitté

“La lecture constitue l'unique capital de qui n’en a pas”

Invité à lire un extrait de son roman, Les Conditions idéales, Mokhtar Amoudi aura régalé l’assistance non seulement de la voix chaleureuse, mais plus encore, d’une déclaration d’amour à l’égard des livres. À l’occasion de l’événement organisé par le Centre national du livre, Le 12 mars je lis, le romancier intervenait ainsi au siège de l’Association pour l’emploi des cadres (APEC). Un quart d’heure de lecture réconfortant.

13/03/2024, 10:06

ActuaLitté

Académie française : le fauteuil de VGE attribué le 25 avril

L'Académie française devait élire deux nouveaux résidents sous la Coupole, au mois de février dernier. Un peu trop pour les Immortels : après la désignation du philosophe Christian Jambet, l'élection au fauteuil précédemment occupé par Valéry Giscard d'Estaing avait été repoussée. La date du 25 avril est désormais arrêtée.

11/03/2024, 12:27

ActuaLitté

Une charte de déontologie pour l'inspection des affaires culturelles

Placée sous l'autorité du ministère de la Culture, l'Inspection générale des affaires culturelles (IGAC) évalue les politiques culturelles, inspecte les services de la rue de Valois, les établissements publics, mais peut aussi auditionner ou expertiser. Les membres de l'IGAC doivent désormais respecter une charte de déontologie, tout juste adoptée.

11/03/2024, 10:50

Autres articles de la rubrique Métiers

ActuaLitté

Polar et littérature contemporaine chez Dante : molto Alighieri !

Comediedulivre2024 – La collaboration entre le Centre culturel italien — Dante Alighieri et la Comédie du livre, pour l’édition 2024, s’est focalisée sur une rencontre autour de la biographie de Nathalie Castagné. Son essai, consacré à la comédienne italienne (1924-1996) originaire de Sicile rendait prolonge le travail de traduction entamé sur l’ensemble de l’œuvre de Goliarda Sapienza. Une petite visite s'imposait.

19/05/2024, 18:46

ActuaLitté

Achat de livres en bibliothèques : “aujourd’hui, on soupèse chaque dépense”

Les données du ministère de la Culture font état de ce que le budget acquisition des bibliothèques et médiathèque en France représentait 7,4 % des coûts de fonctionnement en 2022. Depuis 50 ans, Expodif propose une alternative tant aux collectivités qu’aux revendeurs, en commercialisant des ouvrages neufs à prix réduit.

18/05/2024, 15:47

ActuaLitté

Quand la Mort provoque le Rire : le paradoxe de Perséphone

Le vertige de la finitude, le déni enfantin dans lequel nous plongeons tête la première dès qu’il s’agit d’envisager notre propre mort forment paradoxalement un terreau fertile pour la comédie.

18/05/2024, 08:30

ActuaLitté

Le Conseil d'État renvoie la hausse des frais de port à l'UE  

Le Conseil d'État français, sollicité par Amazon, a décidé de ne pas trancher immédiatement sur la mesure visant à augmenter les frais de port sur les livres, nous apprend l'AFP. L'institution a renvoyé la question à la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour avis. 

17/05/2024, 19:44

ActuaLitté

L'Ours Paddington, médaille d'or aux prochains JO ?

Avec Michel Lafon, l'Ours Paddington se refait une beauté. Une série de rééditions des albums de Michael Bond est à venir, avec une maquette modernisée et des titres liés à l'actualité. Pour ouvrir cette nouvelle jeunesse, l'album Paddington remporte la médaille d'or sortira le 13 juin, juste avant les Jeux Olympiques de Paris.

17/05/2024, 14:58

ActuaLitté

Les éditions Martin de Halleux s'essayent au financement participatif

Pour la première fois de leur histoire, les éditions Martin de Halleux ouvrent un financement participatif, afin de publier l'ensemble des livres-arbres de la collection Carl Schildbach. Une entreprise inédite autour d'un trésor de la botanique, et deux ouvrages prévus : un broché, l'autre relié, limité et numéroté.

