#Prix littéraires

Étienne de Montety : “Soyons un petit peu plus innovants, audacieux”  

#PrixdesDeuxMagots2023 – La présidence du Prix des Deux-Magots ressemble à la monarchie française de la fin XVIIe-XVIIIe siècle en France : deux règnes qui se sont prolongés, ceux de Henri Philippon et Jean-Paul Caracalla d’un côté, ceux du Roi-Soleil et de l’amant de la Du Barry de l’autre. Avant un troisième. Espérons que celui d’Étienne de Montety, à la tête aujourd'hui de la récompense littéraire quasi centenaire, ne se déroule comme celui de Louis XVI. Aucun signe en ce sens, bien au contraire : l’auteur de La grande épreuve et directeur du Figaro Littéraire innove.

Le 23/06/2023 à 12:12 par Hocine Bouhadjera

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23/06/2023 à 12:12

Hocine Bouhadjera

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ActuaLitté : On résume la période Henri Philippon, 38 ans, comme celle de la quête de l’originalité, puis celle de Jean-Paul Caracalla, 36 ans de règne, du talent des lettres à faire émerger.

Étienne de Montety : On essaye de ne pas s’enfermer dans une définition trop précise, mais il y a effectivement l’ambition de mettre en lumière le livre un peu délaissé par les autres. Avec Jean-Paul Caracalla, j’ai partagé cette philosophie. Il arrive que des écrivains qu’on aime bien soient étonnamment négligés ou oubliés, et ce de manière bien mystérieuse. Par exemple Serge Joncour : un auteur à la tête de 25-30 livres qui, pendant des années, n’a pas été repéré. Les jurés de tous les grands prix en parlaient, mais rien n’arrivait.

Un jour, Jean-Paul me dit : « C’est incroyable, Serge Joncour est véritablement le laissé-pour-compte des prix littéraires, malgré une œuvre capitale. » Il avait écrit un livre très amusant, L’Écrivain national. On remet le Prix des Deux Magots à cet important délaissé, et l’année qui suit, il reçoit l’Interallié... Et encore quelques années après, tout ça dans un mouchoir de poche finalement, le Prix Fémina. Tout d’un coup, Serge Joncour était devenu primable, alors qu’avant il était l’outsider permanent. Cette expérience m’a beaucoup frappé.

Il n’y a pas que Serge Joncour qui a profité du coup de projecteur du Prix des Deux Magots...

Étienne de Montety : Des lauréats du premier livre qui ont par la suite fait une jolie carrière littéraire, effectivement. On a par exemple récompensé le premier roman de Marc Dugain, La Chambre des officiers, le premier ouvrage de Christophe Bataille, Annam, le premier de l’académicien Marc Lambron aussi, L’Impromptu de Madrid.

Mais je veille à ne pas trop nous enfermer dans une définition précise du prix pour nous garder la liberté devant un coup de cœur qui soit même en dehors de notre philosophie. On ne récompensera jamais un Prix Goncourt, mais il peut arriver que ce soit un auteur confirmé dont on a tellement aimé le livre qu’après tout, pourquoi se priver ?

Vous tentez un pari : basculer l’annonce du lauréat de janvier à septembre. Avec une conséquence, le prix précédera toutes les grandes gratifications de la rentrée littéraire de l’automne.

Étienne de Montety : On met la barre encore un peu plus haut dans l’idée d’être vraiment les pionniers. C’est un pari, parce que tous les jurys, durant l’automne, s’écoutent les uns les autres, s’informent. De manière complètement informelle bien sûr, pour sentir ce qui se passe. En sortant très tôt, on aura très peu d’infos. Dès juin, il faut commencer à travailler. On se réunit en juillet et tout début septembre pour œuvrer le plus en amont et le mieux possible.

Est-ce que le livre qu’on primera sera lancé, quitte à avoir un autre prix ? C’est envisageable. Aujourd’hui, j’ai plutôt l’impression que les jurys veillent à avoir des lauréats uniques. On peut prendre le cas du roman de Giuliano Da Empoli, Le Mage du Kremlin. Pouvait-il avoir le Grand Prix de l’Académie française et le Goncourt ? Oui, affirmaient certains, mais les jurés ont finalement estimé qu’il fallait que les récompenses aillent à plusieurs livres, parce que, sinon, cela posera un problème en librairie. Accumuler sur un même livre des prix ne multiplie pas le prestige d’un prix, mais d’une certaine manière, le confond.

Par exemple, je dis n’importe quoi : si chaque prix apporte 100.000 ventes, additionner les deux prix ne fera pas 200.000. Il y a une sorte de déperdition. Donner le Goncourt après le Grand Prix de l’Académie constituait une entreprise un peu stérile.

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(Damien Roué, CC BY-NC 2.0)

Peut-être que le Prix des Deux Magots fera que le livre primé sera ôté des autres listes. Ça regarde les autres jurys, mais je pense surtout que notre enjeu, c’est de trouver des ouvrages qui ne soient pas nécessairement sur toutes les sélections. À quoi ça sert de piocher dans les 20 livres qui sont sur toutes les listes parce qu’ils font l’unanimité ? Soyons peut-être un petit peu plus innovants, audacieux. On ne se distingue pas sinon. Il ne s’agit pas de faire les malins, mais de se différencier. Ce livre-là, qui emporte l’adhésion en septembre, n’est pas forcément pour nous. On a notre histoire, notre culture, et allons ailleurs.

Comment cette décision de basculer en automne a été prise ?

