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Cinq raisons de ne pas doter les bibliothèques d'une enseigne nationale

Faut-il une enseigne pour les bibliothèques publiques ? L’enfer est pavé de bonnes intentions, et le paradis d’opinions contraires. David-Jonathan Benrubi, directeur du Réseau des médiathèques de Montpellier Méditerranée Métropole, s'interroge. À plus d'un titre. Ou cinq bonnes raisons de froncer les sourcils...

Le 23/06/2022 à 15:51 par Auteur invité

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23/06/2022 à 15:51

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L’Association des Directeurs des Bibliothèques des Grandes Villes, pilotée avec énergie et constance par mon confrère Malik Diallo, directeur des Champs libres, et de nombreuses autres associations professionnelles ont porté une initiative, devenue sous le regard bienveillant de deux ministères et avec un peu d’argent public un projet sur le point d’aboutir : créer et doter les établissements d’une enseigne, à l’instar de celles du buraliste, de la pharmacie, de l’agence postale, d’une marque de la grande distribution.

Je suis convaincu de longue date du besoin de travailler et renforcer (à partir de projets de service inventifs, adaptés, et non redondants) les identités des établissements dits de lecture publique, et de faire une place significative au design graphique indépendant dans nos propositions, réflexes, imaginaires professionnels (au-delà, dans le meilleur des cas, de signalétiques statiques).

Nous avons tout à gagner à développer localement des stratégies de marque ou de signature, à la confluence des images de nos collectivités, de nos Projets culturels, scientifiques, environnementaux et sociaux (PCSES) particuliers, des imaginaires sociaux dans lesquels nous sommes localement inscrits, et en faisant une confiance accrue aux professionnels de l’image et du signe pour les restituer sur la base de briefs précis et contraignants.

Je suis aussi convaincu que les médiathèques ont un rôle majeur à jouer dans les questionnements qui se font jour actuellement, notamment dans les territoires métropolitains, pour une requalification des espaces publics (ne serait-ce que parce qu’une médiathèque est un espace public couvert, ou par référence aux grandes aventures passées du hors les-murs militants).

À LIRE: 5 propositions pour une enseigne incarnant les bibliothèques

Je défends enfin qu’une des définitions possibles de la bibliothèque publique tient à sa double inscription dans la culture de sortie (qui requiert un surcroît d’investissement et d’anticipation, répercuté dans l’agenda) et dans la trajectoire quotidienne des administrés, à l’instar des commerces de proximité (parfois dotés d’enseignes).

Sauf que...

Et pourtant, ce projet d’enseigne nationale, qui fait le pont entre bibliothèques, espace public et graphisme, et les propositions graphiques qui en découlent logiquement, heurtent directement ou indirectement ce que je porte dans mon champ professionnel depuis quinze ans. C’est donc, face à un engouement que je peux comprendre et dont je respecte fortement les promoteurs, une opinion contraire que j’exprime, sans doute parce que sur de nombreux points je prends mes distances avec le logiciel stratégique des années 70/80 dans lequel tout ceci me semble s’inscrire.

Et très certainement parce qu’au-delà du court effet d’aubaine politico-médiatique (dans le sillage de la loi Robert, de la consolidation du Service du Livre et de la Lecture dans le cadre du Plan de Transformation Ministériel [PTM], et de la mobilisation éphémère de la communauté graphiste, certes très intégrée et productive, mais au rayonnement externe limité) qui vaudra quelques articles de presse, et ici ou là une cérémonie juilletiste-bonapartiste (mais sans le panache ou l’impact mémoriel des arbres de la liberté et des fontaines publiques), je pense que cette enseigne sera sans effet positif sur les publics, mais rendra nos équipements et équipes encore plus transparents ou brouillés dans l’écosystème culturel, alors même que leur potentiel d’action au service de projets de transformation sociale est fortement sous-évalué par bien des acteurs concernés (et parfois par nous-mêmes).

crédits : DreamDigitalArtist CC 0

 

1. Décalage avec une tendance du design graphique à qualifier, dans des langages plus que par des signes unicode, des espaces situés et particularisés.

Je commence par l’anecdotique (vu d’où je me trouve) : au moment (depuis 10 à 15 ans) où les « identités visuelles dynamiques » supplantent les anciens systèmes de type charte + logo, la commande d’une enseigne aurait gagné à être présentée comme relevant d’une promotion du patrimoine vivant (le graphisme des Trente glorieuses n’est pas mort !). Lecture recommandée : le texte de Ruedi Bauer, « Faut-il “brander” un état démocratique ? Pour une culture civique de la représentation du secteur public. », dans Graphisme en France, 23 (2017).

2. Inutilité sociale ou incapacité technique du signe produit

La force des enseignes citées à titre de comparaison par les porteurs du projet repose sur des facteurs étrangers aux bibliothèques publiques : l’association à des besoins primaires (tabac, santé, alimentation) susceptibles d’engager une relation d’urgence, ou la puissance de campagnes cross-media (les enseignes des grandes marques) qui entretiennent le signe dans une culture visuelle beaucoup plus que partagée : totale. Avons-nous les moyens de celles-ci, quand le déclin du courrier oblige La Poste, pour maintenir la puissance de son signe, à communiquer sur ses autres offres (bancaires…), ou quand, face au déclin fonctionnel de la plus grande enseigne de l’histoire de l’espace public de la seconde moitié du XXe siècle — la cabine téléphonique — France Telecom a préféré changer de nom (et de couleur).