17/05/2024, 10:43

ActuaLitté

La carte de Cassini, première carte générale et particulière de France  

La carte de Cassini, premier relevé général et particulier du royaume de France, et chef-d’œuvre cartographique du XVIIIe siècle, a été reproduite pour la première fois en un seul volume qui se veut d’exception. Édité par Conspiration Éditions, le beau livre comprend 181 feuilles rehaussées à l’aquarelle, reproduites à l’échelle originale pour en restituer toute la splendeur dans les moindres détails. Une vision fascinante de la France de l'époque.

16/05/2024, 18:18

ActuaLitté

La poétesse Françoise Geier est décédée

La poétesse, nouvelliste et photographe Françoise Geier est décédée des suites d'une longue maladie, révèle la poétesse et peintre Colette Klein sur son profil Facebook.

16/05/2024, 17:47

ActuaLitté

Le procès de l'agresseur de Salman Rushdie attendu en septembre 2024

La parution du Couteau, de Salman Rushdie, le 18 avril dernier (en français chez Gallimard, dans une traduction de Gérard Meudal), a bouleversé l'agenda judiciaire du procès de son agresseur. Hadi Matar, interpelé après sa tentative d'assassinat de l'écrivain, sera finalement jugé en septembre prochain, aux États-Unis.

16/05/2024, 15:18

ActuaLitté

Ilan Pappé, auteur du Nettoyage ethnique de la Palestine, retenu par le FBI

En décembre dernier, ActuaLitté révélait que Fayard éclipsait en catimini un des ouvrages sur la Palestine de l'historien israélien Ilan Pappé, Le nettoyage ethnique de la Palestine (trad. de l'anglais Paul Chemla), publié dans la maison en 2008. Les droits ont alors été repris par la maison engagée, La Fabrique, qui l'a publiée le 10 mai dernier. L'auteur revient finalement dans nos colonnes, à nouveau pour de tristes raisons...

16/05/2024, 14:40

ActuaLitté

Tombée aux mains des promoteurs, Paris n'est plus une fête

Il y eut Les Furtifs d’Alain Damasio, explorant un avenir où en France, l’espace public en tant que bien commun a été totalement privatisé. Par conséquent, les citoyens achètent des droits d’accès. Les riches en tout cas. Et l’ouvrage restait une fiction : dans Paris n’est plus une fête, Hacène Belmessous propose le revers de la médaille. Un essai cette fois, rendant le roman de Damasio plus terrifiant encore.

16/05/2024, 14:13

ActuaLitté

Mort de Don Perlin, vétéran des comics et cocréateur de Moon Knight

Véritable vétéran des comics, qui croisa Will Eisner et connut plusieurs âges et modes du 9e art américain, Don Perlin est décédé ce 14 mai 2024 à l'âge de 94 ans. Il laisse derrière lui un personnage entré dans l'univers cinématographique et télévisuel Marvel, Moon Knight.

16/05/2024, 13:02

ActuaLitté

L'auteur de la tentative d'assassinat de Robert Fico est un poète

Le Premier ministre slovaque Robert Fico, âgé de 59 ans, a été victime d'une tentative d'assassinat lors d'un déplacement à Handlová, dans le centre du pays. Touché par plusieurs balles, notamment à l'abdomen, le responsable politique ne serait plus en danger de mort, mais reste hospitalisé. Le tireur serait un homme de 71 ans, romancier et poète, au profil plutôt complexe.

16/05/2024, 10:49

ActuaLitté

Israël et la Russie emprisonnent de plus en plus d'auteurs

L'organisation PEN America, qui s'investit pour la protection des auteurs du monde entier et la défense de leur liberté d'expression, a publié son rapport 2023 sur la situation des écrivains emprisonnés. Au moins 339 d'entre eux restent incarcérés, un niveau jamais atteint depuis 5 ans. La multiplication des conflits facilite ces arrestations avec, l'année dernière, un sursaut d'autoritarisme en Russie et en Israël.