Étienne de Montety : Elle est née d’une discussion avec la direction des Deux Magots qui souhaitait faire quelque chose d’important pour les 90 ans du prix, en revenant notamment à l’histoire de la récompense littéraire, décernée à l’automne au départ. C’était plus tard, en décembre, mais il n’y a plus beaucoup de prix à cette période, car c’est un peu tard par rapport aux enjeux commerciaux que représente une gratification littéraire.

De fil en aiguille, on s’est dit : tiens, on peut être les premiers. C’est un défi, essayons. C’est à la fois un petit peu intimidant, amusant et motivant pour nous. On s’efforce que ça reste dans un esprit de légèreté. Sérieux et pas très grave. Ce sont des choix qui sont importants, et on les prend vraiment avec engagement, mais sans tragédies, sans éclats de voix, dispute.

Pour le dernier lauréat, Louis-Henri de La Rochefoucauld, et son texte, Châteaux de sable, on s’est dit que c’était un livre charmant. Le côté post-covid a joué ici. C’est circonstancié : on avait envie de rire, de sourire. Trois ans plus tôt peut-être, on aurait pensé, c’est trop léger. Là, ça venait à point nommé. C’était un jeune écrivain en cours de réalisation par ailleurs, donc ça tombe bien.

Qu’est-ce qui vous a propulsé à ce poste de président du jury des Deux Magots ? Le troisième en 90 ans seulement.

Étienne de Montety : Ce qui m’a amené à la tête du jury, c’est l’affection que j’avais pour le précédent président, Jean-Paul Caracalla. À la fin de sa vie, il avait souhaité que je lui succède à la direction du Prix des Deux Magots.

Quels étaient vos liens avec Jean-Paul Caracalla ?

Étienne de Montety : On s’était lié d’amitié. Jean-Paul Caracalla a d’abord été le promoteur d’une revue qui s’appelait la Revue des voyages. Elle faisait bourlinguer des grands écrivains de l’époque comme Jacques Chardonne, Blaise Cendrars, Michel Déon, Paul Morand… Il est devenu éditeur chez Denoël, et c’était un passionné de littérature et de vie littéraire.

C’était mon aîné, dans un rapport fraternel, et filial aussi. J’ai reçu le prix des Deux Magots en 2014, et je sais qu’il lui doit beaucoup. Puis il m’a fait rentrer au jury, et a enfin souhaité que je lui succède. Elle s’est réalisée naturellement, et dans cette optique de prolongement, j’ai demandé à sa fille, Laurence, qui est journaliste, de rejoindre le jury. C’est de cette manière qu’une amitié se perpétue par-delà le temps.

Quelle est votre histoire personnelle avec ce prix ?

Étienne de Montety : Elle est amusante, puisqu’elle commence par un échec. Sur le moment, ce n’est pas très drôle, mais avec le recul, ça l’est. Les premières séances autour des livres m’avaient été favorables dans l’ensemble du jury. J’étais clairement un favori de cette édition de 2010 avec mon roman, L’Article de la mort. Et puis il y a eu, comme ça arrive dans les récompenses littéraires, un changement de favori. Des membres du jury qui ont eu envie de pousser un autre livre, et finalement, je l’ai raté. J’étais donc déçu, et resté avec une sorte d’histoire inachevée. 

Ce qui est assez drôle enfin, c’est qu’à ma place, on avait choisi un garçon que j’aime beaucoup, Bernard Chapuis. J’étais venu le féliciter en essayant d’être beau joueur. C’est demeuré un ami. Un bon écrivain, très amusant, avec beaucoup d’esprit. Certains jurés avaient pensé que c’était vraiment le moment de le couronner, et de ce fait lui avaient remis ce prix un peu par surprise. Finalement, quelques années après, en 2013, je reviens sur les listes de manière plus heureuse.

Et avec la récompense et son histoire ?

Étienne de Montety : C’est d’abord un des tout premiers prix parisiens. Il a été créé en marge des grandes récompenses institutionnelles, avec un esprit de camaraderie, de convivialité et de liberté. C’était une bande d’amis qui se retrouve dans un café.

Moins codifié que le Goncourt ou le Prix de l’Académie française, des distinctions des plus respectables, mais « plus sérieuses ». Ce mélange de passion pour la littérature et du groupe de copains qui choisissent un lauréat s’est maintenu, et c’est un style qui me plaît. Quand je suis entré dans le jury, j’y ai retrouvé des amis de longue date, et on perpétue cette récompense littéraire sous le signe de l’amitié et d’une forme de liberté. Le palmarès est beau, varié, parfois un peu inexplicable. C’est le coup de cœur, c’est le bon plaisir du jury, du moment présent.

Trois nouveaux jeunes jurés ont été accueillis pour cette édition des 90 ans. Pourquoi ceux-là, et avec quel esprit ?

Étienne de Montety : Quand je suis arrivé, il y avait un nombre non négligeable de très anciens jurés. Des membres octogénaires, nonagénaires, de l’ère Caracalla. La mémoire du prix, et d’ailleurs certains sont toujours présents comme Pierre Kyria ou Jean Chalon. Certains ont démissionné, d’autres sont morts, et donc on avait des postes disponibles. Dans l’idéal, il faut avoir toutes les générations dans un jury. J’ai ainsi poursuivi ce souci qu’a eu Jean-Paul Caracalla de s’inscrire sous le signe de la variété des profils et du rajeunissement, qui n’est pas le jeunisme.

Le danger était de remplacer les plus anciens par des gens de notre âge. On a cent cinquante amis dans ce milieu de la même génération. On a commencé ensemble souvent, mais les cadets, on les connaitra de nom et à travers leurs œuvres, mais pas forcément personnellement. 