Il aurait été plus juste, et plus opportun de se comparer au réseau des villes et pays d’art et d’histoire, dont les contraintes visuelles ont fait hurler les intégrateurs graphiques des services et OT partout en France, et auront peut-être plus accéléré qu’enrayé un certain déclin du réseau. Le Centre national du livre a une puissance de frappe médiatique importante, si bien que le SLL lui délègue ses opérations à dimension communicante (Partir en livre), mais qui, en dehors des libraires et éditeurs, connaît son logo ? Ainsi, même si j’adhérais à l’opportunité d’une enseigne commune aux établissements dits de lecture publique, je ne suis pas certain que les conditions de sa performativité soient réunies.

Mais je n’y adhère pas.

3. Contradiction des termes

Le site du projet affirme d’emblée : « Premiers services publics culturels de proximité, les bibliothèques méritent d’être visibles et identifiées au premier regard par tous. »

1) Si les bibliothèques (c’est le cas) sont les premiers services culturels de proximité, elles n’ont pas de problème de visibilité (en réalité elles en ont un, à un autre échelon, celui de l’écosystème culturel et politique, là où se jouent certaines batailles dans l’ordre des représentations et des imaginaires, et où cette enseigne sera plus infirmante qu’aidante).

2) Si les bibliothèques sont définies (c’est l’un des axiomes disponibles, en effet) par la relation de proximité à ses publics, alors elles n’ont surtout pas besoin d’une identification nationale.

3) pour des raisons d’échelle bâtimentaire, et sauf à admettre que les élus, architectes et graphistes renoncent tous en bloc à la possibilité de faire signal, il est très peu probable, sauf dans le cas de très petites bibliothèques (dans les villages, où elles sont d’ailleurs souvent repérées par la signalétique routière, au même titre que le foyer rural ou la salle polyvalente), que cette enseigne générique participe effectivement à la visibilité (à noter que l’une des équipes candidates a mesuré ce point en travaillant des modes d’apparition variant du monumental au très discret).

4) « Identifiées au premier regard » : mais identifiées à quoi ? Le buraliste, la pharmacie, etc., sont caractérisés par des périmètres fonctionnels clairs et limités ; ce serait peut-être le cas aussi des bibliothèques de recherche ou patrimoniales, voire (peut-être et/ou de moins en moins) des bibliothèques universitaires, mais aucunement des bibliothèques publiques majoritairement rattachées en France au bloc communal. Cette condition est a fortiori moins vérifiable encore pour un ensemble qui réunirait ces différents types d’établissements, pour lesquels, en dépit du cadre administratif mutualisé, il n’existe pas, même à haut niveau d’abstraction, de socle de valeurs, fonctions ou publics commun.

crédits photo : Guzel Maksutova/Unsplash

4. Inadéquation institutionnelle

Il est ou serait logique que le projet soit fortement soutenu par des instances ayant exclusivement ou principalement une fonction de centralité. En l’occurrence, je pense au SLL mais aussi aux bibliothèques départementales, voire dans une moindre mesure aux agences régionales du livre, dont les légitimités (au plan symbolique) tiennent notamment à la reconnaissance par des acteurs ou établissements d’une participation à une communauté d’appartenance placée sous leur égide ou facilitation. L’enseigne joue ici un rôle de jeton de présence ou maillot de club.

C’est d’ailleurs l’un des deux seuls avantages sérieux que je reconnais à ce projet : permettre au SLL de manifester ou re-manifester dans l’espace national le fait qu’il anime (et, avec l’Inspection, « contrôle techniquement ») le premier réseau culturel français, et ainsi renforcer sa position à l’égard d’autres services ou directions du périmètre Culture, traditionnellement plus éloignés du public et plus proches de la sphère médiatique (spectacle vivant, art contemporain…). Mais à quel prix ! L’autre avantage, peut-être, est la possibilité dans le désert public de la France périphérique d’essayer de signaler quelques milliers d’oasis.

Encore faudrait-il s’assurer de l’absence de tout cahier des charges pour être éligible, ce qui ne serait pas sans aller à l’encontre des grilles de critères des politiques départementales : le coin lecture non entretenu dans la cuisine de l’ancien logement de fonction de l’instituteur aura-t-il droit à l’enseigne, si Madame le Maire en fait la demande ?

Or, a contrario, ce projet d’enseigne ressuscite sans le vouloir une (combien malheureuse) vision générique de la bibliothèque publique comme service public unitaire. Je dis souvent à mes équipes que la République a besoin d’un service d’état civil invariant à Montpellier, Mont-de-Marsan ou Masnière (59) pour ne pas devenir une République bananière, et de médiathèques pleinement variantes pour remplir leur rôle de service public local de la lutte contre toutes les formes de bêtise (alias, dans mes documents formels : service public responsable des imaginaires, des compétences et des intelligences, ce qui subsume efficacement la réalité des offres de services d’ores et déjà en place, et donc a le mérite rare de ne pas être faux, cf plus bas).

Historiquement, cette vision générique/unitaire de la médiathèque, sans doute liée aux planifications, et en tout cas consolidée à l’époque des grands programmes immobiliers (jusqu’aux bibliothèques municipales à vocation régionale) a eu tendance à engendrer des programmes homothétiques, des schémas organisationnels et managériaux sectorisés et rigides, une offre de services dont la mutabilité s’actualisait plus par ajout de couches que par un travail de redéfinition/redéploiement. (Je pense à la tri-sectorisation Jeunesse/Adultes/Image, son, multimédia, qui relève moins d’un projet stratégique ou politique, a fortiori d’une réalité sémantique [qui est capable de donner une définition positive de « secteur adultes » ?], que d’une archéologie administrative).