15/05/2024, 10:51

ActuaLitté

Mauvaise nouvelle : la novelliste de génie Alice Munro n'est plus

L'autrice canadienne Alice Munro, lauréate du Prix Nobel de Littérature en 2013, est décédée le 13 mai 2024 à l'âge de 92 ans, à son domicile de Port Hope, au sud du Canada. Elle laisse derrière elle une quinzaine de recueils de nouvelles, un unique roman, et une influence sensible sur une génération d'écrivains.

15/05/2024, 09:46

ActuaLitté

Roman Milan : une nouvelle ère de lecture pour les enfants

RomanMilan — Les éditions Milan lancent en septembre 2024 leur toute nouvelle collection, Roman Milan, des livres conçus pour captiver l’imagination des jeunes lecteurs et les transporter dans des mondes remplis d’aventure, de découverte et de créativité.

14/05/2024, 15:20

ActuaLitté

Achille Mbembe et Patrick Chamoiseau à la recherche du “Tout-monde”

À Marseille, à l'occasion du festival La 1ère qui se tient du 30 mai au 2 juin, aura lieu une conférence réunissant l'historien et politologue Achille Mbembe et l'écrivain Patrick Chamoiseau. Le Camerounais et le Martiniquais échangeront sur leurs visions du monde de demain. La conversation sera diffusée le jeudi 30 mai, à partir de 18h, sur La1ere.fr.

14/05/2024, 13:41

ActuaLitté

Mélissa Da Costa revient en août avec Tenir debout

Celle qui en 2023 atteignait la première place du palmarès du Figaro des auteurs français ayant vendu le plus de livres, Melissa Da Costa, revient le 14 août prochain avec son huitième roman, Tenir Debout, édité chez Albin Michel. Un premier extrait : « Nous ne sommes pas le genre de couple à nous embrasser dans un troquet. Nous sommes de ceux qui s’abîment la peau, qui se causent des tourments. Depuis le premier soir. »

13/05/2024, 17:52

ActuaLitté

La Cour des Comptes enquête sur la caisse de retraite des artistes-auteurs

Après 40 années de négligence, durant lesquelles la sécurité sociale des auteurs ne s’est pas préoccupée de collecter les cotisations, la justice s’en mêle. ActuaLitté apprend que la Cour des comptes déclenche une enquête. Laquelle portera sur les exercices 2019 et suivants, une année des plus piquantes...

13/05/2024, 17:41

ActuaLitté

Zoé Derleyn écrit avec la peau

Les cuisses de l’une collent à la banquette d’un train sous l’effet de la chaleur. Le froid engourdit les doigts d’une autre, tandis qu’elle tente de se réchauffer aux flammes d’un feu de camp. La paume d’une autre encore est blessée par les ongles de l’amie qui serre trop fort sa main. Dix textes, dix femmes. Elles se demandent qui elles sont, à quoi elles ressemblent, elles font face à la brutalité, cherchent une consolation.

13/05/2024, 14:45

ActuaLitté

Climaticide, bigorexie, tchip... Les mots de l'époque, selon Le Petit Robert

En librairie le 16 mai prochain, quelques jours avant son principal concurrent, le Larousse, Le Petit Robert de la langue française a intégré plusieurs mots et définitions supplémentaires. Les dizaines de nouvelles entrées témoignent des « principales préoccupations de notre époque », selon Géraldine Moinard, directrice de la rédaction des Éditions Le Robert.

13/05/2024, 12:54

ActuaLitté

Albin Michel publiera les Mémoires d'Angela Merkel en novembre

Seize années durant, Angela Merkel a porté sur ses épaules le gouvernement de l’Allemagne. À la tête du pays, elle a traversé de nombreuses crises et a marqué la politique et la société allemandes et internationales par son action et sa personnalité. FREIHEIT. Erinnerungen 1954 – 2021 (LIBERTÉ. Mémoires 1954-2021), sortira en Allemagne chez Kiepenheuer & Witsch et paraîtra dans plus de 30 pays.