Abel Quentin, j’avais beaucoup aimé son livre, Le voyant d'Étampes, mais je ne le connaissais pas personnellement. Je connaissais Isabelle Carré de réputation comme actrice et grande lectrice. Clara Dupont-Monod, je la connaissais déjà, et je sais qu’elle apportera sa forte personnalité et sa maitrise des auteurs et des romans.

Pourquoi ces trois profils en particulier ?

Étienne de Montety : Isabelle Carré vient d’autres mondes et porte donc une sensibilité différente : du cinéma, du théâtre. C’est l’idée que les lecteurs peuvent venir d’autres univers. Elle n’est pas inscrite dans tous les réseaux littéraires, et amène avec elle une sorte de fraîcheur. Elle ne réagit pas comme certains, avec des codes qui sont ceux du milieu. Qui est lié à qui, à quel éditeur... La passion est encore brute. Abel Quentin lui est avocat, et est installé en Province et non à Paris.

Ils amènent aussi tout simplement l’approche de leur génération. Les plus jeunes ont 40 ans, avec leur sensibilité, et les plus vieux 90.

C’est enfin deux membres féminins supplémentaires : la parité n’est pas absolue dans le jury, mais cela fait maintenant une bonne dizaine d’années qu’il y a un certain nombre de femmes dans le jury, comme Marianne Payot de L’Express par exemple. Il y a eu Marie-Laure Delorme du Point et Sabine Audrerie de La Croix. L’écrivaine Pauline Dreyfus, qui est là depuis dix ans, ou encore Laurence Caracalla.

En tant que président du jury, est-ce que ce n’est pas trop difficile de se soumettre à l’avis général, plutôt qu’à son bon plaisir ?

Étienne de Montety : Je suis assez libéral dans l’âme. C’est sérieux, mais je n’engage pas toute ma vie dans le choix d’un livre. Si je suis heureux de défendre un ou plusieurs titres, d’en parler, parfois de convaincre, je peux aussi être convaincu. Il n’y a rien d’absolu et je peux aimer plusieurs textes. 

Il y a des sensibilités différentes : féminine, masculine, de nos âges respectifs, de nos cultures spécifiques, personnelles... Et puis, il y a cette tradition du bistrot où on est tous autour d’une table, on boit un coup et on débat. Ce n’est jamais agressif ni méchant, mais certains ont des fortes personnalités c’est sûr. Une passion chevillée au corps. On dîne par ailleurs régulièrement ensemble pour que ce cénacle soit d’abord celui de l’amitié.

Le choix du lauréat nécessite des compromis, mais il faut que tout le monde soit content du roman primé. Je ne me suis jamais trouvé dans la situation à devoir proclamer vainqueur un livre que je détestais, d’un auteur qui est mon ennemi. Je n’ai pas d’ennemis personnels dans ce milieu (rires). J’ai toujours été satisfait de l’heureux élu, même si ce n’était pas mon premier choix. 

Par exemple, une année où je défendais l’écrivain Michel Bernard que j’apprécie pour son approche entre littérature et histoire. Il a été dans la sélection finale, mais n’a pas remporté le prix. Je n’ai pas démissionné ni fait d’esclandre. L’une des raisons était que le vainqueur de cette année me convenait également.

Quel type de lecteur êtes-vous ?

Étienne de Montety : Je suis un grand lecteur, donc je lis beaucoup de choses, autant par tempérament que pour mes rôles de directeur du Figaro littéraire et de président du jury des Deux Magots. Je crois balayer assez largement le spectre. J’aime la littérature de voyage : les livres de Jean Rollin, de Jean-Paul Kauffmann, de Sylvain Tesson... Mais aussi les œuvres d’Alice Ferney, de mon camarade du jury des Deux Magots, Benoît Duteurtre, qui sont de la satire, de Michel Houellebecq... J’ai une affection pour les biographies historiques encore, et plus généralement ce qui a trait à l’Histoire.

Étienne de Montety. ActuaLitté.
Étienne de Montety. ActuaLitté.

Votre œuvre est également éclectique dans les sujets, mais y a-t-il un fil conducteur à mettre en évidence ?

Étienne de Montety : C’est la rupture, je pense. Que ce soit mes essais historiques, mes romans, ils parlent de ruptures, de personnages qui connaissent une bifurcation brutale dans l’existence. C’est ce moment de la disjonction, et ce qui suit qui m’intéresse en priorité. Mon dernier texte, La douceur, c’est une jeune fille qui se retrouve en déportation, parce qu’elle est rentrée dans la résistance. Dans un autre ouvrage, deux jeunes sont amenés vers l’assassinat d’un prêtre alors qu’ils n’étaient pas disposés à ça. 

Les conséquences des choix qu’on fait ou qu’on ne fait pas, mais qui s’imposent. J’ai également produit un ouvrage sur les anciens de la Légion étrangère. Elle accueille des personnes du monde entier : népalais, brésiliens, américains... Qui tous rompent avec leur vie précédente.

Et souvent, dans ses drames, ses coups de théâtre dans la vie, comment on trouve parfois l’énergie, la force, de se relever. Un archétype de la figure trahie, tombée alors qu’il s’avançait vers la vie paisible, avant de renaître en se réinventant, c’est Le Comte de Monte Cristo d’Alexandre Dumas, que je mets très haut.