Ainsi, au passage, la création d’une enseigne unique est (sans le vouloir, et selon moi) un pied de nez aux innombrables diagnostics territoriaux, projets de service innovants, concertations d’équipe, et accessoirement à ceux qui s’efforcent de produire un peu de doctrine au-delà des antiennes.

5. Entériner un imaginaire faux et contre-productif : la bibliothèque publique comme lieu des livres.

En effet, un point est beaucoup plus grave que tout cela : contrairement à un langage visuel dynamique, un signe est limité dans les sources qu’il manifeste, et doit donc reposer sur un dénominateur commun inscrit dans des perceptions antérieures (perceptions pouvant être indépendantes du projet, voire lui être contraires, ce qu’on traduit par l’expression ambiguë : « travailler l’image de… »).

La création, à l’échelle hyper-macro (pas pas d’un réseau intercommunal, pas d’une catégorie d’établissements définis par des critères thématiques communs et explicites, mais de la France des 36.000 communes) d’un signe unique ne peut pas, tout en agrégeant fictivement des réalités incommensurables, ne pas être hyper-conservatrice. Elle ne peut pas ne pas entériner un « cliché » faux, injustifiable épistémologiquement, contraire aux tendances des 30 dernières années (qu’il s’agisse des offres de service réelles et souvent pertinentes, ou du versant faible et novlangue des discours : tiers-lieu, etc.), un cliché au demeurant contre-productif au regard des représentations culturelles de la population, à savoir que la bibliothèque se définit par la présence de livres, ce qui peut être assimilé (au choix) à

• L’essentialisation d’une contingence

• La requalification d’un fait en valeur

• La confusion d’un moyen (les collections, qui constituent aux côtés des expositions, de la programmation événementielle, de l’action culturelle, des résidences, de l’offre d’un espace de séjour ou d’étude… l’outillage de nos services) et d’une fin

• Se tirer une balle dans le pied, au moment de motiver, promouvoir, reconnaître des équipes aux expertises plurielles, et où (et c’est heureux) seule une minorité de collègues peut revendiquer une maîtrise de l’actualité éditoriale comparable à celle d’un éditeur, critique, libraire indépendant, programmateur littéraire — bref s’affirmer avec fierté comme « professionnels du livre » (pour ma part, je n’en suis pas un).

• Se tirer une balle dans l’autre, quand par ailleurs on peut estimer que les bibliothèques ayant quelque chose à voir avec le vrai, elles pourraient incarner dans le monde de la culture une forme d’exigence intellectuelle dont le défaut fait souvent l’objet de procès d’intention ;

6. En résumé, une enseigne nationale

• Gomme ou transpose au second plan l’inscription locale, en contradiction avec l’axiome de la proximité et la réalité institutionnelle

• Gomme ou transpose au second plan l’innovation thématique passée, présente et avenir, nécessairement variante dans l’espace et dans le temps, alors même que les personnels de bibliothèques sont des experts multiples dans des établissements généralistes et divers, et que l’inventivité, leur inventivité est la condition de notre avenir ;

• Suppose la fiction d’une généricité de la bibliothèque, alors que, depuis l’échec du projet des « bibliothèques de district » porté avant la décentralisation Deferre par le conservateur de Cambrai Michel Bouvy, il n’existe pas et ne peut exister un Projet des bibliothèques suffisamment consolidé à l’échelle nationale pour servir d’appui programmatique à la création d’un geste graphique (ce dont pour ma part, accessoirement, je me réjouis, car du plan découle l’ennui) ;

• Qu’il découle du point précédent que ce vide programmatique ne peut être rempli que par l’appel à des stéréotypes (en l’occurrence le motif du livre a largement supplanté le thème de la relation à l’autre), contre-productifs et — pire — faux. Faut-il rappeler que dans le seul texte normatif mondial disponible — l’excellent Manifeste de l’UNESCO pour la bibliothèque publique, dont j’ai vu des militants péruviens citer des extraits par cœur — le mot livre n’apparait nulle part, et le mot lecture une fois ?

Par analogie, il existe bien une politique nationale des arts du spectacle. Le spectre des offres de service ou propositions artistiques déployées par les lieux concernés est relativement bien mieux défini et connu que celui des bibliothèques (« ah bon, on peut s’initier à la robotique ? »). Les questions d’identité visuelle y accusent par rapport aux bibliothèques trois quarts de siècle d’avance. Et pourtant, personne n’invite un ensemble hétéroclite réunissant établissements nationaux, Centres Dramatiques Nationaux, scènes conventionnées, de ville, etc., à accrocher une enseigne présentant un double masque comédie/tragédie, même revisité dans des langages ou modes formels actuels ?

Toutes ces raisons conduisent à ce paradoxe : alors que je suis régulièrement intervenu devant des étudiants graphistes en école d’art, que ma dernière exposition dans mon poste précédent s’intitulait Faire image, que je prépare actuellement avec un partenaire de choix l’édition 0 d’un festival de graphisme à rayonnement régional/national, que j’ai obtenu un accord de principe pour la création d’une identité de Réseau en 2023, bref que je milite avec bien d’autres qui le font mieux et plus, pour que notre champ professionnel fasse une place plus grande au design et aux identités visuelles, j’espère vivement ne pas avoir à valider avec mes Élus l’accrochage d’une des cinq enseignes dans les 15 établissements de la métropole de Montpellier, en contradiction avec mes convictions stratégiques, scientifiques et managériales.