13/05/2024, 11:36

ActuaLitté

Un jubilé littéraire : “La littérature peut être une fête”

SalondulivredeTurin2024 – Cette année, pour la première fois, le Salon international du livre de Turin accueille une langue invitée, l'allemand. Le programme, appelé Literatur Parade, évoque, et mettra en scène, une véritable parade littéraire. Nous avons rencontré Anne-Bitt Gerecke, responsable de l'aide à la littérature et à la traduction du Goethe-Institut (litrix.de) et Reina Gehrig, responsable de la section littérature de la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia, qui ont conçu le programme.

12/05/2024, 19:31

ActuaLitté

Crises, écologie, lecture : l'avenir des libraires

Depuis 2011, le Syndicat de la Librairie Française (SLF) orchestre tous les deux ans les Rencontres nationales de la librairie (RNL), un rendez-vous désormais incontournable pour les professionnels du secteur. Cette année, c'est à Strasbourg, capitale mondiale du livre, que les réjouissances auront lieu, les 16 et 17 juin : demandez le programme.

12/05/2024, 10:02

ActuaLitté

“Pour nous, voir c’est déjà lire” : Idee Storte Paper

SalondulivredeTurin2024 – En parcourant les pavillons du Salon du livre de Turin, un stand attire l’attention, truffé d’illustrations aux formats variés, entre dessins fantastiques et animaliers. « Il s’agit de déballer, de casser le livre et de le détruire, dans le sens où l’illustration contenue dans le livre est vendue au même titre que le livre », nous explique l’éditeur de Idee Storte Paper.

11/05/2024, 14:46

ActuaLitté

Italie : l'édition garde le moral, malgré le recul des ventes

SalondulivredeTurin2024 – Le marché du livre accuse un recul de 2,2 %, sur le premier quadrimestre 2024 en Italie. Heureusement, les auteurs locaux maintiennent les ventes à flot. Cependant, en regard des données de 2019, le secteur afficherait une croissance de 15,1 %, avec des libraires qui gagnent des parts de marché sur les sites de ecommerce.

10/05/2024, 15:11

ActuaLitté

Belgique : des étudiants ne veulent pas de l'historien israélien Elie Barnavi

À l'Université libre de Bruxelles aussi des étudiants occupent le campus, dans ce cas précis depuis le 7 mai. Ils dénoncent ce qu'ils considèrent être un génocide à Gaza, mais aussi plus étonnant, exigent l'annulation de la venue d'Elie Barnavi, historien et ancien ambassadeur d’Israël en France, qui doit donner une conférence. C'est d'autant plus surprenant que l'Israélien plaide depuis longtemps pour une reconnaissance immédiate d’un État palestinien, et s'est vigoureusement opposé aux politiques des gouvernements Netanyahou.

10/05/2024, 13:56

ActuaLitté

Le troubadour occitan Henri Gougaud est mort

L'écrivain, poète, conteur et chanteur Henri Gougaud est mort ce 6 mai à l'âge de 87 ans. Né dans les terres rouges de l'Aude, il s'est voulu un descendant direct des troubadours occitans, portant en lui la poésie et l'art du conte et de l'imagination avec passion.

10/05/2024, 10:27

ActuaLitté

Face à J.K. Rowling, Daniel Radcliffe réitère son soutien aux LGBTQ+

L'acteur star de la saga Harry Potter, adaptée des livres éponymes de J.K. Rowling, a récemment confirmé sa « tristesse » face aux différentes sorties de l'autrice au sujet de la transsexualité. Dans une longue entrevue pour The Atlantic, il estimait que ne pas réagir serait, de sa part, faire preuve d'une « immense lacheté ».