J’ai des amis qui me fascinent, parce qu’ils ont eu quatre vies. J’ai connu des gens qui avaient été en prison, qui avaient vécu des épreuves assez lourdes. Ils sont sortis avec trois sous en poche, les autres détournaient le regard. Ils se sont reconstruits, sont redevenus des hommes, des citoyens. Ce genre de parcours m’intéresse. Les ressorts intimes, la fierté, le courage, la solidarité, l’amour.

Votre  dernier roman, La douceur, publié aux éditions Stock en janvier dernier, a reçu le Prix Jean d’Ormesson 2023. Pouvez-vous le présenter à ceux qui n’ont pas encore découvert ?

Étienne de Montety : C'est l'histoire d'une jeune fille de l'avant-guerre, May de Caux, qui habite en province dans une jolie maison, avec une famille sympathique. Survient la guerre, et elle est amenée à s'engager dans la résistance. Elle est arrêtée et déportée à Ravensbrück, le camp de concentration des femmes. Rupture dans une vie apparemment paisible d'une jeune fille de la société française qui allait se marier... J'écris sur sa renaissance à la vie après Ravensbrück.

Après un événement terrible dans la vie, comment rebondir, comment on se reconstruit, comment on se répare. Elle va s'engager dans la promotion des roses. Il existe des associations de passionnés de roses, au niveau local, national, et une fédération internationale qui réunit des milliers de passionnés qui s'intéressent à la rose : aux recherches botaniques autour de la rose, esthétiques... Qu’elles sentent meilleur, qu'elles aient de plus jolies couleurs, qu'elles soient plus résistantes aux maladies, qu'elles boivent moins d'eau…

L'occasion de découvrir ce monde, et comment l'univers de la rose sert de lieu de reconstruction à cette femme. Le roman commence dans cet univers, où on parle que de beauté, La présidente de cette manifestation est une femme très belle, fascinante, et mon narrateur soupçonne un secret. Il va découvrir peu à peu l'histoire de cette femme. Il la rencontre et la convainc de se raconter.

S'instaure la douceur, c'est-à-dire les relations humaines qui vont s'établir entre elle, lui et une autre journaliste allemande. Chacun va apporter à l'autre quelque chose. May de Caux, une sorte de gravité de la vie à ces cadets quand eux vont lui donner, au contraire, la légèreté de leur génération.

Un livre sur la déportation qui s'appelle la douceur, ont relevé beaucoup de lecteurs, ce n'est pas banal : oui, il y a un paradoxe, encore que ça m'a intéressé de savoir ce que les femmes de Ravensbrück avaient connu malgré tout de douceur dans l'horreur : la solidarité et l'amitié entre elles.

Des choses très belles humainement.

Photographie : Catherine Mathivat, propriétaire du Café Les Deux Magots et Étienne de Montety. ActuaLitté, CC BY-SA 2.0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

DOSSIER - Le prix des Deux Magots : 90 années à “défricher le talent”

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La douceur

Etienne de Montety

Paru le 04/01/2023

264 pages

Stock

20,50 €

La grande épreuve

De montety Étienne, Etienne de Montety

Paru le 26/05/2022

289 pages

Editions Gallimard

8,70 €

L'amant noir

Etienne de Montety

Paru le 20/06/2019

258 pages

Editions Gallimard

8,10 €

Honoré d'Estienne d'Orves. Un héros français [EDITION EN GROS CARACTERES

Etienne de Montety

Paru le 03/02/2005

338 pages

Librairie Académique Perrin

9,00 €

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Le Prix Pulitzer de la fiction, qui récompense un roman qui raconte cette démente Amérique, a été décerné à deux auteurs ex-aequo en 2023 : Hernan Diaz pour son texte sur les coulisses de la Grande Dépression des années 30, Trust, et Barbara Kingsolver. D’un côté, le gros argent, de l'autre, les prolos d'une campagne des Appalaches, à travers les aventures de Demon Copperhead. Un David Copperfield contemporain dans les terres contrariées de l'OxyconTin et des champs de tabac…

21/02/2024, 16:00

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Pour le livre de Turin, "un salon qui aide au dialogue"

SalondulivredeTurin2024 – Du 9 du 13 mai, le Salon international du livre de Turin incarne un événement majeur autour du livre sur le territoire italien. Entre défis antérieurs et direction nouvelle, Annalena Benini, directrice du Salon pour cette édition, fait part à Actualitté des conditions à réunir, pour mener à bien les ambitions prochaines, notamment quant à la jeunesse. 

19/02/2024, 12:07

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“Le livre et la lecture comme biens communs”

Noshorizonsdesirables – Dans le paysage littéraire des Hauts-de-France, une révolution jusqu’alors silencieuse entend faire grand bruit. François Annycke, directeur de l’Agence Régionale du Livre Hauts-de-France (AR2L), inaugurera les 21 et 22 février deux journées professionnelles. Objectif : collaborer, en redéfinissant le rôle de l’Agence et de ses partenaires, pour plus d’efficacité.

16/02/2024, 12:00

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“Le lecteur français veut comprendre l'Italie à travers sa littérature”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Florence Raut revient sur la création de La libreria, librairie-café parisienne cofondée aux côtés d'Andrea De Ritis en 2006, se définissant comme un « espace petit mais riche dédié à l’Italie, situé dans le cœur du IXe arrondissement de Paris ».