L’Enfer est pavé de bonnes intentions, le Paradis et les médiathèques d’opinions contraires. J'espère que cette contribution ouvrira le débat.

crédits photo : LincolnGroup, CC 0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6 Commentaires

 

Gilles

25/06/2022 à 13:16

C'est beau, bien écrit et complètement à côté de la plaque, surtout le coup de "les bibliothèques c'est local et une enseigne nationale c'est national".
Faut sortir de sa tour d'ivoire ;) et mon bureau de tabac près de chez moi, c'est un commerce local avec une enseigne nationale centrée sur le principal service (dans une bib, le livre c'est le principal service, il paraît, mais peut-être pas au Pérou, vous pouvez leur demander) ça n'empêche pas que son enseigne ne reflète pas tous ses services, y compris locaux.
Same player shoot again... comme on dit au Pérou...

Sanven

26/06/2022 à 18:19

Cet article est assez obscur voir confus.
Je crois même que la partie "résumé" ne reflète pas concrètement le point de vue de l'auteur.
Il me semble que cette enseigne est nécessaire et d'utilité publique.
Plus la culture est visible, mieux c'est pour la société. C'est peut-être le seul moyen de résister au consumérisme ambiant.
J'aurais aimé que cette proposition arrive bien avant mais mieux vaut tard que jamais.

Jo

28/06/2022 à 16:40

Je suppose que le premier message est ironique, car ce texte est totalement illisible, syntaxe étrange, chaque phrase à relire plusieurs fois…. Sur le fond, je ne sais plus que penser

Flibustier

06/07/2022 à 22:43

Terminus des prétentieux. Bien entendu, cette question d'enseignes est un cache-misère. Mais en dénoncer l'inanité n'autorise pas un directeur de bibliothèques à faire le malin pour autant. Quelle vanité ! On regretterait presque que le texte ne soit pas rédigé en grec ancien.

Drosophile

07/07/2022 à 21:31

Nous, mouches, demandons instamment le retrait de ce texte dont l'arrogance et l'onanisme intellectuel ont dû provoqué un ethnocide spéciste chez les diptères volants !

HC

15/07/2022 à 17:59

C'est toujours positif de lire un avis bien argumenté sur le sujet d'une enseigne nationale et unique pour les bibliothèques, je ne pense pas que cette initiative puisse être un véritable atout pour les lecteurs, lectrices et bibliothécaires... j'avais quand même voté pour l'escargot!

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La protestation virera bientôt au Tessongate, tant opposants et défenseurs de Sylvain Tesson en parrain du Printemps des poètes s’écharpent. Poliment. Avec le récent soutien de la ministre de la Culture, Rachida Dati, le débat se colore définitivement de politique. Le romancier et poète Patrick Varetz suggère ce qui serait une alternative à la discorde ambiante.

22/01/2024, 13:35

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Pas de visa, pas de chocolat

#AVeloEntreLesLignes — Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek se sont lancés dans une aventure folle : rallier Paris et Oulan-Bator à vélo, visitant au passage des librairies dans chaque pays, périple qu'ils racontent pour ActuaLitté. Cela faisait quelques semaines que les deux cyclistes pédalaient en silence, nous les retrouvons aujourd'hui à Samarcande, au bout de l'Ouzbékistan.

17/01/2024, 17:02

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Livre audio : détourner la loi des séries, à son avantage

Secteur des plus dynamiques depuis plusieurs années, le livre audio numérique est porteur de mille promesses pour les éditeurs. Mais serait-il déjà calcifié dans des habitudes tirées de l'âge de la lecture imprimée ? Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, revient sur l'intérêt, pour l'éditeur et l'auditeur, de faire un peu de découpage...

10/01/2024, 09:06

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“Faire simple, c’est compliqué” : le FALC vu par ses traducteurs et traductrices

FALC – Des livres d’un genre nouveau apparaissent sur le marché éditorial afin de rendre accessible la lecture et la littérature aux publics empêchés de lire. Ce sont des livres en Facile à lire et à comprendre (FALC), un outil de rédaction et de simplification de la langue développé au niveau européen pour autonomiser les personnes présentant des troubles du développement intellectuel. Mais comment traduire en FALC ?

12/12/2023, 11:57

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Attention à la clause de préférence insérée au sein des contrats d’édition

Véritable engagement de l’auteur envers un éditeur, la clause dite de « préférence » octroie à ce dernier de se voir proposer en priorité l’édition d’œuvres futures de l’auteur. La justification de son insertion au sein du contrat est historiquement économique, étant à l’origine destinée à limiter les risques financiers pris par un éditeur en publiant un auteur ne jouissant pas encore d’une particulière renommée. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

07/12/2023, 17:00

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Un Black Friday désuet : Label Emmaüs revendique l'éthique contre le profit

#LabelEmmaus - En ce mois de novembre, dédié à l’Économie Sociale Solidaire, Label Emmaüs a préparé un plaidoyer à sa manière, pour évoquer quelques sujets précieux : au menu, un éclairage sur les pratiques peu éthiques des géants du ecommerce, sous la forme d’un jeu engagé et décalé… qui a été révélé sur Linkedin. « De quoi affronter le Black Friday et les fêtes de fin d’année, pour faire que chaque achat, chaque cadeau, devienne un acte militant », assure Maud Sarda, la directrice générale, dans un texte qu’elle a adressé à ActuaLitté.