09/05/2024, 17:30

ActuaLitté

Simon & Schuster rachète la plus grande maison d'édition des Pays-Bas

L'éditeur américain Simon & Schuster (S&S), qui a été vendu en août dernier à la société d'investissement KKR, a acquis Veen Bosch & Keuning (VBK), la plus grande maison d'édition néerlandaise. L'acquisition comprend toutes les marques de VBK aux Pays-Bas et en Belgique, ainsi que ses sociétés sœurs, le producteur de livres audio Thinium, et Bookchoice, une plateforme d'abonnement pour e-books et livres audio. 

08/05/2024, 15:16

ActuaLitté

Inédit de Vladimir Nabokov : dans les coulisses d'une traduction

Le grand public connaît Vladimir Nabokov à travers son chef d'œuvre Lolita, deux fois adapté au cinéma, les plus curieux ses autres textes importants de la période américaine comme Feu pâle. Beaucoup moins ont lu ses œuvres écrites en russe. Dans ces dernières, qui s'étendent jusqu'aux 40 ans de l'écrivain tout de même, encore un certain nombre d'inédits en français, principalement du côté de sa production dramatique. Les éditions Verdier publient ce 25 avril l'une d'elles : « Un chef-d'œuvre de sa jeunesse » même, selon les traductrices, et pour le poète-prosateur hors-norme, ce n'est pas peu dire...

08/05/2024, 12:44

ActuaLitté

Fred Dewilde, auteur de BD et survivant du Bataclan, s'est donné la mort

Fred Dewilde, ancien illustrateur médical qui s'est lancé dans la bande dessinée à la suite du traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, s'est donné la mort ce dimanche 5 mai. Life for Paris, association dont il était un des piliers, a annoncé sur Twitter qu'il avait mis fin à ses jours « terrassé par la violence des traumas contre lesquels il luttait sans relâche ».

08/05/2024, 11:33

ActuaLitté

Un Kafka plus authentique que jamais, en poche chez Folio

Le 3 juin 1924 disparaissait Franz Kafka. L'auteur tchèque de langue allemande, qui avait alors publié un peu plus d'une dizaine de textes — dont La Métamorphose et La Colonie pénitentiaire —, laissait derrière lui un grand nombre de manuscrits — dont ses romans Le Château, Amerika et Le Procès — et d'écrits personnels, qu'il avait demandé à son ami et exécuteur testamentaire, le poète Max Brod, de détruire. Chose qui, bien évidemment, et pour le plus grand bien de la littérature, ne fut jamais faite.

07/05/2024, 17:32

ActuaLitté

L'éditeur Léo Scheer est mort

L'éditeur et personnalité de la télévision, Léo Scheer, est décédé à l'âge de 76 ans, a annoncé sa conjointe Nathalie Rheims dans Le Figaro. Il débuta en tant qu'écrivain, sociologue et publicitaire, avant de fonder en 2000 la maison d'édition qui porte son nom. Dans son catalogue, Eric Vuillard, Yves Bonnefoy, Chloé Delaume, Camille Laurens, Aurélien Bellanger, ou encore Louis-Henri de la Rochefoucauld.

07/05/2024, 14:03

ActuaLitté

Une librairie dédiée à la Romance à Rouen, au Sport à Nice

Ce 20 avril, une librairie dédiée à la Romance, L'Encre du cœur, a ouvert ses portes à Rouen. Un genre en pleine expansion, médiatiquement en tout cas, favorisé par les dynamiques des réseaux sociaux. Dans cette optique, elle organisera des événements comme des clubs de lecture et autres discussions sur la plateforme Discord, dans cet esprit communautaire qui caractérise cette littérature. Ce même mois, à Nice, une enseigne entièrement dédiée aux ouvrages de sport a été inaugurée.

06/05/2024, 18:21

ActuaLitté

Les Archives nationales accueillent les archives de Bruno Latour

Plus d'un an et demi après son décès, les archives de l'intellectuel Bruno Latour sont transférées aux Archives nationales, conformément au souhait de son épouse et de ses deux enfants.

06/05/2024, 16:44