13/02/2024, 11:38

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“Pour être un libraire, il faut porter la casquette d’agent culturel”

Pleine d’énergie et toute souriante, Prudientienne Gbaguidi est une figure de la librairie francophone en Afrique de l’Ouest. Très engagée pour faire rayonner son métier, elle suit tout ce qui se publie dans la sous-région. A la tête de la librairie Savoir d’Afrique (Bénin), elle est aussi présidente de l’Association des Libraires professionnels du Bénin (ALPB) et vice-présidente de l’Association internationale des Libraires francophones (AILF). Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

06/02/2024, 13:07

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Statut européen des artistes-auteurs : “C'est un nouvel espoir”

Depuis plusieurs semaines, des organisations françaises d'auteurs de l'écrit se sont lancées dans une campagne de soutien à une initiative législative du Parlement européen. L'objectif ? Inciter la Commission européenne à agir pour améliorer les conditions de vie des artistes-auteurs, notamment par la création d'un statut. 

18/01/2024, 15:15

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Résolument ancré dans la Fantasy, Leha crée Majik sa collection poche

ENTRETIEN – Apparu en 2017 dans le paysage des Littératures de l’Imaginaire, Leha Editions amorce 2024 avec un gros dossier : la création d’une collection de poche, Majik. Un pari audacieux, autant qu’une nouvelle corde à l’arc de cet éditeur, installé à Marseille depuis quelques années. 

17/01/2024, 10:08

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Louise Boudonnat : traduire, “c’est aussi une rencontre avec soi-même”

Dans une interview menée par Federica Malinverno, Louise Boudonnat revient sur son travail de traduction (de l'italien) de l'ouvrage Absolutely Nothing. Histoires et disparitions dans les déserts américains, de Giorgio Vasta et Ramak Fazel, paru aux éditions Verdier en 2023.

02/01/2024, 14:52

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Line Papin et les Lettres Zola : "Cette démarche me garde constamment en éveil"

LaLettreZola — La première Lettre Zola est toujours disponible à la prévente sur la plateforme KissKissBankBank. La première romancière à offrir aux futurs lecteurs un texte inédit, entre réel et fiction, est Blandine Rinkel. Mais chaque mois est l'occasion de découvrir une nouvelle plume, et pour ce faire, Louis Vendel, créateur de ce singulier et enthousiasmant concept, a dû façonner une véritable équipe autour de lui. Une trentaine de trentenaires, parmi lesquels Line Papin, qui triche un peu, puisqu'elle a 27 ans, mais déjà six ouvrages derrière elle.

26/12/2023, 17:06

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David Duchovny : “Les écrivains ont le devoir d'écrire tout ce qu'ils veulent”  

David Duchovny, pour les plus anciens, c’est l’agent Fox Mulder, pour les plus au fait, le romancier Hank Moody de Californication. L’enfant de New York est aussi un écrivain : son premier texte fut un conte animalier, Oh la vache ! (trad. Claro, Grasset) « entre Georges Orwell et Tex Avery », rien que ça. Le second publié en France, La Reine du Pays-sous-la-Terre, est un texte étonnant, riche, non sans humour et d'un beau romantisme suranné.

20/12/2023, 18:08

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Main à plume : la résistance surréaliste sous l'Occupation

Épisode aussi bref qu’intense, aujourd’hui oublié, l’aventure de la « Main à plume » constitue pourtant un des éléments majeurs de l’histoire du surréalisme. En 1940, suite au départ d’André Breton, plusieurs jeunes créateurs se regroupent pour résister à l’occupant, tout en poursuivant une intense activité créatrice, avec la publication de plaquettes, aujourd’hui introuvables. Huit de vingt-trois membres périront : déportés, fusillés, ou tombés au front. Docteure ès Lettres, mais aussi traductrice et autrice, Léa Nicolas-Teboul a retracé le parcours du groupe. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

06/12/2023, 15:37

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L'édition jeunesse au Maroc : rencontre avec Nadia Essalmi

Nadia Essalmi est une femme de cœur et d’engagement. Une fonceuse qui ne se pose pas mille questions en amont mais qui agit pour faire bouger les lignes et surtout pour apporter aux autres.  C’est aussi une grande rêveuse qui suit son cœur, mais n’est-ce pas le moteur pour innover et avancer ? Editrice jeunesse, promotrice culturelle, militante associative, Nadia est sur tous les fronts quand il s’agit de défendre et valoriser le livre et la lecture au Maroc. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Africa.

05/12/2023, 13:07

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Malaise dans l'Éducnat : “Mes élèves me donnent matière à espérance”

Qu’est-ce que la précarité ? Qu’est-ce que le démantèlement méthodique du service public ?  Qu’est-ce qu’être un professeur précaire dans le secondaire, de surcroît « (grand) remplaçant » dans les territoires abandonnés de la République ? Qu’est-ce qu’enseigner et transmettre ? Autant de questions qui interpellent notre temps. Propos recueillis par Faris Lounis.

04/12/2023, 14:54

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“Stig Dagerman va plus loin que Camus : il supprime l’espoir”

Claude Le Manchec, essayiste et traducteur français,  nous parle de l’œuvre de Stig Dagerman (1923-1954), de sa place et de sa réception en France, en évoquant son étude Stig Dagerman, la vérité pressentie de tous (Éditions du Cygne, Paris, 2020). Propos recueillis par Karim El Haddady

04/12/2023, 12:22

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Pour une industrie du livre plus forte en Italie

Dans un entretien accordé à ActuaLitté, le président de l'Associazione Italiana Editori dévoile ses objectifs pour l'industrie du livre en Italie. Il aborde la nécessité d'une croissance culturelle, la promotion de la lecture, l'internationalisation de l'édition italienne et les défis du dialogue avec les institutions.