24/11/2023, 10:33

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Pourquoi les livres en FALC (Facile à lire et à comprendre) sont les grands oubliés du marché de l’édition ?

FALC - Depuis 15 ans, des outils linguistiques se développent pour rendre l’information accessible à tous, notamment le Facile à lire et à comprendre (FALC) qui a vu le jour en 2009 à l’issue du projet européen Pathways. Cet outil de rédaction à destination des personnes présentant des troubles du développement intellectuel commence à être visible dans la sphère administrative, mais le FALC reste largement absent dans le milieu de la culture.

21/11/2023, 17:08

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Livres audio : quelle stratégie, pour faire tendre l'oreille ?

Le marché du livre audio se structure, et le nombre d'acteurs qui l'investissent est en forte croissance. Autant dire que le paysage devient très concurrentiel, et que s'y démarquer fait partie des principaux enjeux. Face à la déferlante de best-sellers et de contenus originaux, Nathan Hull, responsable de la stratégie de Beat Technology, déroule la possibilité d'une autre approche, qui s'appuie notamment sur les titres de la longue traine...

21/11/2023, 11:36

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Présomption de la qualité d'auteur : avoir son nom sur la couverture suffit ?

La Cour d’appel de Paris a récemment rappelé les modalités d’application de la présomption de la qualité d’auteur, laquelle appartient à celui sous le nom de qui l’œuvre est divulguée (CA Paris, 15 sept. 2023, RG no 21/20338). Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art, revient sur cette affaire, évoquant la présomption de la qualité d’auteur de celui sous le nom de qui l’œuvre est divulguée.

15/11/2023, 16:17

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La Géorgie, “une forme de résistance face à l’oppression russe”

Unweekendalest23 – Du 22 au 27 novembre, la ville de Paris sera l'hôte de "Un Week-end à l’Est", un événement culturel diversifié. Cette célébration mettra en avant une variété d'œuvres provenant de différents secteurs tels que la littérature, la musique, et le cinéma. Les participants pourront explorer un large éventail d'expressions culturelles, allant du cinéma à la littérature, en passant par la musique, la philosophie, l'architecture, ainsi que des expositions d'art visuel. Brigitte Bouchard, Vice-présidente de l’Association Un week-end à l’est et programmatrice en présente les grandes lignes.

14/11/2023, 10:10

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Rencontre avec nos amis les scorpions

#AVeloEntreLesLignes — À l'aventure avec Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek. Les deux aventuriers-cyclistes se sont lancés pour challenge de visiter le maximum de librairies entre Paris et Oulan-Bator. Ils écrivent leur périple dans ce carnet de bord, À vélo entre les lignes, qu'ils partagent avec ActuaLitté.

08/11/2023, 12:15

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"Moi j’aime bien Reinhardt, mais j’ai abandonné à la moitié du livre"

#PrixAutomne23 - Le Tellier, Chalandon, Reinhardt... Les querelles intestines entre jurés... Ça balance chez Drouant. À 11h30, je quitte le bureau pour me rendre au restaurant du Goncourt à pied. Compter une vingtaine de minutes. Il fait beau, autant marcher au soleil avant de se fondre parmi les coreligionnaires. Compte-rendu de ma première fois à la remise du prix le plus attendu de France.

08/11/2023, 09:24

Autres articles de la rubrique À la loupe

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Tiffany Cooper : “Dessin et humour ont rendu ma vie plus belle”

RDVBDAmiens2024 – Originaire de Grenoble, Tiffany Cooper mit un terme à sa carrière dans le textile de luxe pour s’occuper de son linge sale : « Le dessin et l’humour ont toujours rendu ma vie plus belle », assure-t-elle. Étudiante à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, elle ouvrit son blog en 2012, dont découla son premier livre, Le Meilleur des Mondes Possibles (2013). Rencontre, en toute simplicité.

01/06/2024, 15:17

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Alain Damasio : “L'Afrique nous sauvera !”

MementoMori - L'auteur Alain Damasio était présent aux Imaginales 2024 à plusieurs titres : présenter son dernier ouvrage, Vallée du silicium, publié au Seuil, accompagner son camarade Mathias Echenay, avec qui il a lancé La Volte il y a 20 ans, et participer à l'Oratorio Les Furtifs, tiré de son roman paru en 2019.

01/06/2024, 13:23

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Dans la Nef des fous, même les robots rient

RDVBDAmiens2024 – Voilà plus de 30 ans que Turf s’est inscrit dans les pas de Jérôme Bosch (dont le tableau, La Nef des fous, est à découvrir au Louvre) : tout a débuté en ce 77e brumore de l’an 627, dans la bonne ville d’Eauxfolles. Et chez les éditions Delcourt. Le tout pour aboutir à une curieuse expérience, qui se déroule aux Rendez-vous de la bande dessinée d’Amiens.

01/06/2024, 10:12

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"On veut mélanger les deux formules : populaire et élitiste"

Montmorillon24 — Il y a 10 ans s'éteignait Régine Deforges. L'autrice et éditrice native de Montmorillon a marqué de son encre les lettres françaises et le paysage culturel de sa région natale. Cette année, le festival du livre de Montmorillon lui rend un hommage appuyé. ActuaLitté a pu s'entretenir au sujet de cette édition spéciale, avec le maire de la ville, Bernard Blanchet, et David Aladenise, son adjoint à la culture.

31/05/2024, 18:07

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“Mettre un coup de frais, un coup de jeune et de talent”

Montmorillon2024 — Programmatrice des rencontres de Montmorillon depuis 2022, Anne-Lise Dyck-Daure avait cette année pour mission d'ouvrir le festival à de nouveaux horizons littéraires, tout en conservant un ancrage territorial. ActuaLitté a pu s'entretenir avec elle, à un peu plus d'une semaine de l'ouverture du Festival du livre de Montmorillon.

 

31/05/2024, 12:17

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Zebra Comics fait les beaux jours de la BD africaine

Beaucoup de dynamisme se dégage de cette jeune équipe de Zebra Comics. Cette startup basée à Douala, la capitale économique du Cameroun, est en train de s’illustrer internationalement. Njoka Suyru, l’un de ses fondateurs, est curieux, réactif et porteur d’une belle énergie. Nous avons discuté une bonne heure en visio. Propos recueillis par Agnès Debiage, fondatrice d’ADCF Arica.

30/05/2024, 11:05

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Un an à vélo : entre épuisement et émerveillement

#AVeloEntreLesLignes – Découvrir le plus grand nombre de librairies entre Paris et Oulan-Bator, le défi n'est pas des moindres. Et entreprendre le trajet à vélo ? Quelle folie. Pourtant, c’est exactement l’aventure que Zoé David-Rigot et Jaroslav Kocourek ont entamée il y a un an. ActuaLitté partage cette incroyable odyssée en publiant leur récit de voyage intitulé À vélo, entre les lignes. Arrivé en Mongolie, il ne reste que quelques centaines de kilomètres au duo...

28/05/2024, 16:09

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“La littérature n’est pas un miroir, mais une fenêtre sur le monde”

Loredana Lipperini, née en 1956 à Rome, est une journaliste, autrice et essayiste italienne. Elle anime l’émission radiophonique de culture et littérature Fahrenheit sur Rai Radio 3 et a été jurée de plusieurs prix littéraires en Italie ainsi que consultante pendant sept ans pour le Salon International du livre de Turin.

28/05/2024, 11:09

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Les Imaginales, “vouées à devenir la plus grande fête de l'Imaginaire”

MementoMori - L'édition 2024 des Imaginales s'achève ce dimanche, le second sous la houlette du dessinateur Gilles Francescano, qui dresse avec ActuaLitté un bilan à chaud, placé sous la précieuse sensation d'être à la bonne place.

26/05/2024, 18:33

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Chris Vuklisevic : "J'ai cherché à confronter les lecteurs avec leur mortalité"

MementoMori – Chris Vuklisevic a commencé par être le Coup de coeur des Imaginales 2024 dès février, avant de remporter le prestigieux Grand Prix de l'Imaginaire, et enfin Le Prix des Imaginales, à chaque fois pour son roman, Du thé pour les fantômes, paru dans la collection Lunes d'encre de Denoël en mai dernier. Un an après, la jeune autrice confirme sa place de pépite du genre.

25/05/2024, 15:42

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John Gwynne : la mythologie nordique à hauteur d'homme et de femme

MementoMori – L'auteur de fantasy britannique John Gwynne a été présenté au public français grâce aux éditions Leha, dix ans après la sortie de son premier roman en 2012. Depuis, quatre de ses ouvrages sont parus en France, de deux de ses séries. Le second tome de sa Confrérie du sang, La Faim des dieux (trad. Thomas Bauduret), paraîtra le 13 juin prochain. À l'occasion de sa première venue aux Imaginales, ActuaLitté s'est entretenu avec l'écrivain de Fantasy, et son éditeur.

25/05/2024, 09:50

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Droit de réponse de Mourad Prod - Editions Oxymore

Suite à l'article intitulé “Une nouvelle démarche déloyale des éditions Oxymore” contre Delcourt et paru ce 25 avril, la société MOURAD PROD – EDITIONS OXYMORE a fait parvenir à ActuaLitté un droit de réponse, signé par le président Mourad Boudjellal. Nous le reproduisons ici dans son intégralité. 

24/05/2024, 11:52

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Sue Rainsford : “J'ai une grande tolérance pour les scènes gores”

MementoMori – L'Irlandaise Sue Rainsford n'avait pas pu célébrer son Prix du Roman étranger aux Imaginales l'année dernière, mais avait eu une bonne excuse : « J'étais enceinte jusqu'au cou. » Elle se rattrape cette année, et c'est peu de le dire, avec une rencontre et la participation à trois tables rondes, le tout pour une première participation au festival de l'imaginaire. Faut dire que le thème de cette année sied parfaitement à celle qui, en seulement deux romans, s'est imposée comme une plume importante du body-horror.

24/05/2024, 09:55

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Régression des libertés en Tunisie : arrestations et censure

Il y a quelques années, la Tunisie suscitait l’admiration du monde en faisant une révolution qui devait instaurer la démocratie. La liberté d’expression en fut l’un des acquis les plus importants. Force est de constater que cette époque a été de courte durée. Le gouvernement du président en place ne tolère pas la critique et s’attaque à celles et ceux qui s’opposent à lui.

23/05/2024, 20:05

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“Les Rendez-vous de la BD d'Amiens sont vitaux”

RDVBDAmiens2024 – « Cette manifestation est un instant majeur pour la bande dessinée en France. » Le directeur de l’Agence régionale du livre et de la lecture des Hauts de France, François Annycke, n’y va pas par quatre chemins. Quand il s’agit des Rendez-vous de la BD d’Amiens, porté par l’association On a marché sur la Bulle, tout le territoire est concerné.