27/11/2023, 15:29

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Tom Buron : "Le danger est un élément central de mon travail"

Jeune poète francilien, Tom Buron pratique la boxe, écoute du jazz, écrit de brefs recueils percutants. Dernier en date, La Chambre et le Barillet (éditions « Angle mort », 2023), présente une suite de vers-libres, souvent rageurs, parfois énigmatiques. Familier de l’univers urbain, guidé par un certain rythme incantatoire, habitué des scènes poétiques, l’auteur semble refuser la tyrannie du sens, de l’intelligibilité, tout en favorisant l’oralité. Propos recueillis par Étienne Ruhaud.

27/11/2023, 10:04

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Damasio : “L’époque a furieusement besoin d'entendre la voix des voltes”

Comediedulivre2024 – Une carte blanche, donnée par la Comédie du livre, offre chaque année à un écrivain. Cette année, Alain Damasio en profite, alors que les éditions de La Volte qui le publient, fête leurs 20 ans. Ses invitées et invités seront Vinciane Despret, luvan, Palo Alto, Karim Kattan, Floriane Pochon, Jacques Barbéri, Fabrice Capizzano, Léo Henry.

18/05/2024, 09:47

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Nouveau record pour le Salon du Livre de Turin 2024

SalondulivredeTurin2024 – Nouveau record de visites pour le Salon du Livre de Turin. 222.000 personnes se sont rendues au Lingotto cette année. Zoom sur ce cru exceptionnel.

16/05/2024, 10:27

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La librairie Au café des livres à Léguevin peut-elle disparaître ?

Ouverte en 2015, la librairie Au café des livres traverse aujourd'hui une mauvaise passe, qui met en sursis sa survie. L'accumulation des crises s'ajoute aux difficultés économiques actuelles, pesant sur la trésorerie de l'enseigne. ActuaLitté lui ouvre ses colonnes, pour relayer un appel aux lecteurs et aux lectrices.

15/05/2024, 13:53

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Un nouveau souffle pour le livre-disque Libertad, hommage à Astor Piazzolla ?

Auteurs et fondateurs du groupe Duo Intermezzo, Marielle Gars et Sébastien Authemayou ont adressé à ActuaLitté une communication portant sur le livre-disque hors norme, Libertad. Ouvrage autour d’Astor Piazzola, préfacé par Frédéric Lodéon (animateur radio de légende) et publié aux éditions Parole, il connaît un arrêt de commercialisation définitif, que les auteurs évoquent dans ce texte, reproduit dans son intégralité.

14/05/2024, 12:48

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Les éditions Edicola érigent un pont entre l’Italie et le Chili

SalondulivredeTurin2024 – Edicola a gagné cette année le Prix National de la Traduction en Italie. Une aubaine pour cette maison d’édition italienne qui détient un second siège… au Chili. ActuaLitté a rencontré son fondateur, Paolo Primavera, au Salon du Livre de Turin.

14/05/2024, 12:17

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"Nous luttons chaque année, c’est un marché précaire"

SalondulivredeTurin2024 – Minimum Fax est une maison d’édition romaine, née d’une revue littéraire initialement distribuée par fax. Cette dernière s’est distinguée grâce à la découverte de grands noms de la littérature italienne contemporaine, mais également pour avoir démocratisé la littérature américaine en Italie.

13/05/2024, 18:02

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Obligations de l’éditeur et résiliation d’un contrat : cas pratique

Le manquement par l’auteur ou par l’éditeur à l’une de ses obligations légales ou contractuelles est susceptible d’entraîner la résiliation du contrat d’édition, à savoir de mettre un terme de la relation contractuelle entre les parties. Le 18 avril 2024, le Tribunal judiciaire de Marseille a fait une application classique du cheminement conduisant à la résiliation du contrat, permettant également de rappeler les obligations à la charge de l’éditeur. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

13/05/2024, 11:23

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“Désarroi et colère” : France Inter supprime La Librairie francophone

Une tribune signée par plus de 560 autrices, auteurs et acteurs du monde du livre dénonce l'arrêt de La Librairie francophone, émission présentée par Emmanuel Kherad, sur décision de France Inter. L'émission était coproduite et diffusée sur différents territoires francophones par Radio-Canada, RTBF (Belgique), Radio Télévision Suisse et France Inter. Elle avait même déployé en février 2019 une version télévisée.

13/05/2024, 00:01

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“En écrivant, je me jette dans le vide comme les oiseaux”, Amélie Nothomb

SalondulivredeTurin2024 – Oiseaux et chevaux, ou les soeurs Nothomb à Turin : Juliette et Amélie étaient attendues dans une salle archi-comble de lecteurs et lectrices, au salon du livre. Elles ont abordé de leur rapport à langue, à l’écriture et de leur passion pour des animaux, l’oiseau et le cheval, présents dans leurs derniers ouvrages, Psychopompe et Éloge du cheval (2022 et 2023 chez Albin Michel).

11/05/2024, 13:03

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Antoine Gallimard : “Notre métier est d’abord de croire en la littérature”

SalondulivredeTurin2024 – Dans le cadre des rencontres de la section « Edition » du Salon du Livre de Turin où il a été invité, Antoine Gallimard est revenu sur son rôle d’éditeur pendant un dialogue avec Teresa Cremisi, directrice de la section édition et ancienne présidente, jusqu’en 2015, du groupe Flammarion.

11/05/2024, 11:01

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Italie : la lecture s’étend à tous grâce à "la communication augmentative"

SalondulivredeTurin2024 – Officina Babuk et Uovonero, deux maisons d’édition italiennes, sont les pionnières italiennes de la communication augmentative. L’objectif est clair : permettre aux enfants en difficulté dans la pratique de la lecture d’accéder au même patrimoine culturel que les autres.