23/05/2024, 10:21

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“Notre cahier des charges, c’est un festival de qualité et populaire”

Comediedulivre2024 – 2025, dans l’événementiel, c’est loin… et c’est demain. Mais pour l’instant, les équipes savourent la fin du salon : en renouant avec les médiathèques, les 17 et 18 mai, les rencontres hors les murs ont déployé la manifestation par-delà le département. D’autant que pour la seconde (ou deuxième ?) année, la Comédie quittait la traditionnelle esplanade Charles-de-Gaulle, en travaux. 

22/05/2024, 10:34

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La collection Angle Mort remet de la science dans la SF

L'éditeur indépendant L'Œil d'or inaugure avec le recueil de nouvelles Multiversalités une collection inédite, « Angle Mort ». Dérivée de la revue homonyme qui circule en ligne depuis 2010, elle en partage l'ambition : penser autrement la science-fiction et le monde avec. Directeur de cette publication depuis 2014, le sociologue Julien Wacquez nous présente cette nouvelle initiative.

21/05/2024, 16:16

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L’histoire oubliée et tragique du Camp des Milles

Aurélie Tramier s’est hissée jusqu’en finale de la dernière édition du Prix Maison de la Presse. Une récompense tournée vers la littérature populaire et résolument romanesque, parfaitement en phase avec son dernier roman, Bien-Aimée, publié à La Belle Étoile. Il raconte un camp français peu connu de la Seconde Guerre mondiale, à l’histoire extraordinaire : d’abord destiné à l'internement d'Allemands comme Max Ernst, l'ancienne tuilerie devint à la défaite française, une étape avant Auschwitz…

21/05/2024, 15:45

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Lettre à Xi Jinping : “Il s’agit de graves violations du droit international”

Nguyên Hoàng Bảo Việt, ancien président et membre du Centre PEN Suisse Romand, délégué et membre cofondateur de la Ligue vietnamienne des Droits de l’Homme en Suisse, adresse une lettre ouverte à Xi Jinping, Président de la République Populaire de Chine. Il s'y engage contre la « condamnation injuste et inhumaine » de Rahile Dawut, intellectuelle et ethnologue ouïghoure.

21/05/2024, 12:55

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Manuel Vilas : “L’imagination, c’est gratuit : on ne paye ni impôt ni taxe”

Comediedulivre2024 – Manuel Vilas, l'auteur espagnol, a captivé le public français avec ses œuvres telles qu'Ordesa, Alegria et Les Baisers (Éditions du sous-sol, trad. Isabelle Gugnon). Son style unique et sa plume d'une grande beauté offrent un regard inédit sur la vie humaine et notre époque contemporaine. Avec Irene (trad. Isabelle Gugnon) il présente à Montpellier un nouveau chef-d'œuvre. 

18/05/2024, 14:15

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Les Ensablés : 15 années à exhumer des écrivains

Cela fait déjà 15 ans qu’ActuaLitté se met au service des Ensablés, cet ensemble d’œuvres oubliées exhumées par l'équipe. Alors, pour fêter cet anniversaire si particulier, les chroniqueurs anonymes sont passés de l’autre côté des lignes. Interview.

16/05/2024, 17:35

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"Quand on parle d'exil on a envie de rétablir une certaine vérité"

PrixPorteDoree2024 – Les Prix de la Porte Dorée étaient remis ce mardi 14 mai au Palais du même nom. Dans la catégorie bande dessinée, Charles Berberian a été primé pour Une enfance orientale. La présidente du jury et scénariste de la BD Aya de Yopougon, Marguerite Abouet, salue une oeuvre « intime et universelle ». ActuaLitté s'est entretenu avec elle.

16/05/2024, 17:10

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Sabyl Ghoussoub, “président” des écrivains de l'exil

PrixPorteDoree2024 — Sabyl Ghoussoub, auteur et journaliste français d'origine libanaise, présidait cette année le jury du Prix littéraire de la Porte Dorée. Dans l'enceinte du Musée de l'immigration, lui et son équipe de jurés ont décidé de désigner deux lauréates ex-aequo, Seynabou Sonko et Élise Goldberg. À l'occasion de la soirée de remise des prix, ActuaLitté a eu la chance de discuter avec lui.

16/05/2024, 11:32

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Nouveau record pour le Salon du Livre de Turin 2024

SalondulivredeTurin2024 – Nouveau record de visites pour le Salon du Livre de Turin. 222.000 personnes se sont rendues au Lingotto cette année. Zoom sur ce cru exceptionnel.

16/05/2024, 10:27

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Seynabou Sonko, Elise Goldberg : un bonheur partagé

PrixPorteDoree2024 – Seynabou Sonko et Elise Goldberg viennent d'être élues lauréates ex-aequo du Prix de la Porte Dorée. La première pour Djinns (Grasset), la seconde pour Tout le monde n’a pas la chance d’aimer la carpe farcie (Verdier). Ces deux primo-romancières ne sont pas liées que par ce prix, elles sont aussi amies dans la vie. ActuaLitté s'est entretenue avec elles lors de la soirée de remise des prix qui avait lieu le 14 mai au Palais de la Porte Dorée, qui accueille le Musée de l'immigration.