10/05/2024, 17:35

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"Des livres qui n’ont pas de pères" : zoom sur NN Editore

SalondulivredeTurin2024 - NN Editore a été fondée en 2015 à Milan, précisément le 19 mars, pour la fête des Pères. Et cette date n’a pas été choisie au hasard : NN Editore propose « une recherche éditoriale basée sur l’absence de pères », détaille le responsable de la communication Luca Pantarotto, sur son stand au Salon du livre de Turin.

10/05/2024, 15:43

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En librairie : “Ne plus rien prendre pour faire vivoter les livres déjà là”

Avec le mois de mai s'impose un mot d'ordre : toutes et tous sur les ponts ! Mais ce sont surtout des nouvelles de la lettre Books By Women après les traditionnels brins de muguet. Et comme toujours, la voici proposée en intégralité, rien que pour vos yeux, comme dirait l'autre... Une mouvement d'allégresse et d'humeur par la librairie Un livre à soi (Longjumeau).

10/05/2024, 08:43

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Comédie du livre : “La littérature est encore aujourd’hui vivante”

Comediedulivre2024 – L'ouverture ce 10 mai de l'événement littéraire montpelliérain marque le début de 10 journées consacrées aux auteurs, à la lecture. À travers des rencontres, ateliers, le salon prend ses quartiers à la Promenade du Peyrou, et dans une multitudes d'autres lieux. Régis Penalva, directeur littéraire, présente cette 39e édition.

10/05/2024, 08:06

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Vietnam : une liberté d'expression violemment bâillonnée 

Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la République Socialiste du Viêt Nam (RSV) est un État communiste autoritaire dirigé par un parti unique. La peine de mort reste intouchable au Viêt Nam. Selon Amnesty International, le régime de Hà Nôi se classe au troisième rang mondial (85 exécutions) en 2018. Les données sur la peine de mort sont classées « secret d'État ». Une menace très sérieuse pour la liberté d'expression, un terrible facteur d'intimidation, une forme ultime et barbare de censure au Viêt Nam. Un texte de Nguyên Hoàng Bảo Việt.

09/05/2024, 09:19

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Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20

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Blocages : les Alumni de Sciences Po saluent "la fermeté de l'administration"

La mobilisation étudiante pro-palestinienne, débutée à Sciences Po Paris par une occupation, continue. Récemment, des étudiants de Sciences Po Reims décidaient encore d'occuper leur bibliothèque. Des actions qui répondent à la situation à Gaza et visent à inciter Sciences Po à revoir ses partenariats avec des universités israéliennes.

06/05/2024, 18:09

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Lettre à Paul Auster : “Tu étais l’Amérique”

L'écrivain Paul Auster, réputé pour son approche existentialiste et sombre dans ses œuvres littéraires, est décédé à 77 ans des suites d'un cancer du poumon à Brooklyn. Né à Newark de parents immigrants juifs polonais, Auster était un pilier de la scène littéraire new-yorkaise et américaine et apprécié particulièrement en France. Son éditrice, Marie-Catherine Vacher, partage ici une lettre adressé à l'auteur.

02/05/2024, 06:30

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Valentine Tedo : “J'avais peur de la fin”

Avec Petite fille, Valentine Tedo signe son premier roman. Elle en raconte la genèse pour ActuaLitté.

30/04/2024, 08:56

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Publicité et télévision : “Cachez ce livre que je ne saurais vendre”

Renny Aupetit est propriétaire de deux librairies sur Paris, Le Comptoir des lettres (75005) et Le Comptoir des mots (75020). Le libraire considère avec défiance les arguments rejetant l’ouverture de la publicité à la télé, pour l’édition. En trois points, il propose une autre manière d’envisager cette perspective.

29/04/2024, 14:03

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Audrée Wilhelmy : une virée onirique en Allemagne

Carnetdebord – Plongez avec nous dans l'univers féerique d'Audrée Wilhelmy, dont le prochain livre, Peau-de-Sang, sera publié aux éditions du Tripode. Nous vous présentons ici le chapitre 3 de son Carnet de Bord, qui sert à la fois de prélude à ce roman très attendu et de narration documentant la vie de l'autrice.

29/04/2024, 10:51

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“La littérature noire doit déranger la littérature officielle”

Les éditions du Chemin de fer inaugureront leur collection Train de nuit, consacrée à des romans noirs à haute vélocité, parfois, mais surtout forte teneur en valeur littéraire. Pour ouvrir ce projet, les cofondateurs François Grosso et Renaud Buénerd ont choisi de publier Les jours de la peur, premier roman de l’Italien Loriano Macchiavelli (trad. Laurent Lombard). Une décision qu’ils assument, plus que pleinement…

28/04/2024, 16:08

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La Newstalgie en littérature : quand passé et présent renouent

Voici un mot valise que le poète Jules Laforgue n’aurait pas répudié : le newstalgie. De l’anglais new, nouveau, et du français nostalgie, son acception diverge, mais l’esprit demeure : un renouvellement, qui puise dans l’ancien ses racines. Des appréciations mélancoliques qui drainent un romantisme suranné aux saveurs d’un avant, option madeleine et thé au citron, la newstalgie désignerait-elle autre chose ?

25/04/2024, 17:25

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“Encore trop d’inégalités” dans l'accès à la lecture pour tous

Créée en 1917 et reconnue d’utilité publique le 27 août 1921, la Fédération des Aveugles et Amblyopes de France rassemble des militants, usagers, professionnels et bénévoles engagés pour une plus grande inclusion sociale et économique des personnes déficientes visuelles. Comme d'autres structures privées, elle s'efforce de rendre les livres plus accessibles et demande, dans une tribune, plus d'investissement des pouvoirs publics.