15/05/2024, 18:15

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Charles Berberian : accompagner le chaos d'Une éducation orientale

PrixPorteDoree2024 – Ce mardi 14 mai, l'ambiance était littéraire au Palais de la Porte Dorée. Dans ce lieu d'exception, qui accueille entre autres le Musée de l'immigration, étaient remis les Prix de la Porte Dorée, récompensant une oeuvre qui traite de l’exil, les identités plurielles ou l’altérité liée aux réalités migratoires. Pour le Prix BD, c'est Charles Berberian qui a été désigné lauréat, avec Une éducation orientale (Casterman). ActuaLitté a eu l'occasion de s'entretenir avec lui.

15/05/2024, 15:15

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Les éditions Edicola érigent un pont entre l’Italie et le Chili

SalondulivredeTurin2024 – Edicola a gagné cette année le Prix National de la Traduction en Italie. Une aubaine pour cette maison d’édition italienne qui détient un second siège… au Chili. ActuaLitté a rencontré son fondateur, Paolo Primavera, au Salon du Livre de Turin.

14/05/2024, 12:17

ActuaLitté

"Nous luttons chaque année, c’est un marché précaire"

SalondulivredeTurin2024 – Minimum Fax est une maison d’édition romaine, née d’une revue littéraire initialement distribuée par fax. Cette dernière s’est distinguée grâce à la découverte de grands noms de la littérature italienne contemporaine, mais également pour avoir démocratisé la littérature américaine en Italie.

13/05/2024, 18:02

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“Désarroi et colère” : France Inter supprime La Librairie francophone

Une tribune signée par plus de 560 autrices, auteurs et acteurs du monde du livre dénonce l'arrêt de La Librairie francophone, émission présentée par Emmanuel Kherad, sur décision de France Inter. L'émission était coproduite et diffusée sur différents territoires francophones par Radio-Canada, RTBF (Belgique), Radio Télévision Suisse et France Inter. Elle avait même déployé en février 2019 une version télévisée.

13/05/2024, 00:01

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“En écrivant, je me jette dans le vide comme les oiseaux”, Amélie Nothomb

SalondulivredeTurin2024 – Oiseaux et chevaux, ou les soeurs Nothomb à Turin : Juliette et Amélie étaient attendues dans une salle archi-comble de lecteurs et lectrices, au salon du livre. Elles ont abordé de leur rapport à langue, à l’écriture et de leur passion pour des animaux, l’oiseau et le cheval, présents dans leurs derniers ouvrages, Psychopompe et Éloge du cheval (2022 et 2023 chez Albin Michel).

11/05/2024, 13:03

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Antoine Gallimard : “Notre métier est d’abord de croire en la littérature”

SalondulivredeTurin2024 – Dans le cadre des rencontres de la section « Edition » du Salon du Livre de Turin où il a été invité, Antoine Gallimard est revenu sur son rôle d’éditeur pendant un dialogue avec Teresa Cremisi, directrice de la section édition et ancienne présidente, jusqu’en 2015, du groupe Flammarion.

11/05/2024, 11:01

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Italie : la lecture s’étend à tous grâce à "la communication augmentative"

SalondulivredeTurin2024 – Officina Babuk et Uovonero, deux maisons d’édition italiennes, sont les pionnières italiennes de la communication augmentative. L’objectif est clair : permettre aux enfants en difficulté dans la pratique de la lecture d’accéder au même patrimoine culturel que les autres.

10/05/2024, 17:35

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"Des livres qui n’ont pas de pères" : zoom sur NN Editore

SalondulivredeTurin2024 - NN Editore a été fondée en 2015 à Milan, précisément le 19 mars, pour la fête des Pères. Et cette date n’a pas été choisie au hasard : NN Editore propose « une recherche éditoriale basée sur l’absence de pères », détaille le responsable de la communication Luca Pantarotto, sur son stand au Salon du livre de Turin.

10/05/2024, 15:43

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Vietnam : une liberté d'expression violemment bâillonnée 

Membre de l’Organisation internationale de la Francophonie, la République Socialiste du Viêt Nam (RSV) est un État communiste autoritaire dirigé par un parti unique. La peine de mort reste intouchable au Viêt Nam. Selon Amnesty International, le régime de Hà Nôi se classe au troisième rang mondial (85 exécutions) en 2018. Les données sur la peine de mort sont classées « secret d'État ». Une menace très sérieuse pour la liberté d'expression, un terrible facteur d'intimidation, une forme ultime et barbare de censure au Viêt Nam. Un texte de Nguyên Hoàng Bảo Việt.

09/05/2024, 09:19

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Bernard Pivot : “On ne peut pas apprivoiser la mort. Ni la snober”

En débarquant sur Twitter ce mois de janvier 2012, Bernard Pivot provoqua un ras de marée chez les gazouilleurs : près d’un million d’abonnés depuis ont suivi ses facéties verbales et autres joutes linguistiques. Fédérateur, le père Pivot, assurément : un monument national qui aura traversé les siècles — si fait. Et fait lire au point d’en devenir une icône.

07/05/2024, 16:20

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Blocages : les Alumni de Sciences Po saluent "la fermeté de l'administration"

La mobilisation étudiante pro-palestinienne, débutée à Sciences Po Paris par une occupation, continue. Récemment, des étudiants de Sciences Po Reims décidaient encore d'occuper leur bibliothèque. Des actions qui répondent à la situation à Gaza et visent à inciter Sciences Po à revoir ses partenariats avec des universités israéliennes.

06/05/2024, 18:09