23/04/2024, 11:33

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Yann Le Gal : “La librairie, c'est la passion communicative”

Agnès Martin-Lugand préside cette année le jury du Prix Maison de la Presse 2024. Depuis le 9 avril, six auteurs et leur ouvrage sont encore en lice. Le gagnant de cette 55e édition sera dévoilé le 14 mai. Yann le Gal, parmi les finalistes, profite de cette occasion pour saluer le travail des prescripteurs et ce métier de libraire.

23/04/2024, 10:45

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Droit de réponse de la Maison des écrivains et de la littérature : des “accusations infondées”

Suite à un article publié le 8 février 2024 au sujet de la situation de la Maison des écrivains et de la littérature, l'association a fait parvenir un droit de réponse à la rédaction d'ActuaLitté, par l'intermédiaire du président de la structure, Julien Cendres. Nous le reproduisons ci-dessous, dans son intégralité.

22/04/2024, 11:51

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Edwige Coupez : “C'est mon premier prix !”

J'avais oublié la légèreté d'Edwige Coupez, paru éditions du Rocher a reçu le Prix 2024 des lycéens d’Arcachon. La récompense était remise dans le cadre de la manifestation La plage aux écrivains, pour sa première édition. Les jurés venaient des lycées Grand-Air,  Saint-Elme et Condorcet. L’autrice nous propose un texte inédit, sur la réception de ce prix.

21/04/2024, 12:45

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Gallimard et Olivennes contre la pub pour les livres à la télé

Voilà plus de 30 ans que le sujet était plié : interdiction de faire de vendre de la publicité à la télévision pour les livres. Tout le monde s’était entendu sur le sujet, ou presque, mais l’arrivée d’un décret ouvrant la porte à une expérimentation de deux ans fait grincer des dents. Ou comment la ministre de la Culture, Rachida Dati, se met à dos les grands faiseurs de l’édition.

13/04/2024, 15:47

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Des chevaux, des yourtes et nous : premiers pas en Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

13/04/2024, 12:17

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“Au Québec, la censure ne meurt jamais”, par Jean-Yves Mollier

Alors que la France s’apprête à accueillir le Québec au Festival du livre de Paris en avril prochain, et que paraît au même moment une édition revue d'Interdiction de publier. La censure d’hier à aujourd’hui (éditions Double ponctuation, 2024, Prix Charles-Aubert d’Histoire), l’historien spécialiste du livre et de l’édition Jean-Yves Mollier revient sur les différentes formes de censure du livre au Québec. 

08/04/2024, 11:45

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Glorieuse et cruelle : Tisser la langue des contes

Carnetdebord – Peau-de-Sang sera le prochain ouvrage d’Audrée Wilhelmy, romancière et artiste québécoise, que publieront les éditions du Tripode. Voici le chapitre 2 de son Carnet de Bord, tout à la fois prélude d'un roman attendu et récit d'une attente, qui nous entraîne dans un monde enchanteur.

08/04/2024, 09:48

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“Nous croyons que la poésie peut captiver les coeurs”

Partout dans le monde, la poésie peut exprimer l'indicible, sans en avoir l'air. Cette puissance en fait aussi une cible de tous les extrêmes, et en particulier des régimes liberticides. Dans un texte prononcé à l'Université de Lille, le 22 mars 2024, la poète, écrivaine et militante des droits des femmes en Afghanistan Somaia Ramish célèbre la poésie et appelle à la défendre, encore et toujours.

05/04/2024, 12:28

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Livres pour malvoyants : “Il ne suffit pas d’agrandir la police de caractères”

La Librairie des Grands Caractères, basée dans le 5e arrondissement de Paris, publie ici son « coup de gueule » sur certains éditeurs dont les pratiques lui semblent douteuses. L'établissement pointe notamment le fait que certaines règles à suivre dans l'édition de livres pour malvoyants sont trop régulièrement ignorées par des acteurs du secteur.

02/04/2024, 13:15

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Pause soupe de nouilles à minuit : ultimes heures avant la Mongolie

#AVeloEntreLesLignes – Partir à la découverte du plus grand nombre de librairies possible, entre Paris et Oulan-Bator, le défi est de taille. À vélo, c'est confirmé : c'est de la folie douce. C’est pourtant l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont démarrée en août 2022. ActuaLitté les accompagne, en publiant leur récit de ce périple, À vélo, entre les lignes.

01/04/2024, 08:03

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“J’habite une maison vieille qui embrasse les formes de mon corps”

Carnetdebord – Pour la rentrée littéraire 2024, les éditions du Tripode publieront le nouveau roman d'Audrée Wilhelmy. Pour accompagner cette parution, la romancière a trouvé dans nos colonnes une place à part : un Carnet de Bord pour raconter cette aventure, jusqu'aux librairies.

30/03/2024, 17:05

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Pour un renouveau documentaire dans les universités françaises  

L'Association des Directeurs et des personnels de direction des Bibliothèques Universitaires et de la Documentation (ADBU) et le Syndicat National de l'Édition (SNE) s'unissent pour interpeller le gouvernement et les autorités sur la nécessité critique d'un élan majeur en faveur des ressources documentaires. Ils insistent sur la nécessité d'investissements immédiats pour assurer le développement d'une documentation universitaire compétitive au niveau européen, et de maintenir la France au cœur des débats scientifiques et éducatifs mondiaux.

27/03/2024, 12:51